[Sports Automobile] Sujet Général (3)

Rappel du premier message :

Parlons ici de la formule 1 moto gp ......

Citation :: Pikes Peak-Loeb: "Familiarisé avec la puissance"

Sébastien Loeb a donné ses impressions après les tests réalisés récemment avec Peugeot au Mont Ventoux, un mois avant son défi à Pikes Peak. "C’est important, confirme le nonuple champion du monde des rallyes, car Pikes Peak n’a rien à voir avec le billard d’une piste. La voiture est assez facile à prendre en main dans un tel contexte. Il est donc indispensable de passer à un terrain plus proche de ce que l’on trouvera aux États-Unis. Cette route en est une bonne évocation".

Le Français a pu retrouver la 208 T 16 préparée par Peugeot Sport et qui dispose d'un moteur de 875 chevaux. "La puissance n’est plus ce qui m’impressionne. Ça y est, je m’y suis familiarisé ! Par contre, la vitesse avec laquelle les virages arrivent est bien plus saisissante qu’en circuit où tu sais que tu dois freiner au panneau "100 mètres", explique Loeb.

"Là, tu arrives en 5e ou 6e, tu vois la montagne en face et tu te demandes où tu dois freiner. Elle est encore très réactive au volant et, pour la maintenir à fond dans les enchainements rapides, c’est chaud ! Avec des pneus slicks aussi larges et les vitesses que l’on prend, la moindre imperfection de la route fait vraiment beaucoup bouger la voiture".

Citation :: Formule 1
Chiffres : Rosberg dans les traces de… Damon Hill

• On a beaucoup parlé ce week-end de la performance de Nico Rosberg, qui s’est imposé à Monaco trente ans après la victoire de son père sur le même tracé (en 1983, sur une Williams-Cosworth devant Nelson Piquet et Alain Prost ; ci-dessus à Bahreïn en 2010 pour les soixante ans du Championnat du monde). Une belle statistique (à laquelle le pragmatique Nico accorde lui-même une importance relative), même si ce n’est pas la première fois qu’un fils de Champion du monde s’impose sur le même circuit que son paternel. En 1993, Damon Hill avait marché dans les pas de son père en remportant le Grand Prix d’Italie (Graham y avait triomphé en 1962).

En gagnant dimanche (son premier podium depuis… Monaco 2012), Nico a mis un terme à une série de seize victoires consécutives de Champion du monde (depuis la victoire de Mark Webber en Grande-Bretagne l'an passé). Il rejoint les 72 pilotes à avoir remporté plus d’un Grand Prix. Sa victoire, Nico l’a construite dès le samedi, en signant sa troisième pole position consécutive, la première de la saison pour les Flèches d’argent à se concrétiser en victoire (cela dit, Juan Pablo Montoya avait enchaîné cinq poles d’affilée en 2002 chez Williams, sans jamais monter sur le podium). Cette saison, Mercedes est la seule écurie à avoir toujours qualifié ses deux voitures dans le top dix.

• Certes, Lewis Hamilton a été éclipsé par son équipier, mais sa quatrième place est son meilleur résultat en Principauté depuis sa victoire en 2008.

• Avec son joli casque reprenant les couleurs de François Cevert, Jean-Éric Vergne a réalisé un beau week-end monégasque : première Q3 de sa carrière et cinquième huitième place (son meilleur résultat).

• Kimi Raïkkönen a réussi de justesse à marquer des points pour la 23ème fois d’affilée. Bon dernier au 72ème tour (après avoir dû changer de pneus suite à l’attaque audacieuse de Sergio Pérez), le Finlandais a doublé, lors des six dernières boucles, Chilton, Van der Garde, Gutiérrez, Bottas et Hülkenberg pour décrocher le point de la 10ème place. Il se rapproche du record historique de Schumacher (24 arrivées dans les points entre la Hongrie et la Malaisie 2003), même s’il bénéficie d’un barème de points plus favorable que le septuple Champion du monde.

• Six courses et toujours pas de points pour Williams : l’écurie de Grove effectue son pire début de saison depuis 1975 (année de sa création), où elle avait dû attendre 11 Grands Prix pour marquer.

• Cette année encore, Monaco n’a pas souri la Scuderia : bien qu’elle ait participé à toutes les éditions depuis 1950 (sauf à celle de 1968, comme nous vous le racontons dans le dernier numéro de F1i Magazine), elle n’a remporté la course qu’à huit reprises, la dernière fois en 2001.

• Jusqu’à présent, Sebastian Vettel, Kimi Raïkkönen et Nico Hülkenberg ont toujours battu leur équipier en qualification. C’était aussi le cas de Jules Bianchi chaque fois qu’il a pu signer un temps en qualif, ce qui n’a pas été possible en Principauté à cause d’un incendie sur sa Marussia (ci-dessous).

Citation :: Formule 1
Retour des essais privés en 2014 ?

Il a émergé durant le week-end du Grand Prix de Monaco que les équipes s’étaient réunies le vendredi, jour de repos en Principauté, pour discuter de plusieurs sujets, dont du retour des essais privés en cours de saison à partir de 2014.

Quelques journées pourraient ainsi être autorisées durant la campagne européenne, peut-être au lendemain de certains Grands Prix, afin de réduire autant que possible les coûts. Une pratique courante en MotoGP depuis plusieurs années.

"Il est vrai que nous avons discuté d’un retour des essais privés durant la saison. Ce n’est pas un secret que Ferrari a toujours poussé en ce sens, nous a déclaré le team principal des rouges, Stefano Domenicali. C’est toujours en discussion. Tout est connecté au prochain calendrier. Dès que nous aurons reçu une première version du calendrier, nous essayerons d’ajouter quelques journées d’essais privés entre certains Grands Prix européens."

Citation :: Formule 1
Ferrari a identifié l’origine de la sortie de piste de Massa

Ferrari a indiqué que la violente sortie de piste de Felipe Massa durant le Grand Prix de Monaco (cliquez ici pour voir les photos de l'accident) avait été provoquée par une rupture de la suspension avant gauche.

Le pilote brésilien était sorti de la piste à vive allure à Sainte Dévote au 29ème tour de course. Il avait été emmené à l’hôpital pour passer quelques examens, avant d’en ressortir dans la soirée et de regagner son domicile monégasque.

"Les analyses ont validé les premières impressions des ingénieurs, confirmant que cet accident avait été causé par la casse d’un élément de la suspension avant gauche", a précisé la Scuderia dans un communiqué.

Citation :: Formule 1
Hamilton n’est pas tracassé par l'affaire Mercedes

Lewis Hamilton estime que le scandale dans lequel est plongé son équipe Mercedes ne le concerne pas.

Le pilote britannique, quatrième du récent Grand Prix de Monaco, préfère se concentrer sur son rythme, après avoir été battu pour la troisième fois consécutive par son équipier Nico Rosberg en qualifications.

