[Sports Automobile] Sujet Général (2)

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Vettel avait-il toutes les informations avant de passer Webber ?

Jenson Button et Lewis Hamilton ont vécu par le passé une situation proche, mais pas identique, à l’incident qui a opposé Mark Webber à Sebastian Vettel lors du dernier Grand Prix de Malaisie.

Lors du Grand Prix de Turquie 2010 – après la collision entre Webber et Vettel ! –, Button avait doublé Hamilton, auquel l’écurie avait demandé d’économiser de l’essence – ce que Jenson ignorait :

"En Turquie, il y a trois ans, Lewis et moi, nous avons vécu une situation assez similaire, raconte le pilote McLaren. L’équipe l’avait invité à baisser le régime de son moteur pour réduire sa consommation, mais je l’ignorais. Lewis pensait que je le savais, je l’ai doublé et lui m’a repassé juste ensuite. Nous en avons parlé après la course et quand je lui ai expliqué qu’on ne m’avait pas prévenu [que Lewis devait économiser de l’essence], l’incident a été clos."

“Si l’équipe vous demande de faire quelque chose et que nous ignorez délibérément ce qu’on vous dit et que cela coûte la victoire à votre équipier, alors, c’est vraiment une affaire énorme.”

Les propos de Jenson sont intéressants en ce qu’ils attirent l’attention sur le fait qu’on ignore ce que Christian Horner a dit précisément à Vettel. En Turquie en 2010, McLaren n’a a pas dit à Jenson que son équipier était en mode 'économie'.

Que s’est-il dit à la radio dimanche dernier ? On sait que l’équipe avait demandé à ses pilotes de courir normalement jusqu’au dernier arrêt au stand et d’ensuite conserver les positions. On sait aussi que l’écurie lui a répété de garder sa position et de préserver ses pneus trois tours avant le dépassement litigieux. Mais Horner a-t-il expliqué à Vettel pourquoi son équipier Webber était-il plus lent ? Autrement dit, Sebastian a-t-il eu tous les éléments en main avant de passer outre les ordres ? Plusieurs fois, Seb’ a dit à son ingénieur de piste, le Français Guillaume Roquelin, qu’il était plus rapide que Webber. Mais savait-il qu’il l’était en partie parce que son équipier, lui, avait déjà appliqué les consignes ?

McLaren, il y a trois ans, n’a pas donné à Button une information importante, aussi curieux que cela puisse paraître. Il est possible que Red Bull ne l’ait pas fait non plus. Que Horner ait expliqué ou non la lenteur de Webber à Vettel n’aurait sans doute rien changé au comportement du pilote allemand, qui aime la victoire par-dessus tout, mais cette information éclairerait davantage le caractère du triple Champion du monde.

On donnerait cher pour pouvoir écouter les conversations radio de Red Bull dimanche dernier…

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Peugeot engage bien Loeb pour Pikes Peak

C'est officiel ! Un an après l'abandon de son programme d'Endurance, Peugeot Sport revient à la compétition et s'alignera au départ de la mythique course de Pikes Peak aux Etats-Unis. "Il s'agit de la 2e plus ancienne compétition américaine après Indianapolis. Tout cela la rend aussi impitoyable que difficile à apprivoiser, ce qui donne l'ampleur du défi, précise la marque dans un communiqué. C'est avec le numéro 208 que Peugeot s'est engagé dans la catégorie 'Unlimited', la catégorie reine, avec un seul objectif, celui de gagner !" Pour cela, Peugeot pourra compter sur le coup de volant de Sébastien Loeb. Le nonuple Champion du Monde des Rallyes a "répondu à l'appel de Peugeot, avec le soutien de Citroën, qui a autorisé son pilote phare à participer à cette course, à ce challenge qu'il n'a pas encore relevé." Loeb ne dispute que quatre rallyes WRC cette saison avec Citroën. La 208 T16 Pikes Peak sera dévoilée en avril.

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Boullier : "Le travail de Grosjean est en train de payer"

Lors des deux premiers Grands Prix de la saison, Romain Grosjean a fait mentir la réputation qui lui collait à la peau depuis la saison dernier, celle de "cinglé du premier tour", surnom donné par Mark Webber à la suite de leur accrochage au Grand Prix du Japon.

Le bilan est relativement positif pour le pilote tricolore : aucun accident et deux arrivées dans les points. Pour son patron Eric Boullier, il s’agit de résultats "encourageants".

"Nous savons qu’il est rapide sur un tour, il s’agit donc pour lui de parvenir à bien se qualifier et de bénéficier de conditions de course normales. Tout le travail qu’il a fait est en train de payer. C’est donc naturellement encourageant", a déclaré Boullier.

Quant à la décevante onzième place de Grosjean sur la grille de départ du Grand Prix de Malaisie dimanche dernier, le patron des noir et or estime qu’elle n’est pas représentative des qualités de son compatriote.

"Nous savons qu’il a la vitesse pure. Il ne se qualifierait pas en onzième position en temps normal. Il sait maintenant gérer un week-end complet, ce que nous attendons de lui", a-t-il conclu.

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Vettel a présenté ses excuses aux employés de Red Bull

Sebastian Vettel s’est excusé auprès des employés de l’écurie Red Bull pour avoir désobéi aux consignes de son équipe lors du récent Grand Prix de Malaisie.

Présent au siège des triples Champions du monde en titre en début de semaine, l’Allemand en a profité pour présenté ses excuses en personne et a juré de ne plus jamais se comporter de la sorte.

