[Sports Automobile] Sujet Général (3)

Rappel du premier message :

Parlons ici de la formule 1 moto gp ......

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Moto
D. de Radiguès : « Electronique ou pas, c’est toujours le pilote qui fait la différence ! »

Les 7 et 8 juin, lors de l’évènement Alpinestars, chez Maxxess, à Bordeaux, Marc Marquez et Freddie Spencer se sont rencontrés et ont répondu aux questions extrêmement intéressantes de Thomas Baujard, un des rédacteurs de Moto Journal et de Sébastien Charpentier, un des consultants d’Eurosport.
Lors de cette conférence de presse, Marc Marquez déclarait : « si je montais sur la 500 de Spencer, je ne sais pas si ce serait au 1er, au 2ème ou au 3ème tour, mais il y aurait un highside ».
Interpellé, nous avons décidé de débattre de l’électronique, le sujet sensible par excellence, avec Didier de Radiguès, ancien vainqueur de Grands Prix et vice-champion du monde 350 cm3 en 1982.
« GPi : L’arrivée de l’électronique a-t-elle, selon toi, dénaturé le MotoGP ?
Tout d’abord, il faut rappeler que le 4 temps a déjà aplani la puissance et ensuite, il y a eu l’électronique. Ce sont deux choses qui ont assagi la catégorie reine. Marquez a entièrement raison dans ses déclarations. Mais bon, on vit une autre époque. Avant, il serait passé de la 250 à la 500 et c’était déjà quelque chose de beaucoup plus proche. La 250 était une moto puissante et pointue et surtout beaucoup plus proche de la 500 qu’une Moto2 ne l’est d’une MotoGP.
Une Moto2, ça développe 150 chevaux pour 150 kilos alors qu’une MotoGP fait presque le double de puissance pour le même poids.
Quand il dit que sur la moto de Spencer il se serait envolé, c’est certainement vrai car à l’époque, lorsque les jeunes débarquaient de la 250, ils s’envolaient déjà. Il fallait le temps d’apprivoiser la bête.
Je me répète, c’était une autre époque et aujourd’hui, c’est toujours aussi difficile d’être devant. La difficulté de faire la différence par rapport aux autres, c’est quelque chose d’immuable, c’est toujours et ce sera toujours aussi compliqué. Depuis toujours, ça requiert les mêmes qualités. Un bon pilote est un bon pilote ! Qu’il soit sur une trottinette, une MotoGP, une 250 ou une 500. La preuve avec Rossi. Si aujourd’hui il est vieillissant, il a su gagner avec des 125, des 250, des 500, des MotoGP 800, des 1000…
GPi : L’électronique a-t-elle porté préjudice au spectacle ?
Je pense qu’on ne doit pas parler comme ça. C’est un autre temps. Et puis, ça dépend ce qu’on entend par spectacle. Si je remonte un peu plus en arrière, c’est-à-dire jusqu’au début des années 90 car après, l’arrivée des moteurs BigBang a apporté plus de souplesse, les courses de motos étaient des trompe-la-mort. Ça faisait partie du spectacle d’aller sur un circuit et de voir des accidents !
Le sport a changé et on ne peut certainement pas critiquer le fait qu’il en soit ainsi. Il faut vivre avec son temps et c’est ce qu’a fait la moto. Personnellement, je n’ai pas envie de comparer et de dire que le sport a été dénaturé. Je pense, au contraire, qu’il a évolué dans le bon sens.
GPi : Une MotoGP est un monstre de puissance et pourtant, il faut être très souple avec la machine pour en tirer le meilleur parti. A ton époque, sans électronique, c’était tout l’inverse ?
Non, pas du tout. Il fallait, avec ton corps, arriver en un coup de gaz, en un coup de rein et sur l’angle maximum, à la mettre la moto en travers pour ensuite gérer avec les gaz. Il fallait donc avoir le bon coup de rein. C’était assez délicat et ce n’était pas en brutalisant la machine qu’on y arrivait. Ce n’était pas facile à réaliser et c’est aussi pour ça qu’à l’époque, il y avait de nombreux styles de pilotage différents. Chacun le faisait un peu comme il le sentait, en fonction de ses réglages, de sa moto, du circuit.
Il y avait le style de Doohan, celui de Schwantz, très différent, et tant d’autres…l’important était d’arriver à faire glisser l’arrière au moment tu remettais les gaz et tu contrôlais toute la sortie de virage en travers.
Pour ce qu’il en est aujourd’hui, j’ai du mal à dire comment exploiter au mieux l’électronique puisque je ne suis plus sur la moto. Il faut certainement en mettre un minimum pour pouvoir continuer à glisser mais assez tout de même pour ne pas glisser de trop et ne pas trop user les pneus.