"Je ne suis pas inquiet par cette affaire, c’est l’équipe qui doit s’en inquiéter, a-t-il déclaré. J’ai déjà suffisamment de choses à régler du côté de mon garage, surtout que venir à bout de mes problèmes prendra du temps. Je dois me concentrer sur mon pilotage et essayer de l’améliorer. Je ne suis pas suffisamment rapide pour le moment, et c’est un point que je dois travailler. Il n’y a plus vraiment grand-chose à apprendre de l’équipe ou de la voiture. Cela ne concerne que moi."

C’est Hamilton et Rosberg qui ont mené les 1.000 kilomètres d’essais privés effectués dans la foulée du Grand Prix d’Espagne, et non les pilotes d’essais de Mercedes. Le Champion du monde 2008 estime toutefois n’avoir rien à se reprocher.

"C’est avec Pirelli que vous devez parler de ces essais, pas avec moi. On nous a demandé de faire ce boulot, nous l’avons fait. C’était sympa", a-t-il conclu.

Citation :: Formule 1
Boullier : "Nous avons essuyé un revers"

Le team principal de l’écurie Lotus, Eric Boullier, est convaincu que sa formation figurera aux avant-postes au Canada, prochaine destination du grand cirque de la Formule 1.

Lotus a vécu le week-end dernier à Monaco son plus mauvais Grand Prix depuis celui d’Australie de l’an dernier. Romain Grosjean a abandonné alors que Kimi Räikkönen a dû se contenter d’une miraculeuse dixième place après avoir été harponné par Sergio Pérez.

Boullier est toutefois persuadé de retrouver les E21 à l’avant du peloton le week-end prochain sur le Circuit Gilles-Villeneuve de Montréal.

"Certes, nous avons essuyé un revers mais nous avons deux bons pilotes et une voiture performante, nous a-t-il déclaré. Nous savons que nous pouvons obtenir de très bons résultats. Il reste encore beaucoup de courses à disputer. Alors oui, nous avons essuyé un revers mais je ne doute pas que nous allons nous replacer dans la lutte pour le championnat."

Lotus occupe toujours la troisième place du championnat des constructeurs mais ne compte plus que trois points d’avance sur Mercedes. Les Flèches d’argent ont inscrit la bagatelle de 37 unités dans les rues de la Principauté avec la victoire de Nico Rosberg et la quatrième place de Lewis Hamilton.

Citation :: Formule 1
Hamilton répond à Vettel

Lewis Hamilton n’a pas apprécié l’humour de Sebastian Vettel. Dimanche dernier, l’Allemand avait déclaré à l’arrivée du Grand Prix de Monaco qu’il avait eu l’impression de suivre des "autobus de touristes" et non deux Flèches d’argent.

"Il a piloté la meilleure voiture ces quatre dernières années, c'est facile de dire ce genre de chose. C’est trop facile de dire ça", a déploré le Champion du monde 2008, quatrième au drapeau à damier en Principauté.

"Nous sommes en train de réaliser des progrès. Nous apprenons encore. Nous améliorons sans arrêt une voiture qui dispose d’un grand potentiel. Je ne suis donc pas d’accord avec lui."

Citation :: Formule 1 - Saison 2013
Buemi, le forçat de Monaco

Le secret de la compétitivité retrouvée des Red Bull à Monaco réside dans un imposant travail de simulation entrepris à l'usine de Milton Keynes. En profitant de la journée de trêve monégasque vendredi, le pilote d'essai Sébastien Buemi a parcouru pas moins de 400 tours du circuit dans la ville... Virtuellement certes, mais cela a visiblement porté ses fruits.

"Nous étions une seconde trop lent le jeudi, a constaté Helmut Marko, mais nous avons corrigé le tir par la suite et nous pouvons être satisfaits du résultat final puisque nous augmentons notre avance dans les deux championnats."

En se rendant à Monaco, Buemi a été aperçu (selon Auto Motor und Sport) à l'aéroport de Heathrow avec d'énormes bagages à main, sans doute deux nouveaux ailerons avant préparés à la hâte suite aux tests réalisés sur le simulateur. Un effort colossal, sans doute, mais le jeu en valait la chandelle. Avant Buemi, c'est Jean-Eric Vergne qui était souvent préposé au simulateur durant les week-ends de Grand Prix. Red Bull Racing n'est pas trois fois de suite championne du monde pour rien...

Citation :: Formule 1 - Grand Prix de Monaco
Grand Prix Jenson Button estime que Fernando Alonso aurait pu prétendre à un meilleur résultat que sa septième place en Principauté s’il n’avait pas couru en pensant au championnat, ce qu'a confirmé l'Espagnol lui-même (cliquez ici pour lire notre article).

"On dit toujours que Monaco permet aux meilleurs pilotes de s’exprimer, a commenté le pilote britannique, sixième de l’épreuve. Si vous réalisez de bonnes qualifications, c’est peut-être le cas, mais en course je ne suis pas si sûr."

"Je pense que les braves obtiendront toujours de bons résultats à Monaco, mais ce n’est pas si simple. On a pu le voir avec Fernando. Il est considéré comme le meilleur pilote de Formule 1 mais il était pourtant en retrait. D’autres pilotes ont pu le passer car il n’était pas à la limite."

"Cela se voyait que Fernando courait en pensant au championnat. Vous pouvez aisément distinguer un pilote qui chercher à briller sur juste une course de quelqu’un qui pense aux 19 Grands Prix. Fernando est un pilote intelligent, et c’est ce qui lui a probablement coûté un meilleur résultat à Monaco." Alonso occupe actuellement la troisième place du championnat, à 29 points de Sebastian Vettel et huit unités de Kimi Räikkönen. de Monaco - Button : Alonso a souffert de son intelligence

Citation :: Moto
Poncharal : « Rodney Sacks et Monster sont à 200% derrière Cal Crutchlow »

Cal Crutchlow, Bradley Smith, Pol Espargaro, trois pilotes pour deux places, c’est probablement le prochain casse-tête auquel Yamaha ainsi qu'Hervé Poncharal vont devoir répondre.

Le jeune espagnol, annoncé chez Tech3 par Cal Crutchlow lui-même, est le pilote sur lequel Yamaha semble avoir envie de miser, mais la progression de Crutchlow (second au Mans et quatrième du Championnat du Monde) pourrait amener tout le monde à revoir ses plans.

En tout cas du côté de chez Tech3 mais aussi de chez Rodney Sacks, le CEO de Monster, on n’a pas envie de perdre le Britannique qui, en peu de temps, est devenu une icône du MotoGP.

Toutefois, comme on le sait, Crutchlow veut un guidon d’usine et pour le convaincre de rester, il faudra être en mesure de mettre de sérieux arguments sur la table car Suzuki répète avec insistance son désir de l’embaucher et Ducati, de son côté, devra renouveler, ou pas, les contrats de trois de ses quatre pilotes (Hayden, Spies et Iannone).

