[Sports Automobile] Sujet Général (2)

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Moto
Hayden et Dovizioso, plus rapides avec la Desmo labo. Marquez 1er

C’est la pause sur le circuit de Jerez et les chronos sont déjà extrêmement rapides puisque nous avons trois pilotes, Marquez, Lorenzo, Pedrosa, sous la barre des 1.39 et en seulement 155 millièmes.

Crutchlow semble un peu distancé et c’est sans parler de Valentino Rossi qui, actuellement, pointe en neuvième position, à plus d’une seconde du leader.

En revanche, pour Borgo Panigale, les nouvelles sont relativement bonnes puisque Dovizioso, avec la moto laboratoire (en principe), a amélioré de 4 dixièmes, son chrono des qualifications.

Hayden a également amélioré mais dans une moindre mesure (11 millièmes).

Bien entendu, c’est difficile d’affirmer avec force que ces résultats ont été obtenus avec la nouvelle machine puisque les pilotes mènent des tests comparatifs.

Pos | | Rider | Fastest lap | Lead. Gap 1 | | MARQUEZ, Marc | 1:38.824 | 2 | | LORENZO, Jorge | 1:38.958 | 0.134 3 | | PEDROSA, Dani | 1:38.979 | 0.155 4 | | CRUTCHLOW, Cal | 1:39.452 | 0.628 5 | | DOVIZIOSO, Andrea | 1:39.524 | 0.700 6 | | BAUTISTA, Alvaro | 1:39.607 | 0.783 7 | | HAYDEN, Nicky | 1:39.643 | 0.819 8 | | BRADL, Stefan | 1:39.894 | 1.070 9 | | ROSSI, Valentino | 1:39.902 | 1.078 10 | | BARBERA, Hector | 1:40.197 | 1.373 11 | | SMITH, Bradley | 1:40.237 | 1.413 12 | | AOYAMA, Hiroshi | 1:41.105 | 2.281 13 | | STARING, Bryan | 1:41.181 | 2.357 14 | | LAVERTY, Michael | 1:41.330 | 2.506 15 | | EDWARDS, Colin | 1:41.591 | 2.767 16 | | HERNANDEZ, Yonny | 1:41.763 | 2.939 17 | | PETRUCCI, Danilo | 1:41.941 | 3.117 18 | | CORTI, Claudio | 1:42.286 | 3.462 19 | | PESEK, Lukas | 1:43.017 | 4.193

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Formule 1
Un train de pneus en plus pour les équipes

Les onze équipes de F1 recevront un train de pneus durs supplémentaire, ce vendredi, pour les deux séances d’essais libres du Grand Prix d’Espagne.

Ce pneu prototype diffèrera de la nouvelle gomme dure qui sera utilisée par les écuries ce week-end, aux côtés des médiums.

Ce composé a été spécialement conçu pour permettre aux équipes de parcourir de longues distances en essais libres, et ravir ainsi les spectateurs présents dans les tribunes.

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Moto
Cal Crutchlow a repris l’après-midi en force !

Le travail a repris sur la piste de Jerez et il y a peu de changements puisque les pilotes n’ont encore effectué que quelques tours.

Toutefois, il y en a tout de même un de taille puisque Cal Crutchlow vient de battre son meilleur chrono du week-end (1.39.975).

Le Britannique signe un temps de 1.38.916 et se hisse à la seconde place d’un classement toujours dominé par Marc Marquez.