"Il a déclaré qu’il ne pouvait pas remonter dans le temps mais qu’il reconnaissait qu’il avait mal agi", a confié Christian Horner, le patron de Red Bull, à Sky Sports.

"Il a présenté ses excuses à l’équipe et à chaque employé pour ses actions, car il reconnaît que l’équipe passe avant tout et que sans elle il ne pourrait pas se battre pour le titre."

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Pourquoi Red Bull domine-t-elle autant ?

Au-delà de la polémique entre Sebastian Vettel et Mark Webber, la domination des Red Bull en Malaisie a été nette : pole position avec une avance franche (0,913 seconde sur la Ferrari de Felipe Massa ; à Melbourne, il devançait son équipier de 0,420 et le premier non Red Bull de 0,680) et doublé en course, dans l’ordre ou le désordre selon les avis de chacun.

Sans vouloir tirer de conclusion hâtive (nous ne sommes qu’au deuxième Grand Prix sur dix-neuf !), la RB9 paraît bien née et semble encore un cran au-dessus de ses adversaires, en tout cas en vitesse pure. Il faut bien sûr tenir compte du facteur pneumatique : en Australie, il a permis à Lotus de s’imposer face aux bolides dessinés par Adrian Newey. Mais sur le circuit permanent de Sepang, plus représentatif que le tracé urbain de Melbourne (propice au graining), il n’a pas contrarié la vélocité intrinsèque de Red Bull.

Pour expliquer la domination du Taureau rouge dans l’arène des Grands Prix depuis trois saison (et sans vendre la peau de l’ours pour l’actuelle campagne), on cite souvent ­– non sans raison – le génie d’Adrian Newey, notamment dans le domaine aérodynamique. Sur son site JamesAllenonF1, notre excellent confrère James Allen a interrogé sur le sujet Mark Gillan, qui était responsable des opérations chez Williams jusque l’an passé. L’ingénieur anglais donne un éclairage précis sur les domaines où Red Bull fait la différence sur ses concurrents.

“Sur le papier, Red Bull ne possède pas la meilleure soufflerie, ni les meilleures installations, explique Gillan. En revanche, elle bénéficie d’une grande stabilité dans son impressionnant département technique, mené par Adrian Newey et son excellent lieutenant Peter Prodromou, qui dirige le département aérodynamique.”

“Ils peuvent aussi compter sur une excellente équipe de piste, dirigée par Stefano Sordo, dont le rôle absolument essentiel est de veiller à la bonne corrélation entre la voiture à taille réelle et le modèle de soufflerie [à 60 %], et de diriger le processus de développement dans la bonne direction.”

“Ce groupe, poursuit Gillan, s’assure que la voiture fonctionne bien comme simulé en soufflerie et qu’elle est donc développée de manière homogène, en accordant la juste importance aux différentes paramètres de fonctionnement de la voiture : de la vitesse en courbe lente jusqu’au mouvement de lacet (mouvement de rotation horizontal autour d'un axe vertical) en passant par la stabilité de la voiture au freinage. Si on n’accorde pas assez d’importance à un paramètre essentiel, le comportement de la voiture sera médiocre dans ce domaine et la voiture ne se comportera pas bien aérodynamiquement dans toutes les situations. Red Bull parvient à bien cerner les zones cruciales de la performances.”

Stefano Sordo en compagnie de Sebastian Vettel. A dr. : le flux aéro de la RB9 est le plus stable de la grille.

Outre une parfaite corrélation entre la réalité de la piste et la soufflerie (facteur essentiel, comme on l’a vu avec les déboires de Ferrari l’an passé), Red Bull excelle aussi dans un domaine pointu : l’aéroélasticité.

“Ils [chez Red Bull] sont aussi les leaders dans le domaine du contrôle des flux [aérodynamiques] et de l’aéroélasticité [la capacité à programmer la déformation du carbone sous certaines contraintes], malgré les tentatives du règlement de limiter de plus en plus la déformation des ailerons avant”, explique Gillan.

Chez Red Bull, c’est Steve Nevey qui est responsable de l’aéroélasticité. En partenariat avec la société californienne MSC, spécialisée dans les outils de simulation, l’écurie utilise un logiciel capable d’analyser l’influence de la pression de l’air sur certaines zones (des “structures”) en reliant deux outils de simulation très différents : la simulation de la dynamique des fluides (la fameuse CFD, soufflerie numérique qui permet de reproduire virtuellement le flux de l’air), d’une part, et, de l’autre, la modélisation de la déformation des structures (concrètement, comment le carbone va se plier). Pour contourner les contrôles de plus en plus stricts de la FIA sur la déformation des ailerons, Adrian Newey avait trouvé – dès l’an passé – une parade en faisant jouer la flexibilité au niveau du nez entier et non plus de l’aileron. Autrement dit, rendre le nez flexible puisque l’aileron ne peut plus l’être... Nous avons expliqué en images cette trouvaille dans un post précédent, que vous pouvez consulter en cliquant ici.

Quant à la maîtrise des flux aérodynamiques, Gillan est clair : “Si vous analysez les images où l’on voit Red Bull utiliser de la peinture verte fluorescente sur son aileron arrière [pour visualiser l’écoulement de l’air sur la carrosserie], vous pouvez voir le plus flux aéro le plus stable de toute la grille.”

De multiples facteurs jouent donc sur la performance des Taureaux rouges, dont une parfaite compréhension de l’effet de Coanda, que nous expliquerons dans un prochain article, ou encore la rapidité à reprendre et mieux exploiter des idées inventées par la concurrence (le double DRS l’an passé et le DRD aujourd’hui, voir l’image ci-dessous).