« GPi : Hervé Poncharal, où en es le dossier brûlant de Pol Espargaro ?

Lin Jarvis n’était pas au Mans et du coup, on n’a pas su beaucoup avancer. Les Japonais étaient présents mais c’est Lin le négociateur et il sera de retour au Mugello. Le management de Cal Crutchlow était également présent au Mans mais sera également sur place en Italie cette semaine, donc je pense que nous avancerons encore sur ce dossier là-bas. Mais c’est clair qu’aujourd’hui, on pourrait très rapidement se retrouver avec trois pilotes pour deux places. Ce sera donc à Yamaha, mais également à Tech3 de voir ce qu’on peut et ce qu’on veut faire.

Une chose importante, c’est qu’en France, Rodney Sacks, le CEO de Monster, était présent et il m’a rappelé, ainsi qu’à Cal, qu’il était à 200% derrière lui. Il estime que SON équipe, c’est Tech3 et maintenant qu’il a la chance d’avoir un pilote compétitif dans ses rangs, il n’a aucune envie de le laisser tomber.

Aujourd’hui, le Britannique est le seul capable de s’immiscer dans la bagarre des « Magical 4 ».

GPi : Je pense qu’on peut directement parler des « Magical 5 », non ?

Je ne voulais pas le dire car si ça vient de ma bouche, certains pourraient mal le prendre mais puisque c’est toi qui le dis… (Rires) !

A l’heure actuelle, il est devant Valentino Rossi mais bon, ça ne veut pas dire qu’il est meilleur que l’Italien. Il a terminé cinquième au Qatar mais sans sa boulette, il aurait éventuellement pu faire mieux. Au Texas, malgré son inexpérience de la piste, il fait 4 et bat un des « 4 fantastiques ». A Jerez, blessé, il termine cinquième et puis au Mans, il en laisse un paquet derrière lui puisqu’il termine second.

GPi : Au fond de toi, un gars comme Crutchlow, tu voudrais le garder ?

Cette saison, Cal est notre leader incontesté mais c’est aussi un garçon avec qui nous nous entendons très bien. C’est un pilote qui est un petit peu sauvage, pas toujours politiquement correct et parfois hors du moule dans lequel on veut formater les athlètes d’aujourd’hui en les transformant en ambassadeur et en représentant commerciaux. Crutchlow c’est un vrai caractère. Sans vouloir blesser personne, quand on regarde les pilotes en activité, il y a Rossi qui est une icône absolue dont la personnalité a dépassé le monde de la moto, il y a Marquez qui crève l’écran et je pense que Cal fait partie de cette trempe-là.

Probablement parce qu’il aime créer les polémiques, qu’il n’est pas toujours politiquement correct et qu’il provoque le débat. Par exemple, c’est évident que c’est lui qui a monté l’affaire Yamaha - Espargaro en épingle. Parfois, il va probablement trop loin, comme par exemple sur le soutien de Yamaha, je lui dis mais c’est comme ça, c’’st dans son caractère. Il polarise l’attention et avec lui à une conférence de presse, on s’ennuie rarement.

Là, il vient de passer une semaine chez nous, à Bormes et c’est un mec hyper accessible qui colle parfaitement à l’image de Tech3. Il fait partie de la famille Tech3 et si j’ai envie de le garder pour une tonne d’autres raisons, cette raison-là m’est particulièrement chère.

GPi : Et de son côté, il en pense quoi Cal ?

Cal vient d’un milieu modeste, sans être le moins du monde péjoratif et il n’est pas arrivé chez nous par la filière traditionnelle, Moto3, Moto2, MotoGP.

Lui, il a dû rebondir d’opportunité en opportunité, par le BSB, le Supersport…et maintenant, il a réussi à s’imposer en MotoGP, ce qui n’est pas rien parce qu’on en a vu plus d’un se casser les dents en venant du Supersport ou du Superbike.

C’est donc quelqu’un qui aime les relations humaines, la famille et l’amitié et il me dit souvent que s’il avait une baguette magique, ce qu’il souhaiterait le plus, c’est un soutien officiel chez Tech3.

GPi : Steve Parrish a récemment déclaré que Crutchlow devait croire davantage en ses chances de victoire. Tu le vois gagner cette saison ?

Il a une envie incroyable de réaliser de grands résultats, il est plein d’agressivité positive et d’ambition. Mais une fois qu’on parle des performances des motos respectives, si comme tout le monde, il pointe les faiblesses et les points forts de la Yamaha, je sais qu’il se fait quelques complexes vis-à-vis de Lorenzo qu’il considère comme le maître absolu de la Yamaha. Il pense que personne ne peut exploiter la M1 comme lui.

Je suis d’accord avec Steve, c’est une question de déclic ! Quand il est arrivé en Grand Prix, son objectif absolu était de réaliser un top5, ensuite c’est devenu de monter sur le podium et maintenant, gagner dans des conditions normales, sans chute et sans pluie, c’est probablement la prochaine étape à passer.

Quand il a vu Valentino le dépasser, au Qatar, il a vu que les choses sur lesquelles il butait encore étaient réalisables. Il se heurtait depuis le début à Pedrosa et Marquez et puis Rossi est arrivé et lui a montré que même avec une machine moins bien en moteur, on pouvait les passer.

Il a certainement encore des choses à apprendre au niveau du pilotage mais il faut avant tout qu’il prenne confiance et qu’il pense qu’il est en mesure de gagner ».

Citation :: Moto
Valentino Rossi : « nous ne sommes pas encore assez rapides »

Valentino Rossi avait commencé la saison en marquant les esprits au Qatar mais depuis, l’Italien a dû faire face à de grosses difficultés, que ce soit à Austin, à Jerez ou au Mans.

Il arrive maintenant au Mugello où il a déjà remporté 9 victoires et si une dixième ne le dérangerait pas, il ne part pourtant pas avec les faveurs des pronostics.

En effet, le nonuple champion du monde et Yamaha semblent dans le creux de la vague et donner du répondant aux Honda de Marquez et Pedrosa n’a jamais paru aussi compliqué.

« Je suis très heureux d’aller au Mugello. J'aime cette piste et je suis vraiment heureux d'y retourner avec Yamaha. C'est une piste que j'aime beaucoup et un bon résultat est important. Malheureusement, nous ne sommes pas encore assez rapides donc nous devons nous améliorer, en particulier dans des conditions sèches. Nous devons travailler dur et améliorer la moto. La course du Mugello sera difficile, mais nous allons essayer de tout faire pour obtenir le meilleur résultat possible. Un podium serait vraiment bien. Je crois qu'il y aura beaucoup de gens au Mugello, donc je suis content. De plus, la chaleur y est toujours bonne! »

Citation :: Moto
Au Mugello, Lorenzo devra stopper l’hémorragie

Jorge Lorenzo avait commencé la saison de la meilleure manière possible en rempotant, en solo, le premier GP de la saison, au Qatar.