Idéalement, il faut toujours arriver à la mettre en travers d’un coup de rein et contrôler la glisse. Mais bon, à l’heure actuelle, personne n’a encore vraiment expliqué comment il faut procéder mais ça, c’est logique, les explications elles arrivent toujours 10 ans après.
GPi : On sait qu’il fallait et qu’il faut toujours être extrêmement précis sur une moto pour aller vite. Est-ce que l’électronique aide à plus de précision ?
Avant, on était un peu plus en glisse. Lorsqu’on abordait un virage, si on arrivait un peu plus fort, on pouvait adapter un petit peu plus sa trajectoire et sa glisse. Evidemment, il y avait une manière idéale de passer le virage mais il y avait plus d’espace pour rectifier le tir puisqu’on pouvait mettre la moto davantage en travers alors que maintenant c’est moins évident puisque l’électronique va vous en empêcher. Il faut donc être beaucoup plus précis. Il faut donner la bonne information, c’est-à-dire le bon coup de gaz, la bonne trajectoire et le bon angle, à l’ECU puisque c’est lui qui gère. Disons que sans l’électronique, il y avait peut-être un  peu plus de place pour l’improvisation.
GPi : Alors, c’est peut-être parce qu’il y avait plus de place laissée à l’improvisation qu’on estime que le spectacle qu’offrait ces motos sans électronique était plus beau ?
Oui dans le sens où ça permettait d’avoir beaucoup plus d’approches différentes avec le même résultat mais comme je le précisais en début d’interview, faire la différence demande toujours les mêmes qualités. Un Marquez apporte quelque chose de nouveau et est plus fort que les autres. Mais il l’aurait aussi été à mon époque. Intrinsèquement, Il est fort et s’il a compris comment exploiter une moto moderne, je pense qu’il en aurait été de même s’il avait fait carrière dans les années 80. Au final, électronique ou pas, c’est le pilote qui reste au centre des débats et des performances. Par expérience, je peux dire que c’est d’ailleurs ce qui fait le charme de la moto par rapport à la voiture. Le pilote occupe une part beaucoup plus importante sur deux roues que sur quatre.
GPi : Le Championnat Moto 2 a beau avoir été décrié, il faut admettre que, ces dernières années, il était plus beau à regarder que celui de la catégorie reine et justement, il n’y a pas d’électronique embarquée sur la moto. N’est-ce pas là une preuve du rôle de tue spectacle de l’électronique ?
C’est vrai que le championnat Moto2 est beau. C‘est moins spectaculaire que les 500 de l’époque car elles manquent de puissance toutefois, c’est vrai que les courses sont plus disputées mais je ne sais pas vraiment pourquoi.
GPi : Peut-être parce que tout le monde dispose, à peu de chose près, du même matériel et que l’électronique ne rend pas le pilotage aussi linéaire?   
Comme on le disait, pour être rapide, l’électronique t’oblige à être très précis et très régulier et dans cette catégorie, ils le sont tous. En étant très précis, ils alignent des tours au dixième près à chaque passage parce que l’assistance de l’électronique permet d’être très régulier. Du coup, les différences entre les pilotes sont minimes. Prenons un exemple, lorsqu’un pilote est à 100%, il va tourner en 1.42.3 alors que son adversaire va peut-être tourner en 1.42.4 et si les deux restent à 100%, il ne se passe rien. Le premier tour, il y aura un dixième d’écart, au second il y en aura deux et ainsi de suite. Donc, tant que le pilote devant ne rencontre pas un ou l’autre problème ou qu’il ne souffre pas d’usure des pneus, c’est impossible de faire la différence. Alors qu’en Moto2, puisqu’il n’y a pas d’électronique, c’est beaucoup plus difficile d’être précis et régulier. Le pilote aura donc beaucoup plus de mal à reproduire à chaque tour son chrono idéal parce qu’il n’a pas mais aussi parce qu’il ne recherche pas la précision qu’apporte l’électronique. Il va donc piloter à sa manière et il y aura des écarts de performance. Et ce sont ces écarts qui permettent la bagarre.
GPi : Du coup, penses-tu que le passage du Moto2 au MotoGP, est plus difficile que celui de la 250 à la 500 ?
Non, je ne crois pas. Marquez va juste devoir être plus régulier et contrôler sa fougue car dans cette catégorie, normalement, tu tombes moins puisqu’en gros, l’électronique limite les chutes. En tout cas, empêche de chuter de l’arrière puisqu’il n’y a pas d’électronique sur l’avant. Pour se battre pour le titre, il faut apprendre à moins chuter et à être plus régulier dans ses performances. A l’heure actuelle, Marquez est encore un peu brouillon, à la manière du Moto2. C’est son travail d’apprentissage ».