Les prochaines courses monteront si Mercedes, Ferrari, Lotus et, plus tard, McLaren seront en mesure de leur ravir la première place...

Red Bull a testé le DRD en essai. La RB9 dispose donc bien de deux conduits, comme la Lotus, pour faire fonctionner le système.

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Moto
Hervé Poncharal revient sur le pourquoi et le comment des tests IRTA

En 2013, les essais hivernaux n’ont eu de cesse de provoquer la polémique, parce que pluvieux, parce que privés ou parce que trop éloignés, comme à Austin.

Il était donc opportun de s’intéresser au pourquoi et au comment de ces tests IRTA.

En effet, beaucoup de questions ont été soulevées, comme par exemple pourquoi Sepang alors que la Malaisie, en février, est en période de mousson, pourquoi Jerez puisqu’il y pleut depuis deux ans, pourquoi permettre des tests privés et extrêmement couteux comme à Austin…

Pour y répondre, quoi de mieux que de se diriger vers Hervé Poncharal qui, avec sa double casquette de Président de l’IRTA et de team manager de Tech3, semble la personne toute désignée pour éclairer nos lanternes.

GPi : Procédons donc dans l’ordre et attachons nous à définir les raisons qui poussent l’IRTA, la Dorna mais aussi Bridgestone et les écuries à effectuer le déplacement jusqu’à Sepang et pas, par exemple, jusqu’au circuit australien de Philip Island où en février, c’est l ‘été.

Les raisons sont multiples et elles sont aussi bien techniques qu’économiques. Tout d’abord, techniquement, nous avons choisi de nous rendre en Malaisie parce que c’est le seul circuit qui se situe au niveau de l’équateur et donc, c’est le seul endroit où les conditions météorologiques sont les mêmes toute l’année.

Si, comme dans le passé, nous nous rendions en Australie, le problème serait que pour les tests, nous pourrions atteindre des températures de 50 ou 60 degrés sur la piste alors que lorsque nous disputons le Grand Prix, les températures n’y dépassent jamais la quinzaine ou la vingtaine de degrés.

Mener des tests au bout du monde coute de l’argent et si les informations que nous pouvons y récolter sont réutilisables lors du Grand Prix, c’est un plus pour nous mais aussi pour Bridgestone. Avec les données récoltées à Sepang, le manufacturier construit son pneu pour la course, avec celles récoltées à Philip Island, ce serait impossible.

Ensuite, Sepang présente la rare caractéristique d’être un tracé complet avec de longues lignes droites, de gros freinages, des portions très techniques et des parties assez lentes. C’est donc un circuit qui nous donne l’occasion de travailler sur un peu tous les aspects.

A cela s’ajoute le fait que le circuit, à Sepang, est en connexion directe avec l’aéroport contrairement à l’Australie où, après avoir atterri à Melbourne, vous devez encore rouler pendant deux heures et demie avant d’arriver au circuit.

Ensuite, économiquement, il y a également deux choses à signaler. La première, c’est que le circuit de Sepang fait tout pour minimiser nos coûts en nous offrant la possibilité de laisser tout le matériel sur place entre les deux tests et ainsi nous évite des frais de transport inutiles.

Enfin et c’est également à signaler, la Malaisie est en plein essor et ces marchés sont d’une importance capitale pour les constructeurs.

Comme vous voyez, Sepang, même si parfois il pleut, reste, à l’heure actuelle, le meilleur choix possible.

GPi : Une autre question qui a été soulevée par les amateurs du MotoGP mais aussi à l’unanimité (donc Honda y compris) par les membres de l’IRTA, concerne la possibilité donnée à Honda d’effectuer le déplacement à Austin.

En 2012, la Dorna a fait évoluer quelque peu la règlementation des essais privés en permettant notamment aux pilotes de course d’y prendre part pour aider Ducati et Valentino Rossi a essayer de faire progresser la Ducati parce qu’il estimait qu’il était préférable que ce soit lui qui roule à la place de Guareschi ou Battaini pour faire évoluer la moto.

Le règlement a donc été modifié pour permettre aux pilotes de Grand Prix de mener des tests en dehors des tests hivernaux.

Cette modification a permis à Honda d’aller à Austin avec ses pilotes de course. Ça a été dommage et surtout pas nécessaire d’aller rouler là-bas puisqu’au départ c’est uniquement Honda qui avait décidé de s’y rendre. Après, chez Yamaha ils ont été contraints et forcés d’y aller puisque c’est évident que quand vous jouez le titre, vous ne pouvez pas ne pas y aller. Ces tests ont coûté beaucoup beaucoup beaucoup d’argent.

Dès que j’ai vu cette info, je me suis dit qu’il fallait absolument qu’on revienne à la situation telle qu’elle était.

C’est pourquoi l’IRTA, à l’unanimité, a émis une proposition qui sera soumise à la Commission Grand Prix, au Qatar.

Si elle est acceptée, ce que j’espère, on en reviendra à l’organisation classique avec une session en Novembre, à Valence ou ailleurs et ensuite, après la période d’interdiction de roulage, deux à Sepang et une troisième, à Jerez où un autre lieu à définir.

Pendant la période allant du premier Grand Prix au dernier, on en reviendrait au système classique où les écuries désignent trois circuits de Grand Prix sur lesquels elles peuvent faire des essais et où aucun test n’est autorisé dans les 14 jours précédant une course.

