[Sports Automobile] Sujet Général (2)

Sujet: [Sports Automobile] Sujet Général (2) Jeu 28 Mar 2013 - 15:31

Rappel du premier message :

Y'a-til des fans de formule 1, rallye, moto gp......

Parlons en ici

Citation :: Moto
Redding, Kallio, Kalex/KTM l’analyse du Qatar de Michael Bartholemy

A Gosselies, on se doute que c’est avec le sourire que Marc van der Straten, le propriétaire de l’écurie VDS, a accueilli Michael Bartholemy, son team manager, à son retour du Qatar.

Tout au long de l’hiver, le Belge n’a jamais caché les ambitions qu’il nourrissait pour Scott Redding et en annonçant d’entrée de jeu qu’ils allaient se battre pour le titre de Champion du Monde, une certaine pression s’était indéniablement installée sur les épaules de l’équipe.

Annoncer ses ambitions et les concrétiser étant deux choses bien différentes, lorsqu’à l’issue de la course, Redding empochait les 20 points de la seconde place après s’être battu jusqu’au dernier virage avec Pol Espargaro, on se doute que ce fut un véritable soulagement pour toute l’équipe VDS.

Nous avons donc passé en revue ce week-end fructueux en compagnie de l’ancien team manager de Kawasaki en Grand Prix.

GPi : Michael, avec Scott Redding, vous aviez annoncé que vous seriez devant et vous l’avez été. Un week-end parfait ?

Non seulement il a été là en course, mais il a également montré tout le week-end qu’il faudrait compter avec lui en étant dans le top 4 à chaque sortie. Nous avons bien préparé la moto pour la course et pas seulement pour aller vite sur un tour même si c’est un peu dommage qu’en fin de séance qualificative, Pol Espargaro l’ait délogé de la première ligne.

Le dimanche, pour moi, c’est une des meilleures courses de la carrière de Scott. Il n’a rien lâché et il n’a pas offert un millimètre à son rival. Il a été impressionnant.

La nuit précédente, je n’avais pas bien dormi car dire que vous êtes un des candidats à la victoire c’est une chose mais concrétiser vos paroles en course en est une autre. Et puis, statistiquement nous n’avions jamais obtenus de tout bon résultat au Qatar. Mais cette année, le rythme des deux pilotes devant était impressionnant car ils ont tout de même mis 20 secondes aux pilotes qui se battaient pour la quatrième place. Je suis donc très satisfait !

GPi : Mika Kallio était un peu déçu, vous, vous étiez contents.

Effectivement, Mika était un peu déçu mais nous, en tant que team, nous ne pouvions qu’être contents. On clôture le premier Grand Prix sur une deuxième et une cinquième place, on ramène beaucoup de points et nous sommes premier team au classement par équipe.

Quoi qu’il en soit, honnêtement, même s’il n’avait pas eu ses deux accrochages, je pense que ça aurait été dur pour lui de soutenir le rythme des trois premiers.

Il aurait peut-être pu terminer quatrième mais au-delà, je ne pense pas. Je suis donc content de sa performance, aussi parce qu’il a fait du bon boulot tout au long de ces quatre journées.

GPi : A Jerez, Livio Loi va faire son entrée en scène au guidon d’une Kalex KTM. Au Qatar, celle de Folger a semblé un peu en deçà des KTM officielles. Petite pointe d’inquiétude vis-à-vis de la moto ?

Non, pas du tout parce que, ok, je ne suis pas la personne qui travaille dans l’équipe de Jonas mais je pense que la Kalex n’était pas en dessous des KTM officielles.

Je pense surtout que chez Aspar, ils étaient à côté de la plaque avec le pignon. Dans la partie sinueuse, Folger était capable de revenir mais en revanche, dans la ligne droite et la grande courbe rapide, il se faisait manger tout cru. Je crois donc que le braquet n’était pas top.

La puissance des KTM ne me fait pas peur, je ne pense pas qu’à l’heure actuelle, elles soient meilleures que notre machine.

Et puis, il faut être réaliste, les quatre pilotes sur la KTM, ce sont quatre tops pilotes. Sur la Kalex, il y a Folger qui est un top pilote mais il n’y en a pas trois autres.

GPi : Le moteur de votre Kalex, c’est le même que celui de la moto de Viñales (usine) ou plutôt le même que celui de la moto d’Ana Carrasco (privée) ?