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Formule 1
Mateschitz et Wolff pour racheter la F1 ?

Même s'il se réjouira d'amener enfin la Formule 1 à New York et en Russie l'année prochaine, Bernie Ecclestone reste inquiété dans l'affaire de corruption du banquier Gribkowsky en Allemagne et pourrait être contraint de céder les rênes, surtout si le projet de mise en Bourse échoue en raison du flou provoqué par sa situation personnelle.
Le fonds d'investissement CVC aurait un plan B en projetant de revendre ses 35% des parts (qui lui donnent le statut d’actionnaire de référence avec une minorité de blocage) à… Dietrich Mateschitz, pas moins !
Le magnat de la boisson énergisante réaliserait cette opération en compagnie de son compatriote Toto Wolff, actuellement impliqué chez Mercedes et Williams, dont le jeune âge assurera probablement un plan de succession crédible à Mister E. La filiale Red Bull Media House détient déjà les droits commerciaux du WRC (le championnat du monde des rallyes de la FIA) et les spécialistes en marketing du taureau rouge possèdent la puissance de feu pour donner à la Formule 1 une nouvelle dimension dans une ère post-Bernie.
Pour en savoir davantage sur cette situation politique nouvelle, abonnez-vous gratuitement à notre Newsletter hebdomadaire diffusée habituellement le mercredi (exceptionnellement jeudi cette semaine) vers 17 heures en cliquant ici.

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Formule 1
Ecclestone : Mercedes était en droit de dire non

Le procès de Mercedes devant le Tribunal International de la FIA n’a pas encore débuté que Bernie Ecclestone juge déjà l’équipe allemande coupable des faits qui lui sont reprochés.
Mercedes est accusée d’avoir enfreint le règlement sportif en participant à trois journées d’essais privés, pour le compte de Pirelli, avec sa voiture de 2013. L’écurie estime cependant qu’elle avait reçu le feu vert de Charlie Whiting, le plus haut représentant de la FIA sur les Grands Prix.
"Attendons de voir ce que décidera le tribunal, ils ont toutes les informations nécessaires à leur disposition, a indiqué Ecclestone au journaliste Adam Cooper. Après, si quelqu’un vient à m’offrir de l’or volé, la décision me revient de l’accepter ou non. Je n’ai pas besoin que quelqu’un me dise ce qu'il est juste de faire. Je dois savoir de moi-même ce que je suis en droit de faire."
"Une jeune fille célibataire a le droit de dire non au prétendant qui lui demande sa main. Pour moi, Mercedes était dans la même position…"
Ecclestone a par ailleurs tenu à prendre la défense de Pirelli, avec qui la Formula One Management (FOM) a déjà reconduit son contrat de sponsoring pour les saisons suivantes. L’entreprise milanaise comparaîtra aussi devant le tribunal. Elle pourrait avoir enfreint les termes du contrat de manufacturier unique qui la lie à la FIA.
"Pirelli ne faisait rien de mal, a-t-il ajouté. S’il y avait des essais privés en cours de saison, ce qu’il devrait y avoir, ils n’auraient jamais rencontré de problèmes avec leurs pneus. C’est uniquement à cause de l’absence d’essais privés qu’ils ont des soucis. Et comme les gens ne cessaient de se plaindre, la seule chose qui leur restait à faire, c’était d’effectuer des tests. Et ils ont demandé l’aide d’une écurie, mais ils n’ont rien fait de mal."