Il sera donc impossible pour qui que ce soit de mener des essais avec les pilotes de course en dehors de ces cas.

Il faut dire que la situation engendrée par cette modification règlementaire n’est pas acceptable puisqu’on crée de l’écart. On milite pour plus de spectacle et moins d’écart entre les machines mais c’est à la situation inverse qu’on aboutit.

Là, on a les quatre meilleurs pilotes sur les quatre meilleures machines qui connaissent le circuit. Il est probable que les deux premiers jours, un pilote comme Crutchlow soit à la ramasse complète.

GPi : Et enfin, parlons des essais à Jerez qui eux-aussi, en raison de la pluie, ont été sujet à caution.

Evidemment, et c’est de bonne guerre, on va de nouveau accuser Carmelo Ezpeleta d’avoir envoyé les pilotes à Jerez parce que c’est un circuit espagnol.

Sur ce sujet, il est grand temps d’arrêter de toujours penser que Carmelo fait ça par intérêt ou par souci de privilégier l’Espagne ! Je sais que c’est en vogue de penser ça, mais la réalité n’est pas celle-là !

Le fait est qu’à cette époque de l’année, en Europe, il est difficile de mener des tests quelque part où on pourrait espérer qu’il fasse plus beau qu’à Jerez.

L’Andalousie est une région où il ne pleut pas très souvent et où les statistiques météorologiques montrent qu’en mars, on peut déjà avoir des températures tout à fait acceptables.

Après, comme ce fut le cas cette saison et la précédente, il peut également pleuvoir mais là, contre les éléments, on ne peut rien.

Où vouliez-vous aller rouler ? A Misano où à cette époque, il peut y avoir de la neige ?

Jerez s’impose parce que c’est le circuit européen de Grand Prix le plus au sud, pas parce qu’il est Espagnol. »

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Moto
Terol : « c’est vrai que je fais de petits pas mais toujours vers l’avant

Nico Terol est le dernier Champion du Monde 125 de l’histoire et pour arriver à ce titre, il aura dû attendre six saisons.

Evidemment, la presse espagnole et étrangère s’est souvent sentie obligée de comparer son ascension plutôt lente, à celles des Pedrosa, Lorenzo ou Marquez.

En 2012, alors que sa saison de rookie en Moto2 semblait de nouveau marquée du sceau de cette malédiction, son podium à Valence a changé le cours des choses.

Remotivé par sa performance, l’Espagnol a changé sa façon de faire et c’est un Nico Terol en toute grande forme que nous avons retrouvé lors des essais hivernaux.

Second à valence, cinquième lors du premier passage à Jerez et septième lors du second, Terol est prêt à se battre !

« Je suis maintenant beaucoup plus habitué à cette catégorie. Je reconnais que je suis un pilote qui fait de petits pas, mais toujours vers l'avant. Évidemment, j'ai eu un peu plus difficile à m’adapter à la catégorie que ce j'aurais voulu mais mon podium, à Valence, a changé ma mentalité. Je me suis concentré cet hiver parce que mes objectifs ont changé du jour au lendemain. Mon plan d’entraînement, ma mentalité quand je me lève le matin, tout a changé. Je sais que nous sommes sur le bon chemin et je vais au Qatar en étant beaucoup plus sûr de moi-même ».

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Villeneuve en rajoute une couche sur Vettel

Jacques Villeneuve en a rajouté une couche sur Sebastian Vettel. Le Canadien estime qu’il est trop facile de présenter des excuses après avoir commis une erreur délibérée.

En début de semaine, le Champion du monde 1997 s’était déjà montré très critique à l’égard du pilote Red Bull, lui reprochant d’être un "enfant gâté" (cliquez ici pour lire notre article).

"C’est trop facile de s’excuser après coup, a indiqué Villeneuve, cité par Auto Bild. Au final, il a quand même gagné le Grand Prix et pris les points de la victoire. C’est Mark qui n’a rien et est le grand perdant. C’était une décision totalement délibérée de la part de Vettel. Quand vous êtes sous contrat avec une équipe et qu’elle vous paye, vous devez lui obéir. C’est pourtant très simple…"

De son côté, l’ancien pilote de Formule 1 Mika Salo estime que Red Bull ne reconduira pas le contrat de Mark Webber à la fin de la saison.

"Ils vont devoir essayer de survivre jusqu’à la fin du championnat. Pour la saison prochaine, Red Bull prendra probablement un autre pilote pour épauler Vettel", a-t-il indiqué à la télévision finlandaise MTV3.

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Marussia discute avec Ferrari et Mercedes pour 2014

Le CEO de l’équipe Marussia, Andy Webb, a laissé entendre que son écurie sera motorisée par Ferrari ou Mercedes à partir de la saison prochaine, qui verra l’arrivée du nouveau V6 turbo en F1.

Marussia utilise actuellement un V8 Cosworth, mais le motoriste britannique se retirera de la Formule 1 à la fin de l’année.

"Avec le départ de Cosworth, il nous reste à choisir entre Ferrari et Mercedes, a déclaré Webb. Nous discutons avec ces deux motoristes. Il est clair que le prix sera un élément déterminant, car le coût du nouveau moteur sera bien plus élevé que celui du V8 actuel."

"Nous devons nous assurer de choisir le bon partenaire. J’espère que nous serons en mesure d’annoncer notre décision dans quatre semaines. La voiture de 2014 est déjà dans la soufflerie. Il est donc important de parvenir à une décision rapide, de préférence avant la fin du mois d’avril."