La moto de Carrasco est une moto compétition client. Pour en avoir discuté au Qatar avec Piet Beirer, le patron du sport chez KTM, je sais que les moteurs qui sortent de l’usine, sont les mêmes pour la Kalex que ceux des machines officielles et c’est d’ailleurs une obligation contractuelle pour le constructeur autrichien. Après ça, là où il peut y avoir une différence, c’est au niveau de l’électronique. Lorsqu’une marque développe un moteur, ses pilotes ont accès à 100% des datas alors qu’en tant que client, tu as peut-être accès à 30% de ces données.

En résumé, s’il doit y avoir une différence, c’est là qu’elle pourrait se marquer mais c’est à confirmer. Aujourd’hui, je ne peux pas dire que cette différence existe ».

Citation :: Formule 1
Pic privé d’essais libres demain matin

Caterham a confirmé que Charles Pic cédera le volant de sa CT01 au Chinois Ma Qing Hua pour la première séance d’essais libres du Grand Prix de Chine, ce vendredi matin.

Il s’agira de la cinquième session à laquelle prendra part Ma, la première sur ses terres, après avoir piloté la HRT en essais libres en Italie, à Singapour, à Abou Dhabi et aux Etats-Unis l’an dernier.

Le week-end prochain, à Bahreïn, ce sera au tour de Giedo van der Garde de faire l’impasse sur la première séance d'essais libres du vendredi matin, cette fois-ci au profit de l’Américain Alexander Rossi.

Citation :: Formule 1
Schumacher devient ambassadeur pour Mercedes

Mercedes-Benz a annoncé ce jeudi que son ancien pilote de Formule 1 Michael Schumacher était son nouvel ambassadeur.

Outre représenter la marque à travers le monde, le septuple Champion du monde participera également au développement des systèmes de sécurité et de confort des Mercedes de série.

"Le futur m’intéresse beaucoup plus que le présent et le passé, a indiqué Schumacher. Durant ma carrière en F1, j’ai toujours été animé par la conviction que vous ne pouviez pas vous reposer sur vos lauriers, mais que vous deviez constamment chercher à vous améliorer."

Citation :: Formule 1
Red Bull n’utilisera plus de consignes

Le team principal de Red Bull, Christian Horner, a confirmé que sa formation n’utiliserait plus de consignes d’équipe en Formule 1 à partir de maintenant.

Dietrich Mateschitz, le grand patron de Red Bull, n’a pas apprécié toute la publicité négative suscitée par le refus de Sebastian Vettel de maintenir sa position derrière son équipier Mark Webber en Malaisie.

"Je me suis entretenu avec Dietrich et nous avons convenu que Red Bull n’était pas fan des consignes d’équipe. Par conséquent, nous ne donnerons plus de consignes en fin de course. Toutefois, nous attendons de nos pilotes qu’ils agissent selon les informations que leur donnera l’équipe."

Et Horner de conclure : "J’attends de nos pilotes qu’ils agissent dans les meilleurs intérêts de l’équipe car c’est pourquoi nous les avons engagés – pas seulement pour courir pour eux-mêmes mais pour courir et respecter les intérêts de l’équipe."

Citation :: Formule 1
Hill : La F1 pourrait "envenimer les choses" à Bahreïn

Alors que tous les yeux sont rivés vers le Grand Prix de Chine qui aura lieu ce week-end, certains abordent le délicat sujet de Bahreïn, à l’image de l’ancien pilote de F1 Damon Hill.

La Formule 1 se rendra sur le circuit de Sakhir la semaine prochaine, directement après le rendez-vous de Shanghai, pour la course la plus controversée du calendrier. Les tensions ne semblent pas complètement apaisées dans le royaume insulaire et le Britannique juge que l’implication politique du Grand Prix devrait être tirée au clair par la FIA.

"Je pense que l’approche de Jean [Todt, président de la FIA, ndlr] est de ne rien dire, parce que sinon cela devient politique, a déclaré le Champion du monde 1996. Je crois que c’est une erreur, car en réalité c’est politique, c’est utilisé : le sport est perçu comme étant utilisé par sa participation dans l’économie et dans la réputation du pays."

"Il n’a rien dit qui aurait permis au sport de prendre de la distance avec les choses qu’il trouverait désagréables et bouleversantes, ce que tout le monde voudrait vraiment faire en F1, je crois."

"Je pense qu’une vaste majorité des personnes de la Formule 1 souhaiterait dire : "Nous ne voulons pas venir ici et envenimer les choses pour les gens. Nous voulons que vous profitiez de la F1, nous pensons qu’elle a beaucoup de choses positives à offrir, mais, s’il vous plaît, en notre nom, ne rassembler pas les gens pour les brutaliser". Je ne vois pas en quoi c’est politique. C’est davantage éthique que politique."