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Moto
Xavier Simeon, homme du match de l’équipe Moto2, Moto3 au Nou Camp!

C’est aujourd’hui qu’avait lieu la super confrontation, au Nou Camp, l’antre du FC Barcelone, entre l’équipe des pilotes Moto2, Moto3 et celle des pilotes MotoGP.
Xavier Simeon était repris dans la sélection de sa catégorie et dès lors, nous n’avons pu résister à l’envie de récolter ses impressions à chaud.
Malgré une défaite sur le fil (4-3), et quelques approximations collectives, le Belge se montrait plutôt satisfait de sa prestation personnelle.
GPi : Xavier, contrairement à certains motards, tu apprécies le football et tu y as même joué en tant que portier. Pour cette rencontre, tu as évolué entre les perches où dans le champ ?
Ah j’ai été gâté puisque j’ai eu l’occasion de disputer la première mi-temps dans le jeu et la seconde comme gardien de but.
GPi : Ah bon ! Et tes impressions sur cette rencontre dans un stade mythique ?
C’était génial ! On a même eu droit à la musique d’entrée du Barca et à notre photo de début de match. Il y avait une super ambiance entre tous les pilotes et ça a bien resserré les liens entre tout le monde.
D’un point de vue personnel, on a perdu 4-3 mais j’ai inscrit un beau goal alors je suis satisfait de ma prestation (rires).
GPi : Et combien en as-tu encaissé pendant la seconde période ?
Aucun !
GPi : Aucun ! Donc, en gros, tu es l’homme du match pour ton équipe !
Oui ! Surtout en seconde période. Les pilotes MotoGP ont eu de nombreuses occasions mais j’étais à chaque fois bien placé et j’ai sorti des arrêts essentiels (rires) !
GPi : Et collectivement ?
De ce point de vue, chez nous, c’était un peu le b*** ! On manquait d’organisation. En jouant deux fois 25 minutes et sans réel briefing, on a tous joué un peu à notre manière on va dire.
GPi : Et l’ambiance ?
Magnifique, le stade était plein à craquer !       
GPi : Plein à craquer, plein à craquer, il n’y avait personne tu veux dire !
(Rires). Même pas ! On a eu au moins une bonne grosse vingtaine de supporters qui ont donné de la voix (rires) ».

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Formule 1
JEV Story : Il faut conserver cette dynamique


 

 


 