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Horner : "Alonso et Hamilton auraient fait la même chose"

Le team principal de Red Bull, Christian Horner, a tenu à défendre Sebastian Vettel après la vive polémique suscitée par le refus de l'Allemand d’obéir aux consignes de son écurie lors du récent Grand Prix de Malaisie.

Horner estime que Fernando Alonso et Lewis Hamilton auraient agi exactement de la même façon s’ils avaient été à la place du triple Champion du monde en titre.

"Seb est un pilote de course, une personne extrêmement compétitive. Vous ne gagnez pas 27 Grands Prix et trois championnats du monde sans être très compétitif", a déclaré le patron de l’écurie autrichienne au Daily Mail.

"Si Fernando Alonso et Lewis Hamilton avaient été dans la même position, ils auraient fait exactement la même chose. Si Mark Webber avait été dans cette position… il en aurait fait de même également. Arrêtons de dire que seul Sebastian l’aurait fait."

Vettel a présenté ses excuses à tout le personnel de Red Bull, à l’usine de Milton Keynes, en Angleterre, en début de semaine. De son côté, Mark Webber est actuellement en vacances en Australie, tentant d'oublier le vilain coup que lui a joué son équipier à Sepang...

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FSBK : Challenge français pour Livio Loi

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MotoGP-Crutchlow: "Honda a le meilleur package"

Apparu à son avantage à Jerez lors des derniers essais officiels de pré-saison, Cal Crutchlow estime néanmoins que sa Yamaha M1, comme celles de Valentino Rossi et Jorge Lorenzo, souffrira de la comparaison avec la Honda dans dix jours à Losail. "Je pense qu'il sera très difficile de battre les Honda de Dani (Pedrosa) et de Marc (Marquez) au début. Je pense qu'ils ont le meilleur package. Nous savons que Dani est en pleine confiance parce qu'il est rentré chez lui un jour avant tout le monde, ce qui signifie qu'il doit être plutôt content de sa moto ! Nous travaillons très dur avec Yamaha mais il va y avoir beaucoup de bagarre au Qatar", souffle le pilote Tech3 sur le site officiel du MotoGP.

Y'a pas de fans de motos....... sur ce forum?

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Brundle : "Red Bull a un énorme problème"

L’ancien pilote de Formule 1 Martin Brundle estime que la confiance est définitivement rompue au sein de l’écurie Red Bull. Pour lui, si la situation venait à se reproduire, Mark Webber se méfierait et maintiendrait un rythme soutenu quoi qu’on lui dise.

"Red Bull a un énorme problème. La prochaine fois qu’ils seront dans cette situation, si leurs pilotes sont en tête de la course et qu’ils veulent les empêcher de se battre à quelques tours de la fin, Mark n’aura plus confiance en personne. Il ne les croira plus sur le fait que tout se déroulera comme prévu, et donc il continuera sa course", a déclaré Brundle, aujourd’hui commentateur pour la chaîne britannique Sky Sports. "Il a vu son équipier gagner trois championnats du monde consécutifs avec la même voiture que lui, cela doit être réellement frustrant pour lui. À Sepang, il avait le dessus, il avait véritablement la possibilité de gagner cette course à la régulière et il pensait qu’on lui avait dit que son équipier ne l’attaquerait pas."

"Pour le moment, là où il est, il doit retenir ses coups. Il doit vouloir hurler, crier, se rebiffer et dire que c’est scandaleux, mais il ne peut pas car il doit jouer le jeu de l’équipe." Brundle rappelle par ailleurs que le duo n’en est pas à son premier coup de sang. Webber et Vettel s’étaient accrochés en 2010 au Grand Prix de Turquie alors qu’ils étaient en tête de la course, et l'Australien n'avait pas non plus rendu la vie facile à son équipier l'an dernier lors de la dernière course de la saison au Brésil.

"Il y a un précédent entre ces deux grands pilotes et, comme Sebastian l’a dit, ils ont du respect l’un pour l’autre, mais ne sont pas amis, a-t-il ajouté. Il s’est excusé, mais je le soupçonne de trouver que Mark ne lui a pas été très utile lors du dénouement du championnat l’an dernier au Brésil et, avant cela, à Silverstone."

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Loi, Danilo et Guevarra, le podium de la première séance au Mans

C’est aujourd’hui, au Mans, qu’a débuté la première manche du Championnat de France Moto3.

Comme nous vous l’écrivions tout à l’heure, les favoris sont clairement Livio Loi, pilote en Championnat du Monde et qui roule pour la première fois au Mans, Simon Danilo, vice-champion de France à deux reprises et Juanfran Guevara, le pilote du CIP et équipier d’Alan Techer. A l’instar de Loi, l’Espagnol bénéficie de la règle du ‘rookie’ qui les autorise à rouler sur un circuit du Championnat du Monde.

Et ces favoris ont directement répondu à l’appel puisque Loi (1.51.2) devance Danilo (+2.6) et Guevara (+3.4).

La seconde séance aura lieu à 15h45.