Ensuite, les choses se sont progressivement compliquées pour le Champion du Monde jusqu’à la dernière course où, avec sa septième place, il enregistrait son plus mauvais résultat depuis 2008.

Il est donc temps de stopper l’hémorragie et pour ça, il compte bien exploiter un circuit qu’il affectionne particulièrement même si la longue ligne droite ne plaide pas spécialement en sa faveur.

« Je suis impatient de rouler au Mugello après avoir vécu un week-end très décevant au Mans. Ce fut une course difficile pour nous et je tiens à récupérer des points sur une bonne piste pour moi. J'aime beaucoup ce circuit en raison de son tracé, avec beaucoup de virages longs et rapides. J'ai beaucoup de bons souvenirs là-bas et je voudrais réussir un week-end positif. Je pense aussi que pour Yamaha c'est un bon endroit pour obtenir les meilleures performances. Le circuit est fantastique à piloter et la température est assez chaude, comme à Jerez. La foule est aussi très passionnée. Le seul point faible pour nous, c'est la longue ligne droite, où nos adversaires seront peut-être plus forts que nous, mais en général, la piste est très appropriée pour notre moto. Nous avons besoin de réduire l'écart avec l'avant, mais de toute façon, le championnat est long donc il faut rester calme »

Citation :: Moto
Pedrosa et Marquez débarquent au Mugello avec le sourire

Que ce soit Dani Pedrosa et ses deux victoires consécutives ou Marc Marquez et ses quatre podiums d’affilée, on a le sourire chez Repsol Honda.

En tête du championnat du Monde, les pilotes officiels de la maison de Tokyo ont démontré que la RC213V était en mesure de gagner presque partout et avec sa longue ligne droite, c’est bien entendu encore une fois eux qui sont les grands favoris au Mugello.

Ils arrivent en tout cas avec le plein de confiance, ce qui contraste avec le doute dans lequel sont plongés les pilotes officiels Yamaha.

Dani Pedrosa : « Après la course au Mans, j'ai réussi à me détendre cette semaine et je me sens bien physiquement. Le Mugello est une piste agréable que j'apprécie vraiment. C'est un circuit rapide avec de longs virages et il est donc important d'avoir un bon feeling avec la moto. Habituellement, la météo est bonne et il y règne une super ambiance. Je suis en tête du championnat, ce qui est très spécial et j'espère que la moto fonctionnera bien là aussi. »

Marc Marquez : « Je suis vraiment content de la course du Mans, c'était une grande expérience pour moi de rouler sur piste mouillée, mais maintenant je suis heureux d'aller au Mugello et nous espérons avoir du beau temps! Le Mugello est un circuit difficile, peut-être l'un des plus difficiles du Championnat du Monde. Il y a beaucoup de changements de direction et nous devons travailler dur dès le début pour trouver le bon set-up. Les courses à venir seront très importantes car ce sont des circuits difficiles et nous devons rester concentrés. Les autres pilotes sont très rapides au Mugello et je suis sûr que ça va être difficile, mais comme toujours, nous ferons de notre mieux ! »

Citation :: Moto
Dovizioso et Hayden n’espèrent pas de miracles mais comptent sur les Tifosis

Ducati sort d’une bonne course au Mans même si, contrairement aux deux saisons précédentes, les rouges n’ont pas pu monter sur le podium.

Mais, chose importante, on a revu une Desmosedici aux avant-postes et c’était déjà une belle bulle d’air frais pour toute l’équipe italienne et au-delà, pour un bon nombre de fans du MotoGP.

Toutefois, au Mugello, il est peu probable que la pluie vienne redistribuer les cartes et dès lors, comme les pilotes ont tenu à le rappeler, il ne faut certainement pas s’attendre à des miracles de la part des GP13.

Toutefois, Ducati a l’expérience du Mugello puisqu’elle y mène régulièrement des essais et y dispose déjà d’une petite longueur d’avance ce qui, dans l’absolu, pourrait bien leur être utile.

Andrea Dovizioso : «Je suis vraiment impatient de vivre ce week-end au Mugello car c'est le plus beau circuit du monde. C'est la maison de Ducati et il y aura certainement beaucoup de fans, donc c'est vraiment un énorme plaisir de rouler là-bas. Nous avons déjà mené quelques tests, nous serons prêts, même si ce sera difficile parce que fondamentalement, nous avons encore la même GP13 qu’au Mans. C'est une piste difficile car elle est physique et très rapide, mais je ne pense pas que ce sera mauvais pour nous. Le Mugello est toujours une bonne piste pour moi, et en ayant le soutien de Ducati et de ses fans, ça devrait nous aider à vivre un bon week-end ».

Nicky Hayden : « Bien sûr, nous sommes très heureux d'aller au Mugello. C'est une très belle course sur une grande piste et avec une bonne ambiance, c’est vraiment un des meilleurs GP de l'année, surtout quand vous êtes sur une Ducati! Notre moto a été construite aux abords de ce circuit, de sorte qu'elle fonctionne bien là-bas. La longue ligne droite convient à la Desmosedici parce que vous l’abordez très rapidement. C'est une piste vraiment difficile, technique et physique, avec beaucoup de sections en aveugle et des changements de dénivelé mais c'est un circuit que j'aime beaucoup. Nous ne nous attendons pas à des miracles, mais je pense que nous pouvons réaliser de bonnes choses. Les fans de Ducati ont traversé beaucoup de moments difficiles avec nous et ce serait bien de quitter le Mugello avec un résultat dont ils pourraient tous être fiers ».

Citation :: Moto
Redding : « On dit que la première victoire est la plus difficile, espérons que ce soit vrai! »

Nous avons attrapé Scott Redding, au Mans, pour avoir une petite discussion avec lui sur la confiance, la maturité et cette victoire en course ...

Carl Lewis, médaillé d'or olympique, disait : "si vous n'avez pas confiance, vous allez toujours trouver un moyen de ne pas gagner."

Ian Wheeler : On dirait que tu as de la confiance en abondance cette saison, pas seulement sur la moto mais dans tous les domaines...

Scott Redding : Je pense qu’on peut en effet dire que ma confiance est assez grande pour le moment. En partie grâce aux résultats obtenus jusqu'ici pendant cette saison, d'autant plus que certains de ces résultats sont arrivés sur des pistes qui ne sont pas les meilleures pour moi.

J'aime le Qatar, le Texas était nouveau pour tout le monde et à Jerez, nous savions que tous les pilotes du haut de classement allaient être rapides puisque nous menons beaucoup de séances d'essais là-bas. Ça signifie qu’en venant au Mans je pensais 'okay, j'ai été rapide sur les pistes qui ne me conviennent pas vraiment mais maintenant, nous sommes sur une piste où j'aime rouler », et ça m’a procuré un gros supplément de confiance.