Jean-Eric Vergne est arrivé au Canada dans la foulée d’un Grand Prix réussi dans les rues de la Principauté où il avait égalé son meilleur résultat en Formule 1. Se doutait-il qu’il ferait encore mieux sur le Circuit Gilles-Villeneuve de Montréal ?
J’attendais vraiment avec impatience le Canada. Pour trois raisons : premièrement, j’y avais connu un très bon moment l’an dernier, j’y avais passé quelques jours de vacances avant le Grand Prix ; deuxièmement, j’apprécie réellement le circuit, même s’il ne m’avait pas vraiment fait de cadeaux l’année passée ; et troisièmement, après un résultat correct à Monaco au volant d’une voiture qui m’avait procuré de bonnes sensations, j’avais toutes les raisons d’être optimiste.
OK, je vous l’accorde, ces deux circuits, Monaco et Montréal, sont complètement différents, mais je sentais que nous avions réellement progressé au cours des dernières courses et que nous avions un coup à jouer au Canada. Malheureusement, dès les premières séances d’essais libres du vendredi, l’optimisme a cédé sa place au doute. J’avais réellement du mal au volant de la voiture. Elle ne passait pas très bien les vibreurs, elle bougeait beaucoup et je n’avais pas la moindre adhérence.
Nous avons donc beaucoup travaillé vendredi soir afin de régler la voiture du mieux possible pour des conditions sèches car nous estimions que c’était notre meilleure option. La dernière séance d’essais libres est ensuite arrivée, et ce fut une nouvelle fois horrible… Je pense avoir parcouru quelque chose comme sept tours au total, la session ayant été raccourcie de moitié. La conséquence était que j’abordais les qualifications sans réellement savoir comment la voiture allait se comporter. C’était un peu un voyage dans l’inconnu.
En Q1, j’ai rencontré un problème avec le premier train de pneus. Je n’avais pas du tout d’adhérence et j’étais environ trois secondes plus lents. Nous avons donc chaussé un nouveau train et la différence fut totale ! Tout était parfait, et je figurais aux avant-postes.
C’était une vraie surprise pour moi de terminer septième. Nous avons toujours été compétitifs sous la pluie, mais cette fois j’avais vraiment eu du mal sur le mouillé car ma voiture était réglée pour une piste sèche. Je n’avais jamais éprouvé autant de difficultés à piloter une Formule 1 sous la pluie. Je n’étais vraiment pas à l’aise.
Le lendemain, en course, j’ai pris un excellent départ mais je me suis retrouvé coincé derrière Mark Webber. Il m’a bloqué et j’ai dû lever le pied, ce qui signifie que j’ai perdu une place en faveur de Fernando [Alonso]. Ensuite, j’ai dû passer Valtteri Bottas, qui n’était déjà plus troisième à ce stade de la course. Je savais qu’il était vital que je le dépasse car il pouvait me faire perdre beaucoup de temps. Une fois l’avoir passé, j’ai pu hausser mon rythme et j’ai été en mesure de creuser un écart sur mes poursuivants, qui devaient à leur tour passer Valtteri.
Vers la fin du Grand Prix, tout était sous contrôle. J’avais Paul di Resta derrière moi mais je gérais mon avance. Je pense que j’ai toujours eu plus d’une seconde d’avance sur lui. Quand il a observé son arrêt au stand, nous en avons fait de même, juste par précaution, et nous avons chaussé de nouveaux pneus super-tendres.
Cette sixième place est importante. Elle montre que nous sommes en train de faire du bon boulot, en particulier à l’usine. C’est une source de motivation supplémentaire pour chacun d’entre nous, moi y compris. A tel point que dimanche soir, j’ai eu une longue discussion avec mon ingénieur à propos de la prochaine course à Silverstone. Nous devons conserver cette dynamique et il me tarde de reprendre le volant.
J’ai donc quitté le Canada en étant très satisfait du résultat obtenu. Je n’avais jamais fait mieux en Formule 1 auparavant et c’est toujours une bonne chose d’ajouter quelques points à son compteur. Mais au final, les points ne sont pas ce qui importe le plus. Ce qui est réellement important, c’est que nous étions compétitifs. La sixième place est un bon résultat mais nous devons maintenant mettre cette course derrière nous et penser à celle à venir.
Jean-Eric Vergne, avec la Scuderia Toro Rosso.

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Formule 1
Pirelli annonce ses choix jusqu’à la Hongrie

Pirelli a indiqué les spécifications qui seront proposées aux écuries pour les trois prochains Grands Prix de Formule 1.
En Grande-Bretagne, à la fin du mois de juin, les équipes auront à leur disposition les médiums et les durs, Silverstone étant une piste qui met à rude épreuve les pneumatiques.
La semaine d’après, Pirelli apportera les tendres et les médiums en Allemagne, sur le circuit du Nürburgring. Finalement, à la fin du mois de juillet, ce seront les médiums et les durs qui seront utilisés pour le Grand Prix de Hongrie, dernière course avant la trêve estivale longue de quatre semaines.
Pirelli a par ailleurs indiqué que ces pneumatiques ne disposeraient pas d’une construction différente, contrairement à son intention initiale. Le manufacturier italien a précisé dans un communiqué n’avoir pas reçu l’accord de toutes les écuries pour introduire les nouveaux pneus testés vendredi dernier au Canada.
"Dès lors, un changement dans le processus de production du pneu devrait maintenant permettre de résoudre le problème des délaminations", a conclu Pirelli.

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Pirelli n'est pas encore prêt

Pirelli a annoncé jeudi devoir renoncer à présenter de nouveaux pneus de Formule Un au Grand Prix de Grande-Bretagne, le 30 juin, par manque d'essais suffisants et d'accord entre les écuries.
"Cette décision a été prise parce que les nouveaux pneus fournis lors des essais libres du vendredi au GP du Canada n'ont pas pu être testés suffisamment à cause de la pluie", précise le fabricant italien, seul fournisseur de pneus de la F1.
Les écuries, très critiques des pneus actuels originellement conçus pour multiplier les arrêts aux stands et faciliter les dépassements, ne sont en outre "pas parvenues à trouver un accord unanime sur le changement", ajoute le communiqué.