1 LOI Livio KALEX 00:01:51.266 -0

2 DANILO Jules KALEX KTM 00:01:53.916 2.650

3 GUEVARA Juanfran HONDA 00:01:54.733 3.467

4 SIMPSON Olly HONDA 00:01:55.081 3.815

5 PEROLARI Corentin KALEX KTM 00:01:55.277 4.011

6 BOULOM Enzo HONDA 00:01:55.668 4.402

7 ARBEL Loic HONDA 00:01:55.930 4.664

8 BRENON Corentin HONDA 00:01:57.868 6.602

9 GARCIA FERRANDIZ Marc BMS 00:01:59.155 7.889

10 BAU Maximilien HONDA 00:01:59.411 8.145

11 PIERRON Jeremy HONDA 00:02:06.500 15.234

12 PEREZ Samantha TGN 00:02:06.714 15.448

13 CHAPEAU Antoine BMS 00:02:21.217 29.951

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JEV Story : Un début de saison encourageant

Jean-Eric Vergne revient sur son Grand Prix de Malaisie, au terme duquel il a permis à son équipe Toro Rosso d’inscrire son premier point de la saison.

J’ai eu quelques jours pour digérer le Grand Prix de Malaisie, je pense que tout le monde avait besoin de ça car ce fut une course très compliquée. Au départ, j’ai été bloqué par tout le monde à l’extérieur. Je me suis donc déporté à l’intérieur, mais en levant le pied. Je savais que j’allais perdre beaucoup de places mais je voulais éviter de m'accrocher avec un concurrent. Si je n’avais pas levé le pied, j’aurais presque certainement eu un accident.

Ces choses-là arrivent. Parfois, vous prenez un bon départ, gagnez quelques positions et vous retrouvez dans une parfaite position pour entamer le premier virage. D’autres fois, vous vous retrouvez enfermé dans le peloton sans avoir nulle part où aller. Quand cela arrive, le plus important est d’être conscient des pilotes qui vous entourent, de lever le pied et de rester à l’abri des ennuis afin d’éviter de vous accrocher. Si vous êtes toujours en course au sortir du premier virage, alors vous pouvez commencer à rattraper les positions perdues. Au contraire, si vous vous retrouvez sur le bord de la piste avec une voiture endommagée, la seule personne à qui vous vous en prendrez est vous-même pour avoir commis une erreur.

Pour revenir à ma course de dimanche dernier, j’ai donc perdu pas mal de positions mais j’étais toujours en course et j’ai commencé à récupérer les places perdues. Rapidement, la piste a commencé à sécher, tout le monde est donc rentré au stand pour chausser des pneus slicks, ce que j’ai fait aussi.

C’est ici que l’arrêt ne s’est pas passé comme prévu. C’était un peu dingue dans la voie des stands à ce moment de la course car il y avait énormément de voitures qui rentraient, je peux donc comprendre pourquoi cet incident (avec Charles Pic, ndlr) s’est produit. Cela étant, ça m’a coûté beaucoup de temps, quelque chose comme 20 ou 30 secondes. Après ça, je pensais que ma course était terminée. Mais je suis reparti. Je n’avais personne devant moi, et j’ai décidé de tout donner pour voir ce dont la voiture était capable. J’étais en pneus durs et je sentais que mon rythme était bon, même si la voiture était fort sous-vireuse, ce qui n’est jamais bon pour l’usure des pneumatiques.

Je suis ensuite rentré au stand pour chausser un autre train de pneus durs et que l’équipe ajuste un peu mon aileron avant. Quand je suis ressorti, la voiture était fantastique. Je courais comme un diable, mon rythme de course était pour le moins impressionnant. En plus, je suis parvenu à rester en piste durant un long moment avec ce train de pneus tout en conservant un rythme décent, et, parce que j’étais sur une stratégie à trois arrêts, j’ai pu rapidement remonter dans la hiérarchie. Durant le dernier relais, en médiums, j’ai dépassé tous les gars que je rencontrais sur mon chemin et j’ai finalement terminé dixième.

Je dois cependant admettre que j’étais un peu inquiet durant ce dernier relais à propos de la décision des commissaires pour l’incident survenu en début de course dans les stands. Je pense qu’ils ont pris la bonne décision au final. Il est évident que ce n’est jamais agréable d’écoper d’une pénalité, mais je pense que la sanction rendue (une amende de 10.000 euros pour Toro Rosso, ndlr) était la bonne. J’ai tout donné pour inscrire ce point, j’étais donc vraiment heureux de le conserver à l’arrivée.

En outre, j’ai eu la confirmation, et je n’ai aucun problème à l’admettre, que Sepang n’est pas mon circuit favori. Je n’arrive pas à m’y faire, je trouve qu’il est difficile de trouver le bon rythme sur ce circuit. Cela étant, j’ai terminé dans les points lors des deux Grands Prix que j’ai disputés sur ce circuit, Sepang me convient donc peut-être mieux que ce que je pense !

Je vais maintenant prendre un peu de repos cette semaine. Après ça, je retournerai au travail avec l’équipe. Il y a le Grand Prix de Chine à préparer. Nous n’avons pas connu un très bon week-end l’an dernier à Shanghai. Je m’étais qualifié 18ème, j’étais parti des stands après que l’équipe ait procédé à quelques changements sur la voiture et j’avais terminé 16ème. Cette fois-ci, je pense que notre approche sera différente. Nous devons faire mieux et nous allons faire mieux.

Beaucoup de personnes disaient que la Malaisie, étant le premier circuit permanent de l’année, allait nous permettre d’y voir un peu plus clair au sujet de la hiérarchie. Personnellement, avec la pluie, la chaleur et tout le reste, je pense qu’il est encore trop tôt pour pouvoir nous prononcer. S’il fait chaud en Chine, nous pourrions commencer à y voir un peu plus clair, mais il y faisait très froid l’an dernier, donc qui sait.