I.W. : Est-ce seulement les résultats vu que vous aviez l'air d'être assez confiant avant la première course de la saison, au Qatar?

S.R. : Non, ce n'est pas seulement les résultats. La confiance est également stimulée par la préparation et je pense que ma préparation, à la fois pour la saison mais aussi pour chaque course, a été bien meilleure cette année que lors des saisons précédentes.

Dans le passé, j'ai rencontré des problèmes avec la chaleur, avec mes nerfs et avec toutes sortes de petites choses qui se sont accumulées pour ruiner ma confiance. Ce n'est pas que je ne m'étais pas préparé pour les courses, mais plutôt que j’étais encore en train d’apprendre comment me préparer correctement. Il y avait beaucoup de choses à assimiler et il m'a fallu un certain temps pour comprendre tout.

Maintenant, je débarque au circuit en sachant que ma préparation est bonne, en sachant que je vais être rapide et en sachant que je vais finir la course, il n'y a donc aucune raison pour moi d'être nerveux.

Et cette préparation, elle a commencé lors des tests. Les années précédentes, les chronos lors des essais de présaison étaient tout pour moi. J'étais très heureux de mettre des pneus sur la moto et de pousser fort, juste pour voir mon nom en haut de la feuille de temps. Cette année les choses ont été différemment. Nous avons testé correctement, nous avons évalué beaucoup de choses différentes sur la moto pour nous assurer que nous comprenions comment la moto réagissait quand on changeait quelque chose dessus. Je voulais faire les choses correctement. Procéder de cette façon m'a beaucoup aidé à comprendre les erreurs que j'ai faites par le passé et donc, je ne les ai pas renouvelées.

I.W. : Donc qu’est-ce qui a changé dans votre préparation pour les week-ends de course cette saison?

S.R. : Avant, j’arrivais sur les courses sans autre plan en tête que d'être plus rapide que tout le monde à chaque fois que je quittais le stand. Cette approche fonctionnait bien pendant les essais mais après, j’arrivais sur grille en pensant que j’avais un bon set-up pour la course mais je finissais par constater qu’il était juste bon pour trois tours.

Maintenant, la préparation de chaque course commence à la maison, avant de partir en voyage. Je pense à l'objectif du week-end et la meilleure façon de m'y prendre pour l’atteindre. Tout est assez bien planifié avant le week-end et, une fois que je suis au circuit, je suis le plan, je ne fais rien de stupide et j’essaye de m'assurer que je vais vivre une bonne fin de semaine.

Parfois, le plan est très simple, être rapide à chaque session. Ça joue sur l'esprit des autres pilotes. S'ils sont en difficulté et qu’ils me voient tourner quatre dixièmes plus vite qu’eux, ils se demandent ce qu’ils doivent faire ! Je sais ça parce que j’ai été dans la même situation. Tant Marc Marquez que Pol Espargaro l’ont fait avec moi l'année dernière. Parfois, j’étais assis au box en me demandant ce que je devais faire pour combler l'écart parce qu’ils frappaient un grand coup avant même que je sois monté en piste.

Maintenant, les choses ont changé et c'est moi qui arrive au circuit en essayant de profiter au maximum de chaque session et en mettant autant de pression que possible sur mes rivaux.

I.W. : Ça veut dire que vous roulez à 100% à chaque séance?

S.R. : Non, parce que vous augmentez le risque d'accident et de blessure quand vous êtes à la limite absolue tout le temps. C'est la même chose pour les courses, vous ne pouvez pas rouler à 100% depuis l'extinction des feux jusqu'au drapeau à damier. Il faut être rapide, bien sûr, mais vous avez aussi besoin de garder quelque chose en réserve, surtout si la course doit se jouer au dernier tour.

I.W. : Comme au Qatar, avec Pol Espargaro?

S.R. : Oui, comme au Qatar avec Pol. J'en ai un peu gardé sous le coude et j’ai placé une grosse attaque dans le dernier tour, mais il est resté calme et ce n'était pas assez. Pour être honnête, j'aurais pu être plus aggressif mais le risque de contact était tout simplement trop élevé. Si nous nous étions touchés alors, oui, il aurait pu tomber et j'aurais pu gagner. Mais ça aurait aussi pu être moi, ou même les deux, tout aussi facilement. Pour moi, c'était mieux de repartir avec une deuxième place et 20 points, plutôt qu’avec une grosse facture de réparation d’une moto écrasée.

Lorsque votre objectif est le championnat, plutôt que d'essayer de gagner chaque course, il est préférable de rouler à un rythme qui vous garantit de terminer la course, plutôt que de prendre de gros risques juste pour monter sur la plus haute marche du podium. Ça ne veut pas dire que je ne vais me battre pour la victoire quand c’est possible mais cela signifie que je ne vais pas passer par-dessus la limite quand ça ne l’est pas.

I.W. : Beaucoup de gens ont fait remarquer que c'est un Scott Redding beaucoup plus mature que nous voyons cette année. Maintenant, vous n'êtes plus un adolescent, pensez-vous que vous avez mûri?

S.R. : Oui, certainement. Bon, je n’ai encore que 20 ans, donc ce n'est pas comme si je me promenais avec une pipe et des pantoufles, mais je pense que j'ai vraiment mûri, même par rapport à l'année dernière.

Pour être honnête, je suis un peu déçu que mon approche n’ait pas été aussi mature lors des années précédentes. Regardez Marquez, c’était un de ses points forts. Il a mûri tôt et son approche de la course était meilleure. Il m'a fallu un peu plus de temps, mais je suis là maintenant.

I.W. : Donc, plus mature et plus confiant, une combinaison puissante ...

S.R. : Comme je le disais, quand vous arrivez sur une piste en sachant que votre préparation a été minutieuse, ça vous inspire confiance, mais arriver sur une course en ayant derrière vous une série de bons résultats, ça vous amène votre confiance à un niveau supérieur. Lorsque vous êtes en confiance, c'est 80% de votre course qui est faite. La confiance vous donne l’impression que tout est un peu plus facile.

I.W. : Vous semblez aussi de nouveau vous amuser en course avec la moto, quelque chose qui avait peut-être disparu ces dernières années ...

S.R. : Je m’amuse parce que les résultats sont là. Ça vous donne beaucoup de motivation quand vous quittez la piste, pour vous entraîner et pour toutes ces petites choses du quotidien. Quand vous vivez un mauvais week-end et que vous rentrez chez vous, parfois, vous pouvez vous entraîner trop dur pour essayer de compenser, ce qui signifie que vous arrivez à la course suivante en étant déjà fatigué. Vous pouvez vous casser en vous entraînant trop dur et puis en augmentant le niveau parce que vous ne voyez pas d'amélioration.