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Formule 1
Le New Jersey se veut confiant pour son Grand Prix

Quelques doutes planent toujours sur la tenue du Grand Prix d’Amérique, programmé pour 2014 dans le New Jersey, avec les gratte-ciels de Manhattan en toile de fond.
Le promoteur de l’épreuve, Leo Hindery, avait donc fait le déplacement dans le paddock du Grand Prix du Canada, le week-end dernier à Montréal, afin de rassurer le microcosme de la Formule 1.
"Nous sommes dans les temps pour accueillir la F1 en juin 2014, a-t-il indiqué, cité par Autosport. Le report de la course (qui devait avoir lieu cette année, ndlr) était uniquement de ma faute. Nous savions que nous pouvions concevoir le tracé grâce à l’aide de Tilke (l’architecte derrière la quasi-totalité des derniers Grands Prix de Formule 1, ndlr). Nous savions que nous disposions du soutien de l’Etat, mais nous n’avions pas la structure financière nécessaire."
La course disputée dans le New Jersey, première édition d’un contrat de dix ans, devrait avoir lieu dans la foulée du Grand Prix du Canada la saison prochaine.
"Le Grand Prix se disputera durant le mois de juin après le Canada, a confirmé Hindery. François (Dumontier, le promoteur du Grand Prix du Canada, ndlr) est un allié de premier ordre. Une bonne course à Montréal contribue à mettre sur pied une bonne course à Port Imperial, qui elle-même aide à mettre sur pied une bonne course plus tard dans l’année à Austin."
"Nous espérons accueillir beaucoup d’Européens. Il est facile de se rendre à New York depuis l’Europe et c’est une ville agréable pour un touriste. Nous espérons aussi faire découvrir la Formule 1 à beaucoup de jeunes américains."

C'est en ce moment la montée de Pikes Peak en attendant la vidéo de Loeb je met celle de Vatanen !
 

Pas mal

Sébastien Loeb a remporté hier l'édition 2013 de Pikes Peak en écrasant la concurrence au volant de sa Peugeot 208 T16.

8 minutes, 13 secondes et 878 millièmes, c'est le temps qu'il a fallu à Sébastien Loeb pour parcourir les 20 km et 156 virages de la fameuse course vers les nuages de Pikes Peak. Le pluri-champion du monde des rallyes est le premier pilote à passer sous la barre des neuf minutes.

La concurrence n'a rien pu faire et finit loin derrière : 9 minutes 2 secondes et 192 millièmes pour l'ancien détenteur du tracé Rhys Millen et 9 minutes 42 secondes et 740 millièmes pour Jean-Philippe Dayraut, soit quasiment 1 minute 30 de plus que Loeb !

La Peugeot 208 T16 de 875 chevaux pour 875 kilos a voyagé à la vitesse moyenne incroyable de 140,771 km/h. Difficile de se rendre compte de l'allure sur la vidéo, pour cela il faudra attendre les caméras embarquées. La vue depuis l'hélicoptère permet tout de même de comprendre la difficulté de cet exploit sur des routes aussi sinueuses !

 

C'est quand même un sacré phénomène ce Mec  
Et il est Français

Loeb le meilleur

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Superbike: Un pilote décède à Moscou

La huitième épreuve du championnat de Superbike a été annulée, ce dimanche à Moscou, après la mort d’un pilote lors d’une épreuve annexe. Agé de 25 ans, l’Italien Andrea Antonelli a en effet été percuté à la tête par un autre pilote après une chute, dans la catégorie Supersport. Le pilote de l'écurie GoEleven est ensuite rapidement décédé des suites de ses blessures.

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Allemagne: L'ES14 annulée suite à un accident mortel



La 14e spéciale du rallye d'Allemagne a été annulée.

Un pilote du rallye historique, compétition parallèle au WRC, a en effet connu un accident mortel avec son coéquipier sur le parcours de l'Arena Panzerplatte. Les deux hommes sont décédés.

Le drame a eu lieu sur le premier intermédiaire de la spéciale, longue d'exactement 41,08km.

Vittel a remporté le grand prix de Belgique.