Human Rights Watch (HRW) a indiqué cette semaine que des policiers en civil auraient perquisitionné des villes proches du circuit de Sakhir et arrêté une vingtaine de personnes qui auraient remis en cause la réforme bahreïnie. Pour Hill, il faut avant tout déterminé l’effet que peut avoir le Grand Prix sur ces agissements.

"La question est de savoir si, oui ou non, la Formule 1, en se rendant à Bahreïn, va activer ou favoriser la répression brutale des gens, a ajouté le Britannique. Ce qui se passe à Bahreïn, ce ne sont pas mes affaires à bien des égards, mais cela le devient si je suis impliqué dans le sport."

"L’année dernière, j’avais déjà donné mon avis sur cet évènement et la FIA devait s’assurer que le Grand Prix n’était pas détourné pour les mauvaises raisons. Pour être honnête, je ne suis pas entièrement sûr qu’ils aient tiré ce point au clair", a-t-il conclu.

Citation :: Formule 1
Alonso fait l’éloge de Massa

Fernando Alonso a tenu à souligner le regain de forme affiché par son équipier Felipe Massa, ce jeudi, dans le paddock de Shanghai.

Le double Champion du monde espagnol a été battu par Massa lors des quatre dernières séances qualificatives, ce qui ne lui était plus arrivé depuis six ans, lorsqu'il courait pour McLaren aux côtés de Lewis Hamilton.

"Il fait un travail fantastique, il pilote à 100%, a déclaré Alonso. Il fait vraiment du bon boulot. J’espère toutefois parvenir à le battre quelques fois en qualifications cette année et, si j’y parviens, cela voudra dire que j’aurai réalisé un tour extraordinaire."

Alonso n’a jamais été battu cinq fois d’affilée par un équipier en qualifications. La séance de samedi promet donc d’être intéressante à ce niveau-là.

Citation :: Moto
Jarvis : « Jorge Lorenzo est réglé comme une pendule »

A Doha, Jorge Lorenzo s’est imposé et s’est montré intraitable devant les Yeux de Lin Jarvis, le Directeur exécutif de Yamaha Racing.

Si Jarvis s’est montré nerveux avant la course, il confessait qu’après les deux premiers virages, il n’avait déjà plus beaucoup de doutes quant aux chances de Lorenzo de s’imposer : « Jorge n'est pas vraiment une surprise » confie-t-il, « mais vous êtes toujours nerveux au cas où quelque chose se passerait mal. Il est sorti indemne des deux premiers virages et j'ai pensé que c’était bon parce que je savais que son rythme de course était vraiment élevé ».

Cette saison, on a pu répéter que le management de Yamaha, dont Jarvis fait partie, s’était opposé à la volonté des commerciaux d’Iwata de voir revenir Valentino Rossi chez eux. Il ne faut probablement y voir aucune rancœur ou motivation personnelle mais simplement l’expression du fait qu’avec Lorenzo, comme il l’a répété à MCN, Jarvis était convaincu de déjà disposer d’une bête de course.

« Le fait est que Jorge est une machine à gagner. Quand il dans le coup, il est réglé comme une pendule et il est extrêmement rapide. Je ne l'ai pas vu commettre une seule erreur alors qu’il a continué à augmenter son avantage. C’est ce qui le rend si difficile à battre pour les autres ».

Citation :: Moto
Dovizioso se souvient de Marco Simoncelli

Radio DeeJay, en Italie, est une radio qui se passionne pour le MotoGP et les stars italiennes de la discipline y sont très régulièrement conviées.

Cette semaine, c’était le tour d’Andrea Dovizioso de venir parler de son expérience chez Ducati et de ses espoirs à propos de sa saison.

Mais l’Italien n’a pas parlé que de sa Desmosedici puisqu’il sera un des parrains de la dernière opération de la Fondation Marco Simoncelli (voir ici).

L’occasion était donc belle pour Pasquale Di Molfetta, l'animateur de l'émission 'DeeJay Chiama Italia', de demander à Dovi de revenir sur le lien qui l’unissait à Super Sic.

« Nous nous sommes connus que j’avais 7 ans et lui 6 et nous avons grandi ensemble. Nous avons couru dans les mêmes catégories et nous avons roulé sur les mêmes motos.

Lorsqu’il est arrivé en mini moto, sa stature n’était pas impressionnante mais en revanche, il avait déjà la mentalité très agressive dans les bagarres en piste. Par la suite, il est devenu un géant et il s’est montré encore plus agressif.

Je me suis toujours pris la tête avec lui parce que nous avions deux façons de piloter complètement opposée et nous en sommes même arrivé à avoir de grosses disputes mais nos bagarres ont toujours été belles parce que nous nous sommes toujours respectés.