Ce que je pense, cependant, c’est que le rythme de notre voiture est encourageant. J’ai signé le quatrième meilleur tour en course en Malaisie. Certes, en utilisant un nouveau train de pneus médiums et avec peu d’essence à bord, mais tout le monde était dans la même situation à ce moment-là de la course. Je pense donc que le potentiel est là. Je crois que nous ne parvenons pas nécessairement à maximiser notre potentiel les vendredis ou en qualifications, c’est donc là que nous devons nous améliorer. Néanmoins, notre rythme de course est bon et c’est ce qui est encourageant pour la suite de la saison.

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Pirelli ne changera rien à ses pneus

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Malgré le flot de critiques qui s’est abattu sur le manufacturier unique de la F1 ces dernières semaines, Pirelli n’a aucune intention de modifier ses gommes 2013, dont l’usure est jugée particulièrement rapide. "Si nous le faisions, nous privilégierions une équipe et nous pourrions avoir un championnat terminé après Monza", répond Paul Hembery, le directeur sportif de la marque italienne, sondé par As et relayé par AUTOHebdo. Et l’intéressé de désigner directement l’écurie Red Bull: "Ils sont est performants, ils aimeraient peut-être l'être davantage, mais je suis certain que c'est la même chose pour les autres équipes."

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Marussia : "Jules impressionne beaucoup de gens"

ules Bianchi réalise un début de saison sans faute. En l’espace de deux Grands Prix, le Niçois s’est imposé comme l’homme fort de l’écurie Marussia, allant même jusqu’à titiller les Toro Rosso et autres Williams à la régulière au volant d’une modeste MR02.

"Je pense qu’il est en train d’impressionner beaucoup de gens pour le moment", a indiqué Graeme Lowdon, le directeur sportif de Marussia, à Autosport.

"Il ne commet pas d’erreur. Il s’est fait une frayeur lors du tour de formation en Malaisie, mais il n’a pas été le seul à connaître un moment délicat. Il est sorti large mais c’est arrivé à quatre ou cinq autres voitures également."

Bianchi a signé une jolie treizième place à l’arrivée du Grand Prix de Malaisie dimanche dernier. Cela permet à Marussia d’occuper actuellement le dixième rang au championnat des constructeurs, devant sa grande rivale Caterham.

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Mallya voit en Sutil un nouvel homme

De l’avis de Vijay Mallya, le copropriétaire de Force India, Adrian Sutil est revenu revigoré en Formule 1 après avoir été mis sur la touche la saison dernière.

Le pilote allemand avait été contraint de faire l’impasse sur le précédent championnat suite à ses démêlés judiciaires avec Eric Lux, le copropriétaire de l’écurie Lotus.

"Son début de saison est très encourageant. Adrian est un nouvel homme. Il est revenu pour prouver sa valeur. Il se donne à fond et c’est évidemment quelqu’un de très talentueux. Il fait du bon boulot", a commenté l’homme d’affaires indien.

"Nous avons longtemps réfléchi avant de prendre notre décision sur notre second baquet et nous voulions avoir la certitude que nous avions fait le bon choix. Après les essais hivernaux de Barcelone, je pense que nous savions que c’était le bon, et nous avons pris notre décision peu de temps après ça."

Sutil n’est pas passé inaperçu pour son retour en Formule 1 avec Force India. L’Allemand a mené ses premiers tours en course lors du Grand Prix d’ouverture du championnat, en Australie, profitant d’une stratégie décalée.

"C’était super de voir Adrian prendre la tête du Grand Prix avec Vettel derrière lui, a confié Mallya. La voiture disposait clairement d’un très bon rythme de course et il s’agit sans aucun doute d’un pas en avant par rapport à la monoplace de l’année dernière, ce qui est encourageant."

"Nous pouvons compter sur un duo de pilotes compétitifs et sur le bon package technique. Tout fonctionne correctement. Il n’y a que de petits problèmes imprévus qui peuvent rendre le résultat d’une course décevant, comme en Malaisie, où nous avons été victimes d’un simple écrou de roue récalcitrant !"

"Cela étant, nous réalisons un début de championnat correct. Adrian aurait pu s’adjuger la cinquième place en Australie si son dernier train de pneus super-tendres ne s’était pas usé aussi vite, mais les septième et huitième places constituaient malgré tout un bon résultat. Et compte tenu du rythme des voitures qui ont terminé dans le top 10 en Malaisie, nous étions plus rapides que Lotus. Nous aurions donc pu de nouveau terminer avec nos deux voitures dans les points si nous n’avions pas rencontré ce problème d’écrou."

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Moto
Brivio, planificateur pour Suzuki en 2013 ? Team manager en 2014 ?

D’un côté, on a Davide Brivio qui est actuellement le manager de VR46 Racing, la société gérant l’image de Valentino Rossi. Avant ça, l’homme était également Team Manager de la cellule Rossi au sein de la structure Yamaha factory en MotoGP. De l’autre, il y a Suzuki qui prépare une MotoGP et qui planifie son retour pour la saison suivante. Si les négociations quant aux modalités de ce retour sont toujours en discussion, celles concernant les tests que mènera Hamamatsu semblent entérinées. Et là où le premier rencontre la seconde c’est lorsque Suzuki, à la recherche d’un team manager, propose le job à Brivio.