Facile vainqueur du Grand Prix d'Italie devant Fernando Alonzo (Ferrari), Sebastian Vettel (Red Bull) a décroché un sixième succès cette saison.

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C’est officiel, Kimi Räikkönen quittera Lotus pour Ferrari à la fin de la saison. Le Finlandais retrouve la Scuderia qu’il avait quittée en 2009 après trois saisons et un titre mondial glané en 2007. Il fera bien équipe avec Fernando Alonso, conforté dans son rôle mais qui devra faire face à une nouvelle concurrence.

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GP Saint-Marin-Moto3: Victoire de Rins, triplé espagnol

Les Espagnols confirment Grand Prix après Grand Prix leur domination en moto, dans toutes les catégories. Le Grand Prix de Saint-Marin a confirmé cette tendance avec un triplé espagnol sur le podium en Moto 3. Alex Rins (Estrella Galicia) s'est imposé, pour la quatrième fois de la saison, devant ses deux compatriotes Maverick Viñales (KTM) et Alex Márquez (Estrella Galicia). L'Allemand Jonas Folger (Kalex KTM) avait laissé le champ libre aux Ibériques en chutant lourdement sur la jambe au huitième tour. La gravité de cette blessure n'est pas encore connue. Le leader au classement général, l'Espagnol Luis Salom, termine quatrième et perd des points important dans la course au titre mondial

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qui suit les motos gp?

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GP Saint-Marin-Moto2: Espargaro s'impose

Après la victoire d'Alex Rins en Moto 3, c'est un autre Espagnol qui s'est imposé en catégorie Moto 2, lors du grand prix de Saint-Marin. Sur le circuit de Misano, c'est Pol Espargaro qui a remporté la victoire, sa quatrième depuis le début de la saison. Le podium est complété par le Japonais Takaaki Nakagami et Esteve Rabat, un autre Espagnol. La mauvaise opération du jour est pour Scott Redding, seulement sixième au moment de passer la ligne d'arrivée. L'Anglais, leader du classement des pilotes, voit son avance passer de 38 à 23 points sur le vainqueur du jour, Pol Espargaro, alors qu'il reste cinq Grand Prix à disputer.

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Pierre Ragues a remporté dimanche les 3 Heures du Hungaroring à Budapest, obtenant le meilleur résultat de sa carrière en endurance. Le pilote caennais et son coéquipier Nelson Panciatici ont survolé les débats tout au long de la course, lancés sur d'excellentes bases par le pilote bas-normand. Les deux hommes rejoignent Thiriet by TDS Racing en tête du classement de l'European Le Mans Series avant la dernière manche, organisée les 27 et 28 septembre sur le circuit Paul-Ricard.

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GP Singapour: Vettel dans un autre monde



Sebastian Vettel a remporté ce dimanche le Grand Prix de Singapour, sa septième victoire cette saison, pour conforter sa place en tête du championnat du monde.

L'Allemand s'impose devant Fernando Alonso et Kimi Räikkönen. Le triple champion du monde n'a pas été inquiété du week-end en dépit de l'intervention de la voiture de sécurité au 25e tour qui a ruiné tous ses efforts de début de course pour prendre le large. Nico Rosberg termine 4e, Lewis Hamilton 5e.

Romain Grosjean a dû abandonner en raison d'un problème moteur comme Mark Webber en fin de course. Jean-Eric Vergne se classe 14e, Jules Bianchi 18e et Charles Pic 19e

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Moto: Kawasaki s'impose, Lavillenie termine

Kawasaki conserve son titre aux 24 Heures du Mans.
Kawasaki a remporté ce dimanche la 36e édition des 24 Heures du Mans moto. Grégory Leblanc, Fabien Foret et Nicolas Salchaud se sont imposés devant la Suzuki engagée par R2CL et la Yamaha de l’écurie GMT 94.

Handicapée par de gros problèmes en début de course suite à une chute, la Suzuki du team SERT termine 26e et empoche suffisamment de points pour glaner un 13e titre mondial.

Engagé au sein de l'équipe AZ Motos, Renaud Lavillenie a rempli son contrat et franchi la ligne d'arrivée. Le champion olympique du saut à la perche, qui faisait équipe avec Stéphane Mézard et David Dumain, se classe 25e au général et 13e dans sa catégorie pour sa première participation.