Parfois, avec la pression médiatique, nous en arrivions même à dire des choses qu’on ne pensait pas mais j’ai toujours vu en lui une bonne personne.

Même si nous n’avons jamais été de vrais amis au point d’aller manger une pizza ensemble, j’ai toujours vu en lui cette personne ».

Citation :: Portugal: Sordo a pris l'ascendant

Dani Sordo a réalisé le meilleur chrono des qualifications du rallye du Portugal disputées ce jeudi. L'Espagnol a du coup eu l'honneur de choisir sa position de départ pour la première étape qui débutera vendredi peu avant 9 heures. Le pilote Citroën a opté pour la 13e place, soit la dernière du groupe de tête. "Ça n'a pas été une décision difficile. Les routes vont rester sèches et la 13e place est tout simplement la meilleure position pour s'élancer", a t-il déclaré. En s'élançant tardivement, Sordo entend profiter du balayage de la piste par les premiers concurrents. Deuxième des qualifications, Sébastien Ogier a opté pour le même raisonnement et partira 12e, juste devant son coéquipier Jari-Matti Latvala

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Citation :: Formule 1 - Grand Prix de Bahreïn
Hill : La F1 pourrait "envenimer les choses" à Bahreïn

Alors que tous les yeux sont rivés vers le Grand Prix de Chine qui aura lieu ce week-end, certains abordent le délicat sujet de Bahreïn, à l’image de l’ancien pilote de F1 Damon Hill.

La Formule 1 se rendra sur le circuit de Sakhir la semaine prochaine, directement après le rendez-vous de Shanghai, pour la course la plus controversée du calendrier. Les tensions ne semblent pas complètement apaisées dans le royaume insulaire et le Britannique juge que l’implication politique du Grand Prix devrait être tirée au clair par la FIA.

"Je pense que l’approche de Jean [Todt, président de la FIA, ndlr] est de ne rien dire, parce que sinon cela devient politique, a déclaré le Champion du monde 1996. Je crois que c’est une erreur, car en réalité c’est politique, c’est utilisé : le sport est perçu comme étant utilisé par sa participation dans l’économie et dans la réputation du pays."

"Il n’a rien dit qui aurait permis au sport de prendre de la distance avec les choses qu’il trouverait désagréables et bouleversantes, ce que tout le monde voudrait vraiment faire en F1, je crois."

"Je pense qu’une vaste majorité des personnes de la Formule 1 souhaiterait dire : "Nous ne voulons pas venir ici et envenimer les choses pour les gens. Nous voulons que vous profitiez de la F1, nous pensons qu’elle a beaucoup de choses positives à offrir, mais, s’il vous plaît, en notre nom, ne rassembler pas les gens pour les brutaliser". Je ne vois pas en quoi c’est politique. C’est davantage éthique que politique."

Human Rights Watch (HRW) a indiqué cette semaine que des policiers en civil auraient perquisitionné des villes proches du circuit de Sakhir et arrêté une vingtaine de personnes qui auraient remis en cause la réforme bahreïnie. Pour Hill, il faut avant tout déterminé l’effet que peut avoir le Grand Prix sur ces agissements.

"La question est de savoir si, oui ou non, la Formule 1, en se rendant à Bahreïn, va activer ou favoriser la répression brutale des gens, a ajouté le Britannique. Ce qui se passe à Bahreïn, ce ne sont pas mes affaires à bien des égards, mais cela le devient si je suis impliqué dans le sport."

"L’année dernière, j’avais déjà donné mon avis sur cet évènement et la FIA devait s’assurer que le Grand Prix n’était pas détourné pour les mauvaises raisons. Pour être honnête, je ne suis pas entièrement sûr qu’ils aient tiré ce point au clair", a-t-il conclu.

Citation :: Formule 1 - Grand Prix de Chine
Le circuit à la loupe

F1i

Le circuit de Shanghai est un véritable symbole de démesure à la chinoise. L’architecture des tribunes y est impressionnante et les moyens dégagés pour la construction de la piste en 2004 avaient atteint les 459 millions de dollars (soit plus de 351 millions d’euros).

Dessiné par Hermann Tilke, ce tracé a été établi au-dessus d’un marais, comme c’est le cas à Sepang en Malaisie, où certains se plaindraient que le bitume s’enfonce peu à peu. Mais le concepteur allemand, également auteur du circuit malais inauguré en 1999, semblait avoir appris de ses erreurs au moment d’aborder le projet chinois. Il a ainsi proposé la création d’une gigantesque plateforme flottante sur laquelle repose aujourd’hui la piste et les tribunes. Et pour soutenir cette plaque géante, pas moins de 40.000 barres d’acier renforcé ont été enfouies sous terre.