" Nous avons eu quelques contacts très soutenus au cours des derniers mois et Suzuki a un plan pour effectuer des tests en 2013 et éventuellement revenir en MotoGP en 2014. Mais c'est une décision qui sera prise ultérieurement. Je parle toujours avec eux et ce serait un plaisir de faire ce travail, mais il n'y a encore rien de décidé à 100%. En tout cas, je pense que c'est un bon plan pour évaluer le potentiel de la moto et seulement alors prendre une décision sur ce retour. Pendant ce temps, je pourrais donner un coup de main sur la planification des tests "

Si Suzuki revient, ce sera via une structure privée (on parle d’Aspar) mais concernant les relations entre le constructeur et le manager italien, deux inconnues demeurent. La première concerne la décision de Suzuki de revenir ou non, la seconde, propre à Brivio, concerne son envie ou non, de reprendre des activités de Team Manager à temps plein. Cette saison devrait permettre à l’un comme à l’autre de prendre une décision en connaissance de cause. "Ils m’ont demandé de les aider, ce qui était très flatteur. Je travaille avec Valentino et c'est un travail que j'aime vraiment. Suivre un sportif de haut niveau c’est très excitant, mais honnêtement je dois dire que le travail de gestion d'une équipe me manque un peu. C’est pour ça que je suis encore indécis. Les deux solutions sont vraiment excitantes et cette saison j’évaluerai les deux options même si tout dépendra du choix de Suzuki ".

De là à imaginer Rossi chez Suzuki en 2015 (puisqu’il a dit qu’il se voyait continuer encore 6 ans !!), il y a un pas que nous ne franchirons pas !

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Formule 1 : Bianchi rêve d’offrir son premier point à Marussia

ules Bianchi estime que Marussia peut commencer à ambitionner la Q2 si elle continue à réaliser des progrès avec sa MR02, voire son premier point en F1. La dernière-née de l’usine de Banbury est sans aucun doute une surprise, tant la plupart des observateurs n’attendaient pas grand-chose de Marussia en ce début de saison compte tenu de ses moyens dérisoires.

Pourtant, aux mains du Niçois, la MR02 réalise un début de championnat des plus corrects, allant même jusqu’à titiller les Toro Rosso et les Williams, deux équipes disposant d’un tout autre budget que celui de Marussia. "Globalement, le potentiel est là, cela concerne tant l’équipe que moi, a déclaré Bianchi. En qualifications en Malaisie, nous n’étions qu’à trois dixièmes de la dernière Williams. Par rapport à l’an dernier où ils étaient deux secondes plus vite que nous, ce n’est pas trop mal, n’est-ce pas ? (...)J’ai été surpris par cette Marussia. Je m’attendais à ce que la différence avec les voitures que j’avais précédemment pilotées soit plus importante. Je pense que si nous continuons dans cette voie, nous pouvons commencer à penser à la Q2, et si je me mets à rêver, alors peut-être que notre premier point n’est plus si loin."

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Moto
FSBK, le Mans : Loi et Danilo dominent également la seconde session

La deuxième séance d’essais libres des Moto3, au Mans, a livré son verdict il y a quelques minutes et comme ce matin, c’est Livio Loi qui s’est montré le plus rapide dans une session écourtée par la pluie.

Loi précède une fois encore Jules Danilo, le frère de Simon, et Enzo Boulom, en progrès par rapport à la séance matinale.

Corentin Perolari, le protégé de la paire Fellon – Zarco, qui participera cette saison à la Red Bull MotoGP Rookies Cup, est également en progrès et prend la quatrième place devant Karl Croix.

Demain, de 10h05 à 10h45, aura lieu la première séance de qualification

Stay tuned !

1 | LOI Livio | KALEX | 00:01:50.082 | -0 2 | DANILO Jules | KALEX KTM | 00:01:50.961 | 0.879 3 | BOULOM Enzo | HONDA | 00:01:52.684 | 2.602 4 | PEROLARI Corentin | KALEX KTM | 00:01:54.022 | 3.940 5 | CROIX Karl | HONDA | 00:01:54.230 | 4.148 6 | GUEVARA Juanfran | HONDA | 00:01:54.351 | 4.269 7 | SIMPSON Olly | HONDA | 00:01:54.407 | 4.325 8 | GARCIA FERRANDIZ Marc | BMS | 00:01:54.578 | 4.496 9 | ARBEL Loic | HONDA | 00:01:55.231 | 5.149 10 | BAU Maximilien | HONDA | 00:01:57.582 | 7.500 11 | BRENON Corentin | HONDA | 00:01:57.888 | 7.806 12 | CHABAL Laurent | CMS | 00:02:01.857 | 11.775 13 | PIERRON Jeremy | HONDA | 00:02:02.749 | 12.667 14 | PEREZ Samantha | TGN | 00:02:04.147 | 14.065 15 | CHAPEAU Antoine | BMS | 00:02:19.374 | 29.292

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Hamilton ne prend aucun plaisir avec les Pirelli

Lewis Hamilton est devenu le dernier pilote de Formule 1 à critiquer les Pirelli 2003. Le Britannique a confié qu’il ne prenait aucun plaisir avec les nouvelles gommes du manufacturier transalpin.

"Ces pneus nous rendent la vie difficile, a déclaré le pilote Mercedes. Il est très difficile de les faire durer longtemps, c’était particulièrement le cas me concernant en Malaisie."

"On ne prend aucun plaisir avec ces pneus. Je ne m’éclate tout simplement plus en course. Ce n’est plus comme le temps où nous pouvions attaquer sur chaque relais sans devoir en garder sous la pédale pour éviter que les pneus ne se dégradent."

"Maintenant, c’est comme si vous aviez 100 dollars à dépenser de manière réfléchie sur une période de temps. Cela rend la course très différente. La stratégie passe avant la performance pure."