Quand vous obtenez des résultats, il y a moins de tentation d'essayer de résoudre un problème qui, en réalité, n'existe pas. Vous êtes plus détendu, personne ne vous stresse, tout le monde est de bonne humeur, il y a une bonne ambiance et c'est beaucoup plus facile de venir rouler et d’en profiter.

I.W : La victoire au Mans, la première en Moto2, a dû ajouter à cet engouement. Ca a également dû vous enlever un certain poids des épaules ?

S.R. : Tout le monde a dit, depuis trois ans, que ma première victoire était toute proche. On peut dire que l’attente a été longue ! C'était bien de finalement obtenir la victoire au Mans dans des conditions difficiles, parce que maintenant je sais que je peux gagner, je l'ai réellement prouvé. On dit que la première victoire est la plus difficile, espérons que ce soit vrai! »

Citation :: Formule 1
Marko compare l’affaire Mercedes à celle d’espionnage de 2007

Helmut Marko estime que la controverse dans laquelle est actuellement plongée l’équipe Mercedes n’est pas moins importante que l’affaire d’espionnage de 2007 qui avait impliqué McLaren et Ferrari.

A l’époque, l’écurie britannique avait été exclue du championnat des constructeurs, en plus d’avoir écopé d’une amende record de 100 millions de dollars.

"Je suis convaincu qu’il y aura un procès devant le Tribunal International de la FIA, même si je ne sais pas quand et où il aura lieu", a déclaré l’homme fort des équipes Red Bull au Bild.

"Pour moi, c’est équivalent au scandale de l’affaire d’espionnage de 2007 entre McLaren et Ferrari. Une session d’essais privés comme celle-ci est encore plus avantageuse quand elle a lieu immédiatement après une course, car vous avez plein de données comparatives à votre disposition. Vous pouvez donc réellement améliorer votre monoplace."

"Jusqu’à maintenant, la structure des pneus était en acier mais elle sera remplacée par une structure en kevlar, et c’est celle-ci qui a été testée sur la Mercedes. C’est celle-ci qui sera introduite à Montréal. Mercedes n’a donc pas bénéficié de ces essais que pour Monaco."

Citation :: Moto
Mike Di Meglio : « nous avons travaillé l’aérodynamique pour le Mugello »

Cette semaine, nous vous avons publié une longue interview où Mike Di Meglio et Gianluca Montiron, son team manager, revenaient ensemble sur le début de saison.

On y apprenait notamment que l’écurie monégasque avait en charge le développement aérodynamique de la MotoBi.

Et puisque les deux prochaines étapes sont des rendez-vous où la vitesse de pointe joue un rôle important, l’occasion était belle pour JiR de mener quelques essais privés sur les évolutions apportées à ses carénages.

« Je suis excité à l’idée de revenir sur le circuit du Mugello, un circuit que j'aime vraiment et qui nous apporte toujours de grandes émotions. Avec mon équipe, nous travaillons bien, nous venons de franchir quelques pas en avant et le bon résultat du Mans a encore augmenté nos ambitions. Le Mugello est une piste très rapide tout comme celle de Barcelone, la prochaine étape, donc avec l'équipe, nous avons fait plusieurs tests, ces derniers jours, pour améliorer l'aérodynamique de la moto et être plus compétitifs. Nous sommes continuellement en train de faire de petits pas en avant, ce qui est très positif pour nous, je suis impatient de remonter sur le circuit et de continuer sur la voie que nous avons prise ».

La belle prestation du Mans trouvera-t-elle un écho en Italie ? Réponse vendredi !

Citation :: Formule 1
Sans essais privés, Pirelli quittera la F1

Le responsable de la compétition de Pirelli, Paul Hembery, a déclaré que la société italienne ne resterait pas en Formule 1 au-delà de la saison en cours si les équipes n’arrivaient pas à s’entendre sur un retour des essais privés en cours de championnat.

Hembery juge essentiel la tenue de quelques journées d’essais privés durant la saison pour permettre à Pirelli de développer ses pneumatiques dans des conditions représentatives.

"Nous avons besoin d’un plan d’essais privés structuré et professionnel si nous poursuivons notre engagement en Formule 1, a-t-il indiqué. Sans la tenue d'essais, nous ne sommes pas en mesure de livrer aux équipes ce qu’elles veulent. Donc, à moins qu’il y ait un programme d’essais privés clairement établi, Pirelli ne poursuivra pas en Formule 1."

Les équipes se sont réunies vendredi dernier à Monaco pour discuter de la fin de l’interdiction portant sur les essais privés en cours de saison. Si un consensus se dégage, l’idée serait d’effectuer quelques journées d’essais durant la campagne européenne, probablement au lendemain de certains Grands Prix afin de minimiser les coûts.

Citation :: Moto
Xavier Simeon : « Le plan reste le même »

C’est auréolé de son premier podium en Moto2 que Xavier Simeon s’apprête à disputer le Grand Prix d’Italie, au Mugello.

Sur une piste qu’il apprécie, le pilote Maptaq Zelos compte bien reprendre sa marche en avant. Il visera le top8 tout en gardant un œil sur le classement général du championnat dont il occupe le septième rang, à seulement 12 petites unités de Mika Kallio, l’actuel troisième.

« Le Mugello est un circuit que j’aime bien. Il est très beau, très technique et très difficile. Sur ce tracé, pour aller vite, il faut vraiment être très précis et je pense disposer d’une moto qui me permette de l’être. L’objectif est de mettre des gros points et d’être dans les huit premiers. L’important c’est de finir les courses avec de gros points car je garde un oeil sur le championnat.

La piste est relativement différente de celle du Mans avec des pif-paf gauche-droite, avec de gros freinages, des remontées en aveugle. On ne peut jamais réellement prédire à l’avance comment la moto fonctionnera mais le plan reste le même, essayer de faire la petite différence à chaque sortie, ce qui nous permet d’avancer dans la bonne direction ».

Citation :: Moto
Johann Zarco : « Au Mugello, je veux accrocher le podium manqué au Mans »

Au Mans, Johann Zarco a semblé avoir enfin trouvé le rythme qu’il avait eu du mal à imprimer depuis le début de la saison.

Longtemps second et même premier, le Français a franchi un cap en course. Si de l’extérieur, nous avons eu l’impression que l’amélioration de ses performances a été assez soudaine, c’est pourtant depuis le début de la saison qu’il progresse. « C’est vrai que le step franchi au Mans semble énorme mais en fait, nous progressons depuis le début de l’année. Il y a eu une crise à Jerez mais elle passée dès le dimanche matin au warm-up. En course, c’était pas mal avec une treizième place mais en partant de très loin. Ensuite, nous avons mené des essais avec l’équipe et ils nous ont permis de prendre confiance sur cette suter qui est une moto très performante mais sur laquelle il faut être tranquille et concentré pour l’exploiter au mieux, ce qu’on a commencé à réellement faire au Mans ».