Quant au paddock, Mark Webber résume très bien la démesure : "Le paddock est tellement énorme que vous avez besoin de savoir où l’hospitalité de votre équipe se trouve. Sinon, vous pouvez vous perdre !" L’endroit est en effet constitué d’un grand dédale de maisonnettes à la chinoise, parfois sur pilotis, mais presque toutes identiques. On peut aisément les visualiser au nord de la ligne de départ et d’arrivée sur le plan ci-dessus.

Longues lignes droites et épingles serrées : tous les éléments caractéristiques de la plupart des créations de Tilke s’y retrouvent mais poussés à l’extrême. Une ligne droite de quelque 1,3 kilomètre, la plus longue du calendrier, est une autre preuve de la démesure de ce circuit moderne. C’est là, entre les virages T13 et T14, que les monoplaces atteignent la vitesse maximale sur ce tracé, soit 326,1 km/h, avec l’aide de la zone de DRS qui couvre les deux tiers de cet axe interminable.

"J'aime bien le profil du circuit, il présente quelques beaux challenges dans les virages au rayon étendu et dans les virages un peu relevés, explique Romain Grosjean qui a inscrit les tous premiers points de sa carrière à Shanghai l’an dernier. Il propose plus de virages lents que les deux précédents circuits (Albert Park et Sepang) et il y a aussi une grande ligne droite. Largement de quoi nous occuper !"

Il y a donc à boire et à manger parmi les 16 courbes (neuf à droites et sept à gauches). On dénombre notamment cinq virages lents, dont le premier enchaînement (T1, T2 et T3) en forme d’escargot qui ne cesse de se refermer sur lui-même, à l’aveugle, et qui constitue un vrai challenge pour les pilotes au départ.

"Le secteur intermédiaire est le plus agréable (T7, T8, T9 et T10, ndlr), juge Webber. Le long gauche, le rapide droit et puis le double gauche sont très amusants et valent la peine d’y conduire. La voiture se comporte vraiment comme une F1 à cet endroit."

Le tracé de Shanghai est donc très varié, un peu à l’image du circuit de Sepang, à ceci près que les conditions climatiques y sont bien moins éprouvantes pour les pilotes et les monoplaces, ce qui n’est pas du luxe.

Consultez la vidéo ci-dessous pour embarquer pour un tour du circuit chinois avec les explications en français de Sébastien Buemi, pilote réserve de l’équipe Red Bull, depuis le simulateur de Milton Keynes :

Citation :: Formule 1 - Grand Prix de Malaisie
Red Bull revient sur son arrêt au stand record

La semaine dernière, l’écurie Red Bull annonçait avoir battu le record de l’arrêt au stand le plus rapide lors du dernier Grand Prix de Malaisie. L’occasion de revenir avec le champion du monde des constructeurs sur le travail d’équipe dans les stands.

Pour bien se rendre compte de la qualité d’un pitstop, il faut prendre un peu de distance. De l’intérieur, vous ne verriez que votre travail et n’auriez pas le temps de vérifier si tout marche comme prévu du côté de vos collègues.

"On ne peut pas estimer le temps qu’on a mis au dixième près, indique Ole Schack, patron des mécanos de l’écurie Red Bull, mais on sait tout de suite si tout s’est bien passé. C’est quelque chose qu’on entend plus qu’on le voit. Quand tous les sons sont synchros, ça veut dire que tout le monde a fait son job en même temps."

Comme rapporté la semaine dernière (cliquez ici pour lire notre article), l’équipe autrichienne a annoncé avoir battu un nouveau record : celui de l’arrêt au stand le plus rapide. C’était au Grand Prix de Malaisie et le deuxième arrêt de Mark Webber avait été chronométré en 2,05 secondes. S’il s’agit là d’un record informel, nul doute que ce temps sera désormais la référence, la nouvelle limite à repousser.

"Tout le monde cherche à s’améliorer, tout le temps, raconte Schack, les ingénieurs avec le développement de la voiture et les équipements, les mécanos avec l’entraînement et l’amélioration des temps de réaction, mais aussi les pilotes qui doivent repartir le plus vite possible. C’est un effort collectif et les derniers chronos montrent que c’est du travail bien fait".

Quelle est la limite, donc ? "Je ne pense pas qu’il soit possible un jour d’atteindre un temps d’une seconde, mais on approche de la perfection pour ce qui est de la rapidité à changer les quatre roues d’une voiture."