Pos | | Rider | Fastest lap | Lead. Gap | Prev. Gap | Laps 1 | | MARQUEZ, Marc | 1:38.824 | | | 27 / 47 2 | | CRUTCHLOW, Cal | 1:38.916 | 0.092 | 0.092 | 30 / 32 3 | | LORENZO, Jorge | 1:38.958 | 0.134 | 0.042 | 30 / 44 4 | | PEDROSA, Dani | 1:38.979 | 0.155 | 0.021 | 4 / 30 5 | | BAUTISTA, Alvaro | 1:39.457 | 0.633 | 0.478 | 31 / 32 6 | | DOVIZIOSO, Andrea | 1:39.524 | 0.700 | 0.067 | 15 / 33 7 | | HAYDEN, Nicky | 1:39.643 | 0.819 | 0.119 | 21 / 35 8 | | ROSSI, Valentino | 1:39.838 | 1.014 | 0.195 | 28 / 29 9 | | BRADL, Stefan | 1:39.894 | 1.070 | 0.056 | 22 / 44 10 | | SMITH, Bradley | 1:40.009 | 1.185 | 0.115 | 42 / 50 11 | | BARBERA, Hector | 1:40.197 | 1.373 | 0.188 | 3 / 7 12 | | AOYAMA, Hiroshi | 1:40.730 | 1.906 | 0.533 | 10 / 16 13 | | STARING, Bryan | 1:41.181 | 2.357 | 0.451 | 18 / 26 14 | | LAVERTY, Michael | 1:41.330 | 2.506 | 0.149 | 14 / 25 15 | | EDWARDS, Colin | 1:41.591 | 2.767 | 0.261 | 14 / 21 16 | | CORTI, Claudio | 1:41.600 | 2.776 | 0.009 | 27 / 28 17 | | HERNANDEZ, Yonny | 1:41.763 | 2.939 | 0.163 | 14 / 35 18 | | PETRUCCI, Danilo | 1:41.941 | 3.117 | 0.178 | 7 / 27 19 | | PESEK, Lukas | 1:43.017 | 4.193 | 1.076 | 15 / 18

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Formule 1
Bianchi : "Schumacher m’a battu, j’avais 11 ans"

F1i

Jules Bianchi est revenu sur sa première rencontre avec Michael Schumacher, lorsqu’il avait 11 ans, lors d’un entretien avec les lecteurs du journal Var-Matin.

"Un jour, mon papa est venu me chercher à l’école en disant qu’il y avait un problème familial", a confié le pilote niçois.

"Il m’a emmené à la piste de kart de Brignoles. Michael Schumacher était là. J’ai un peu halluciné quand je l’ai vu. C’était un moment super. J’ai roulé avec lui, mais il m’a battu. J’avais 11 ans."

"A cette époque, Schumacher, c’était l’exemple. Certains n’apprécient pas forcément son côté humain un peu froid, mais j’ai eu la chance de le rencontrer et c’est quelqu’un de fantastique."

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Formule 1
Räikkönen serait l’équipier parfait pour Vettel, juge Coulthard

L’ancien pilote de F1 David Coulthard estime que Kimi Räikkönen serait le remplaçant idéal si Mark Webber décidait de prendre sa retraite à la fin de la saison.

"Si Mark choisit de passer à autre chose, alors, selon moi, Kimi serait l’équipier parfait pour Sebastian", a indiqué DC, qui participe toujours régulièrement à des démonstrations pour Red Bull, sa dernière écurie en Formule 1.

L’Ecossais aux 13 victoires en Grand Prix pense que la différence de ressources entre Lotus et Red Bull (qui dispose d’un budget environ deux fois plus conséquent que celui de sa rivale) pourrait convaincre Räikkönen de s’engager avec l’écurie triple Championne du monde.

"Il est évident que Lotus dispose d’employés compétents, mais ses finances ne sont pas les mêmes", juge-t-il.

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Formule 1
Barrichello parie sur Red Bull pour le titre

Rubens Barrichello voit Red Bull décrocher une quatrième couronne mondiale à la fin de la saison, plaçant l’écurie autrichienne un cran au-dessus de ses rivales.

Red Bull possède actuellement 16 points d'avance sur Lotus au championnat des constructeurs, alors qu'il reste encore 15 courses à disputer.

"Ferrari est très régulière et ils possèdent une voiture proche de la Red Bull si l’on compare leur rythme de course ainsi que leur régularité, a déclaré Barrichello au site TotalRace. Mais Red Bull reste vraiment l’équipe à battre. Ils sont un peu au-dessus du lot."

"La Mercedes est une voiture qui parvient remarquablement à faire fonctionner ses pneus sur un tour le samedi, mais c’est une toute autre histoire le lendemain pendant la course. Ils peinent à retrouver leur pointe de vitesse de la veille. La Lotus est une voiture très bien équilibrée mais n’est pas suffisamment performante en qualifications. Cela étant, elle préserve très bien ses pneumatiques en course. Force India est assez similaire à Lotus à cet égard. Sa voiture dispose d’un très bon rythme de course."