Dès lors, les objectifs de Johann Zarco ont évolué et c’est maintenant le podium qu’il vise. « L’objectif de ce week-end, ce sera d’être sur le podium et de concrétiser ce qui était à ma portée au Mans mais que je n’ai pas pu atteindre. Sur le coup, En France, après avoir été longtemps second et même premier pendant deux tours, j’avais surtout l’impression d’avoir perdu mais après réflexion et analyse, je suis satisfait du travail que nous y avons accompli. Alors maintenant, l’objectif sera de répéter ça au Mugello, avec une bonne qualification et une bonne course. Je vais tenter de me qualifier en première ligne afin de pouvoir jouer le podium jusqu’au bout ».

Citation :: Moto
Hervé Poncharal analyse les débuts de ses Rookies : Danny Kent et Louis Rossi

Hier, en compagnie d’Hervé Poncharal, nous avons passé en revue le début d’exercice de son phénomène britannique, Cal Crutchlow (lire ici).

Aujourd’hui, et après avoir marqué les premiers points 2013 de la Mistral au Mans, nous avons fait le point sur son aventure en moto2 avec ses deux rookies, Danny Kent et Louis Rossi.

Ambitieux dans l’âme, mais raisonné par son choix de s’attacher les services de deux rookies, le team manager français se montre plutôt satisfait de ce début de saison, même si quelques balbutiements de débutant sont venus légèrement ralentir la progression de ses protégés.

GPi : Hervé Poncharal, Tech3 Moto2, en 2013, c’est Louis Rossi et Danny Kent, deux rookies, l’apprentissage est-il compliqué ?

En Moto2, on ne dispose pas du même line-up qu’en MotoGP où Bradley Smith peut se reposer sur un pilote confirmé. Nous avons deux rookies et ni l’un, ni l’autre, ne peut compter sur son équipier pour réaliser quelques tours d’apprentissage, comme Bradley peut le faire avec Cal. Donc c’est compliqué et notre point de référence reste Sandro Cortese. L’Allemand est champion du monde en titre en Moto3 et dispose d’une Kalex, que tout le monde considère comme étant la machine de référence.

Comme lui, au Grand Prix de France, nous avons été aidés par quelques chutes, mais comme lui également, Louis Rossi a marqué ses premiers points.

Nous sommes donc plutôt dans le tableau de marche mais c’est difficile de terminer 18 ou 20ème lorsque tu ambitionnes mieux. Ça fait partie de l’apprentissage. C’est vrai qu’on a toujours envie d’aller plus vite que la musique mais nous sommes plus ou moins dans les temps même si je pense que nous pourrions probablement être un rien plus près. Mais on commet des erreurs de débutant et parfois, on court après des choses futiles.

GPi : C’est une situation qui doit être difficile à vivre pour les pilotes. Il faut un gros moral.

C’est clair que c’est difficile, lorsque tu as réussi des résultats de premier ordre en Moto3, de batailler pour un point. Mais c’est pareil pour tous les rookies. J’ai eu l’occasion de discuter avec l’équipe de Cortese et c’est la même chose pour eux, ils sont un peu perdus. Il faut se dire que Sandro luttait pour la gagne à chaque Grand Prix il y a encore quelques mois.

Maintenant que nous avons quatre Grands Prix dans les pattes, j’espère que nos pilotes vont monter en puissance.

GPi : Le step Moto3/Moto2, pour toi, est plus compliqué à franchir que celui du Moto2 vers le MotoGP ?

Oui et pourtant, si tu m’avais dit ça il y a trois ans, je ne t’aurais pas cru. Cette année, on peut le vérifier avec nos pilotes Moto2 qui viennent tous les deux du Moto3 et Bradley Smith qui a franchi le cap du MotoGP. Quand on compare les acquisitions de données et qu’on voit ce que Xavier Simeon et Bradley Smith faisaient la saison dernière par rapport à ce que font Rossi et Kent en 2013, on voit bien qu’ils ne pilotent pas encore la moto comme il le faudrait.

Alors c’est vrai qu’avec l’équipe, on a envie de récolter de meilleurs résultats mais une fois encore, mis à part l’extraterrestre Marquez, c’est compliqué d’aller plus vite que la musique. Ce qu’il faut, c’est rester serein et ne pas hésiter à leur donner de temps en temps un coup de pied au c... et leur rentrer dedans quand c'est nécessaire.

GPi : Donc ça t’arrive de te fâcher tout rouge ?

Pas à ce point parce qu’au final, partir avec des rookies relève de mon choix mais de ne pas être content de la méthode de travail, ça, ça m’arrive.

C’est clair qu’en discutant, j’ai beau te dire qu’on est dans le tableau de marche, je ne suis pas différent des autres, je suis impatient d’avoir des résultats. On a tous envie de voir des progressions spectaculaires et lorsque tu te retrouves à tourner entre la 18ème et la 22ème place, tu ne peux pas être satisfait mais on le savait et ce serait injuste de s’en plaindre après seulement quatre courses ».

Citation :: Moto
Michael Bartholemy : « au Mans, je n’ai pas vu la hargne de Livio Loi »

Au Mans, Livio Loi, qui disputait sa seconde course en Championnat du Monde, a échoué à un peu plus de trois dixièmes de son second point.

Qualifié vingt et unième et remonté jusqu’à la seizième position, le Belge n’a toutefois pas pu inquiéter Philipp Öttl, rookie comme lui dans la catégorie.

Selon Michael Bartholemy, son Team Manager, son pilote a manqué de hargne et ça lui laissait un petit goût de trop peu en bouche.

« J’étais satisfait de ses performances en qualifications car il était de nouveau 21ème, comme à Jerez, mais l’écart s’était sensiblement réduit. Il termine seizième et manque les points pour une place. A un moment donné, il était à un dixième d’Oettl qui termine quinzième.

Sa place ne me chagrine pas mais je ne suis pas non plus spécialement content parce que je n’ai pas vu un Livio qui avait la hargne. Je n’ai pas vu un Livio qui s’est battu pour les points, un Livio Loi qui avait envie de se battre avec les meilleurs pilotes du monde. Je suis certain qu’avec la hargne, il serait venu à bout d’Öttl.

C‘est vrai que dès le début, il a eu quelques soucis avec la moto qui bougeait énormément, mais malgré tout, j’aurais aimé qu’il dépasse un peu sa limite pour signer un bon chrono en qualifications, battre l’Allemand en course et prendre un nouveau point en Championnat du Monde.