De plus en plus rare avec le rapprochement des performances, le saint Graal pour les mécaniciens est de réussir à grappiller une place grâce à un pitstop particulièrement rapide. Ce n’est pas tant une quête de record qu’une recherche d’efficacité et de constance, comme l’explique Ole Schack : "C’est toujours sympa de faire des pitstops parfaits mais en F1 comme dans les autres sports, on recherche de la régularité dans les performances. On veut toujours être les plus rapides mais ce qui nous a donné le plus de satisfaction en Malaisie, c’est d’avoir été capables d’enchaîner les grosses performances lors des arrêts au stand."

Voilà qui explique pourquoi l’écurie a sobrement fêté ce record en y voyant… une invitation à se remettre au travail

!

Citation :: Moto
Andrea Iannone va découvrir Laguna Seca avec une Panigale

La saison dernière, avant le Grand Prix de Laguna Seca, Stefan Bradl avait eu l'occasion de découvrir la piste américaine afin de se familiariser avec un tracé sur lequel les catégories inférieures ne font pas étape.

En 2013, ce sera au tour d’Andrea Iannone de se rendre en mission d’exploration, en Californie.

En effet, c’est GPOne qui vient de nous informer que l’Italien y ferait étape lundi prochain, juste avant de se rendre à Austin.

Il n’aura toutefois pas l’occasion de tester une Desmosedici puisque c’est au guidon d’une Panigale qu’il effectuera ce test d’un jour.

Citation :: Danilo et Arciero, ‘wild-card’ au Grand Prix de France

L’information n'est pas neuve, mais elle est maintenant officiellement confirmée, Jules Danilo et Christophe Arciero seront Wild-Card au Grand prix de France.

Jules Danilo, second de la première manche du Championnat de France derrière Livio Loi, retrouvera le Belge dont il partagera l’équipe le temps d’une course.

En effet, c’est en tant que pilote Marc VDS que Jules Danilo disputera le Grand Prix de France en Championnat du Monde Moto3. Il disposera d’une Kalex KTM

De son côté Christophe Arciero disposera de la Suter Honda du team ARC.

Citation :: Mercedes: De nouvelles fonctions pour Schumacher

Michael Schumacher reste chez Mercedes. Remplacé en fin de saison dernière par Lewis Hamilton, le septuple champion du monde, qui a pris sa retraite sportive, aura désormais de nouvelles fonctions au sein de la marque à l’Étoile. L'Allemand âgé de 43 ans a annoncé ce jeudi devenir ambassadeur de Mercedes et sera également impliqué dans le développement de systèmes d'aides au pilotage afin d'améliorer la sécurité routière. "Pendant ma carrière en Formule 1, j'ai toujours pensé que vous ne devez pas vous permettre de vous reposer sur vos lauriers, mais qu'il faut en permanence essayer de vous améliorer. Ce faisant, j'ai très souvent pu compter sur l'aide de toutes les technologies qui s'offraient à moi dans la voiture et de les utiliser à mon avantage. C'est pourquoi je suis partisan des systèmes d'aide à la conduite tant sur les voitures de course que sur celles de route", a déclaré Schumacher.

Citation :: ormule 1 - Grand Prix de Chine
Grosjean dans l’expectative

F1i

Romain Grosjean est impatient de disputer les deux premières séances d’essais libres de ce Grand Prix de Chine. Celles-ci lui permettront de découvrir le niveau de forme de son écurie Lotus pour ce troisième rendez-vous de la saison.

L’équipe dirigée par Eric Boullier a soufflé le chaud et le froid lors des deux premiers Grands Prix, avec sa victoire australienne et sa contre-performance malaise.

"Il est difficile de se prononcer tant que nous n’avons pas pris la piste, a répondu Grosjean quand il a été interrogé sur le niveau de compétitivité de Lotus. Nous avons vu Kimi gagner en Australie, ce qui était bien pour l’équipe. Ensuite, en Malaisie, nous avons réalisé une bonne course lorsque la piste a commencé à sécher."

"Nous savons que nous ne sommes pas très rapides quand il pleut, mais il devrait faire sec ici durant tout le week-end, ce qui est une bonne chose. Nous arrivons avec quelques nouveautés, et j’aurai le nouvel échappement dont disposait Kimi à Kuala Lumpur. Les choses se présentent donc bien et je suis impatient d’entamer ce Grand Prix."

Grosjean garde de bons souvenirs du tracé de Shanghai. C’est ici qu’il a inscrit ses premiers points en Formule 1 l’année dernière. Il avait terminé sixième. "En effet, et j’espère en marquer encore plus cette année", a-t-il conclu.

Citation :: Moto
Lorenzo : « avec Rossi, nous n’étions pas ennemis et nous ne sommes pas amis »

Au moment où Valentino Rossi a quitté Yamaha, on ne peut pas dire que la relation qu’il entretenait avec Jorge Lorenzo était des plus cordiales.

A ce sujet, Rossi a déjà eu l’occasion de rappeler que son animosité concernait avant tout Yamaha qui lui avait imposé un équipier aussi fort et pas Lorenzo lui-même.

A l’issue de la course, Eurosport Italie a demandé à Lorenzo quel était l’état des relations avec son équipier et ses déclarations ne laissent planer aucun doute quant à la capacité des deux hommes à s’entendre pour faire gagner le projet d’Iwata.

Certes, il n’a pas été jusqu’à dire que Rossi était devenu son ami mais finalement, est-ce bien là ce qu’on attend d’un binôme de ce niveau ?

« Nous avons grandi, nous avons certainement évolué au cours des dernières années et maintenant nous pouvons travailler ensemble, en équipe, mais parler d'amitié c’est un terme un peu fort.

Valentino et moi n’étions pas des ennemis avant et nous ne sommes pas des amis maintenant. Si on considère notre niveau de compétitivité et notre volonté énorme de gagner, nous ne pouvons pas être amis, du moins tant que nous sommes pilotes de course.

Mais ça ne veut pas dire que nous ne nous respectons pas et que nous ne nous apprécions pas. Avant, notre égo et notre orgueil étaient probablement trop grands mais maintenant, il est clair pour tout le monde que nous nous respectons et que nous nous apprécions l'un l'autre ».

Après ce premier Grand Prix qui aura vu la domination de Marquez sur Pedrosa, nous aurions été curieux qu’ils posent les mêmes questions au vice-champion du monde.

Citation :: GP Chine-Libres 2: Les Ferrari se montrent

Felipe Massa a signé vendredi le meilleur chrono des libres 2 du Grand Prix de Chine, en 1'35"340. Le Brésilien devance Kimi Räikkönen (Lotus) à 0"152 et son coéquipier chez Ferrari, Fernando Alonso, à 0"415. Les Red Bull terminent 4e et 10e, avec Mark Webber à 0"752 et Sebastian Vettel à 1"451. Romain Grosjean (Lotus) est 12e à 1"623, Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) 15e à 2"787, Jules Bianchi (Marussia) 19e à 3"385 et Charles Pic (Marussia) 21e à 4"474.

Citation :: GP Chine-Libres 1: Mercedes devant Red Bull

Les deux Mercedes ont réalisé les deux meilleurs temps de la première séance d'essais libres du Grand Prix de Chine, dans la nuit de jeudi à vendredi. Nico Rosberg (1'36"717) a terminé devant Lewis Hamilton (+0"454). Suivent les Red Bull de Mark Webber (+0"941) et Sebastian Vettel (+1"225), puis la Ferrari de Fernando Alonso (+1"248). Romain Grosjean (Lotus) a pris le neuvième temps à 1"681, Jean-Eric Vergne (Toro ROsso) le 12e à 2"340 et Jules Bianchi (Marussia) le 19e à 5"249. Charles Pic (Caterham) n'est pas sorti, laissant une exposition au local Ma Qing Hua, 22e et dernier chrono à 6"828.

Citation :: Portugal-ES1: Ogier déjà devant

Il se disait incertain jusqu'à la veille du départ. Sébastien Ogier, grippé en début de semaine et toujours affaibli, a visiblement retrouvé des forces au volant de sa Polo WRC. Le Gapençais, déjà deuxième de la session de qualification la veille, a signé vendredi matin le meilleur temps de la première spéciale du rallye du Portugal. Le Français, successeur annoncé de Sébastien Loeb, a devancé de quatre secondes le Norvégien Mads Ostberg (Ford) et de plus de huit secondes le Finlandais Mikko Hirvonen (Citroën). Autant dire que le leader du championnat du monde est plutôt bien parti...

Citation :: Formule 1 - Grand Prix de Chine
L’optimisme gagne McLaren

Après avoir réalisé son pire début de saison en 13 ans, McLaren semble reprendre peu à peu des couleurs. Les évolutions introduites par l’équipe ce vendredi à Shanghai donnent en effet pleine satisfaction.

"Les signes sont encourageants mais nous devons encore parcourir en revue beaucoup de données. Si nous nous basons sur les réactions des pilotes et les temps au tour, alors c’était un vendredi positif", a indiqué le directeur sportif de McLaren, Sam Michael.

Les gris s’attendent à retrouver les premières places à compter du Grand Prix d’Espagne, où ils introduiront un important package de nouveautés sur la MP4-28.