Je lui ai dit après la course que le fait qu’il termine cinquième ou vingt-sixième, cette saison, n’a aucune influence sur mon approche mais quand je vois qu’il ne se donne pas à 110%, je suis déçu et c’était le cas en France. Il est dans une phase d’apprentissage et je pense que c’est un énorme talent mais au Mans, il n’a roulé que sur son talent alors qu’à Jerez, il avait roulé avec son talent et sa hargne ».

Quoi qu’il en soit, le Belge recevra une nouvelle chance de séduire ses fans et son team, ce week-end, au Mugello où, dans sa courte carrière, il a d’ailleurs déjà remporté une course.

« Il y a deux ans, j’ai gagné une course de la Moriwaki Cup au Mugello. Je connais donc le circuit, même s’il sera forcément différent au guidon d’une Moto3. Au Mans, nous avons eu un problème de pneu en qualification, ce qu’il faudra éviter ce week-end en Italie. Je dois me qualifier dans le top quinze si je veux atteindre mon objectif de retrouver une place dans les points à l’arrivée de la course ».

La hargne de Livio Loi sera-t-elle de retour au Mugello ? Réponse dès vendredi.

Michael Bartholemy : « au Mans, je n’ai pas vu la hargne de Livio Loi »

Au Mans, Livio Loi, qui disputait sa seconde course en Championnat du Monde, a échoué à un peu plus de trois dixièmes de son second point.

Qualifié vingt et unième et remonté jusqu’à la seizième position, le Belge n’a toutefois pas pu inquiéter Philipp Oettl, rookie comme lui dans la catégorie.

Selon Michael Bartholemy, son Team Manager, son pilote a manqué de hargne et ça lui laissait un petit goût de trop peu en bouche.

« J’étais satisfait de ses performances en qualifications car il était de nouveau 21ème, comme à Jerez, mais l’écart s’était sensiblement réduit. Il termine seizième et manque les points pour une place. A un moment donné, il était à un dixième d’Oettl qui termine quinzième.

Sa place ne me chagrine pas mais je ne suis pas non plus spécialement content parce que je n’ai pas vu un Livio qui avait la hargne. Je n’ai pas vu un Livio qui s’est battu pour les points, un Livio Loi qui avait envie de se battre avec les meilleurs pilotes du monde. Je suis certain qu’avec la hargne, il serait venu à bout d’Oettl.

C‘est vrai que dès le début, il a eu quelques soucis avec la moto qui bougeait énormément, mais malgré tout, j’aurais aimé qu’il dépasse un peu sa limite pour signer un bon chrono en qualifications, battre l’Allemand en course et prendre un nouveau point en Championnat du Monde.

Je lui ai dit après la course que le fait qu’il termine cinquième ou vingt-sixième, cette saison, n’a aucune influence sur mon approche mais quand je vois qu’il ne se donne pas à 110%, je suis déçu et c’était le cas en France. Il est dans une phase d’apprentissage et je pense que c’est un énorme talent mais au Mans, il n’a roulé que sur son talent alors qu’à Jerez, il avait roulé avec son talent et sa hargne ».

Quoi qu’il en soit, le Belge recevra une nouvelle chance de séduire ses fans et son team, ce week-end, au Mugello où, dans sa courte carrière, il a d’ailleurs déjà remporté une course.

« Il y a deux ans, j’ai gagné une course de la Moriwaki Cup au Mugello. Je connais donc le circuit, même s’il sera forcément différent au guidon d’une Moto3. Au Mans, nous avons eu un problème de pneu en qualification, ce qu’il faudra éviter ce week-end en Italie. Je dois me qualifier dans le top quinze si je veux atteindre mon objectif de retrouver une place dans les points à l’arrivée de la course ».

La hargne de Livio Loi sera-t-elle de retour au Mugello ? Réponse dès vendredi.

Citation :: Formule 1
Pirelli fait volte-face : pas de nouveaux pneus au Canada !

Dernier rebondissement dans le dossier des nouveaux pneumatiques prévus pour le Grand Prix du Canada, le week-end prochain, sur le Circuit Gilles-Villeneuve de Montréal.

Ces gommes, testées dans le plus grand secret avec Mercedes au Circuit de Catalunya, ne seront tout simplement pas introduites. Les équipes les testeront uniquement lors des deux séances d’essais libres du vendredi.

Chaque formation recevra deux trains de ce nouveau pneumatique afin de pouvoir l’évaluer dans des conditions représentatives, avec la perspective de l’introduire à partir du Grand Prix suivant, en Grande-Bretagne, à la fin du mois de juin.

Citation :: Formule 1
McLaren constate des progrès

McLaren a noté des progrès lors du récent Grand Prix de Monaco. Pour la première fois de la saison, l’équipe est parvenue à placer ses deux voitures en Q3, et ses pilotes ont livré une course très compétitive au lendemain des qualifications, inscrivant huit points au total.

La performance d’ensemble aurait encore pu être meilleure si Sergio Pérez n’avait pas dû abandonner en fin de course alors qu’il pointait au sixième rang.

"Nous aurions dû inscrire plus de points que ça, mais nous avons malgré tout un peu progressé", a déclaré Martin Whitmarsh, le team principal de McLaren, à Autosport.

"La chose intéressante à retenir de ce week-end de course, c’est que nous disposions d’une assez bonne stabilité au freinage, et d’un niveau correct de traction, deux domaines dans lesquels nous étions à la peine jusque-là. Nous ne sommes pas encore suffisamment compétitifs, mais nous faisons des progrès et la voiture était assez bien équilibrée. Nous ne relâcherons pas nos efforts tant que nous ne serons pas plus compétitifs."

Citation :: Formule 1
Force India tire la sonnette d’alarme

Vijay Mallya, team principal de Force India, estime que la F1 court le risque de perdre les plus petites écuries du plateau si elle ne convient pas rapidement de nouvelles réductions des coûts.

Les coûts augmenteront sensiblement à partir de la saison prochaine, principalement en raison du passage au V6 turbo, deux fois plus cher que le V8 actuel.

"L’augmentation des coûts à partir de 2014 est naturellement une source d’inquiétude, a déclaré Mallya au site officiel de la Formule 1. Plutôt que de réduire les coûts, une ou deux équipes ont décidé que gagner à n’importe quel prix était plus important que la pérennité du sport. Il n’y a aucune restriction au niveau des dépenses et les coûts ne font qu’augmenter."

"Si certaines personnes ne veulent avoir que trois ou quatre équipes en Formule 1 qui aligneraient chacune trois voitures, alors il faut poursuivre sur cette voie… Mais je pense que la Formule 1 a aussi besoin des petites équipes indépendantes. Tout le monde devrait agir dans l’intérêt commun, les gens ne devraient pas agir dans leur seul intérêt."

"La FIA et la FOTA, quand elles avaient encore du pouvoir, avaient compris que nous avions besoin de réduire les coûts en Formule 1. Je pense qu’il est nécessaire que tous les acteurs du sport se retrouvent autour d’une table afin de trouver une solution viable."