"Nous sommes en train de remonter la pente, mais cela prend toujours du temps. Je pense que cela nous prendra encore deux courses, et que nous serons réellement dans le coup à partir de Barcelone, a ajouté Michael. Nous ne projetions pas de terminer neuvièmes à Melbourne, même avec tous les changements que nous avons opérés sur la voiture durant l’hiver, mais nous sommes en train de nous reprendre."

Citation :: Formule 1 - Grand Prix de Chine
Vergne satisfait de sa journée

F1i

Douzième et quinzième des deux séances d’essais libres du jour, Jean-Eric Vergne est plutôt satisfait de sa journée de vendredi à Shanghai.

"L’année dernière, le week-end chinois n’avait pas très bien débuté pour nous, je peux donc dire que nous avons réalisé une bien meilleure entrée en matière cette fois-ci", a-t-il confié.

"Daniel [Ricciardo] et moi étions sur des programmes un peu différents aujourd’hui. Nous avions beaucoup de choses à tester, il était donc logique de se partager la charge de travail. Nous allons maintenant analyser les données collectées par les deux voitures afin de définir la meilleure solution de réglages pour demain. Je suis convaincu que nous pouvons hausser notre rythme sur ce circuit."

A l’instar de nombreux pilotes, Vergne s’attend à souffrir d’une usure excessive des pneus Pirelli sur le circuit de Shanghai ce week-end.

"Comme prévu, on dirait que les pneumatiques vont nous donner la vie dure, en particulier les tendres, mais tout le monde est dans le même bateau. Cela ne m’inquiète donc pas de trop", a-t-il conclu.

Citation :: Portugal-ES2: Ostberg contre-attaque

Devancé par Sébastien Ogier lors de la première spéciale du jour, Mads Ostberg a pris sa revanche sur le Français sur les 18,32 kilomètres de la deuxième spéciale du rallye du Portugal. Le Norvégien, qui a collé 7"9 à Ogier et 9"7 au Belge Thierry Neuville (Ford), en profite pour se hisser, au volant de sa Ford, en tête du classement général avec près de quatre secondes d'avance sur le leader du championnat du monde. Mikko Hirvonen (Citroën) conserve sa troisième place provisoire mais se prépare à un duel avec Jari-Matti Latvala, son ancien coéquipier chez Ford aujourd'hui au volant d'une Volkswagen Polo WRC comme Ogier.

Citation :: Formule 1
Horner : Vettel n’a pas "sapé" mon autorité

Le team principal de Red Bull, Christian Horner, a démenti que Sebastian Vettel avait "sapé" son autorité en choisissant de ne pas respecter les consignes qu’il avait reçues en Malaisie.

"Durant cette course, il n’a pas fait ce que je lui demandais. Etais-je heureux ? Non. S’est-il excusé ? Oui. A-t-il appris la leçon ? Oui. Le refera-t-il à nouveau ? Il s’est expliqué hier, mais il y a un passé entre nos deux pilotes", a déclaré Horner en conférence de presse, ce vendredi, à Shanghai.

"Ce n’est pas quelque chose de nouveau, cela existe depuis quatre ou cinq ans. Cela étant, il s’agit de l’un des partenariats qui a obtenu le plus de résultats dans l’histoire de la Formule 1."

"Est-ce que mon autorité est sapée ? Je ne pense pas. Je dirige cette équipe depuis ses débuts en F1. Durant cette période, nous avons conquis trois titres mondiaux. Il y a eu des hauts et des bas sur notre route mais l’équipe est toujours allée de l’avant. Je ne pense pas un seul instant que Seb pense être la personne qui dirige l’équipe. Il sait qu’il est notre employé et il sait pourquoi nous l’avons engagé."

Horner souhaite désormais que son équipe tourne la page de la controverse du Grand Prix de Malaisie afin de se concentrer pleinement sur les deux championnats.

"On ne peut rien y changer, nous ne pouvons pas revenir en arrière. Il faut maintenant regarder de l’avant, nous concentrer sur cette course, et les 16 autres, a-t-il indiqué. Seb n’a pas obtenu tous ses succès durant sa carrière en étant soumis. Il a vu une opportunité, il avait économisé un train de pneus et il voulait cette victoire plus que toute autre chose."

Citation :: Libres 2 : Massa (Ferrari) le plus rapide

Felipe Massa (Ferrari) a réalisé le meilleur chrono des essais libres 2 de la troisième manche du Mondial, en Chine, en 1'35"340. Il a devancé Kimi Räikkönen (Lotus) de 0"152 et Fernando Alonso (Ferrari) de 0"415.