Retrouvez une interview de Rubens Barrichello dans le dernier numéro de F1i Magazine (cliquez ici pour consulter le sommaire). Le Brésilien revient, entre autres, longuement sur la polémique du Grand Prix de Malaisie, provoquée par le refus de Sebastian Vettel d’obéir aux consignes de son écurie. Des consignes qu’a souvent reçues Barrichello lorsqu’il courait pour Ferrari…

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MotoGP: Lorenzo en veut à Marquez

Jorge Lorenzo n'a pas apprécié du tout ! Déposé dans le dernier tour par son compatriote de chez Honda, Marc Marquez, le champion du monde a refusé de lui serrer la main dans le parc fermé puis sur le podium du Grand Prix d'Espagne. "J'ai donné 100% puis 110% dans le dernier tour. Je présente mes excuses à Jorge mais c'est un fait de course", a plaidé Marquez sur Telecinco.

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Moto
Spies sera aussi forfait au Mans. Pirro sur la GP13

Michele Pirro qui, ce week-end, a piloté la Desmosedici laboratoire en course à Jerez, va de nouveau reprendre du service au Mans.

Cette fois, il ne sera plus question d’une wild card mais bien d’un remplacement puisque l’Italien remplacera Ben Spies au guidon de la GP13 de chez Pramac.

Il ne sera donc plus question de la moto laboratoire étant donné qu’en remplaçant Spies, Pirro est obligé de rouler sur la moto de l'Américain.

Le cas Ben Spies était déjà préoccupant, le devient-il un peu plus encore ?

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Moto
Tito Rabat a stoppé les régimes, a pris du muscle et a gagné une course

Depuis le début de cette saison, le poids du pilote est pris en compte dans le calcul du poids minimum et si cette règlementation a peut-être pour effet de désavantager les pilotes les plus légers (Kallio ajoute 8 kilos sur sa machine mais avant le Grand Prix d’Espagne il était second au classement), en revanche, elle facilite la vie des pilotes les plus grands qui sont aussi les plus lourds.

C’est notamment le cas d’Esteve Rabat, le vainqueur du dernier Grand Prix d’Espagne. La saison, dernière, l’Espagnol passait son temps à faire des régimes pour être le plus léger possible sur la moto et comme nous le disait Didier de Radiguès, encore bien qu’il avait sa combinaison sinon on aurait pu voir à travers.

Mais cette année, c’est fini, l’Espagnol a pu recommencer à manger (sainement bien entendu) et surtout à se muscler. Et aujourd’hui, comme il l’a déclaré à motocuatro, il en mesure pleinement les effets bénéfiques.

« C’est une bonne chose d’avoir pu aller au gymnase et d’avoir pu prendre du muscle parce que ça vous permet de relever la moto et de donner du gaz. C'était une idée totalement fausse de penser qu’en étant plus léger vous allez plus vite sur la moto, c'était une erreur totale. Si vous êtes plus fort, vous relevez plus vite la moto et vous pouvez ouvrir les gaz une vingtaine de mètres avant. Vous reprenez la trajectoire plus rapidement ...»

Il suffit de regarder les deux photos qui ne sont séparées que de quelques mois (Grand Prix du japon 2012 et Grand Prix d’Espagne 2013) pour comprendre à quel point le Rabat de la saison dernière, n’a plus rien à voir avec celui de 2013 !

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Formule 1
Williams s’attend à remonter la pente

Déception de ce début de saison, avec un déficit de 19 points par rapport à l’an dernier, Williams pense pouvoir redresser la barre à partir du Grand Prix d’Espagne.

L’équipe britannique est convaincue que les nouveautés qu’elle introduira ce week-end lui permettront de réduire son retard sur le mou du peloton.

"Nous sommes en train de mettre la touche finale à notre ensemble d’améliorations pour l’Espagne et nous nous attendons à progresser, mais nous sommes incapables de dire de combien de dixièmes", a déclaré Xevi Pujolar, l’ingénieur de course en chef.

"Toutes les courses de ce début de saison furent très disputées, la nature du circuit et les pneumatiques changeant constamment la donne. Il n’était donc pas évident d’identifier avec exactitude l’origine de notre problème. Nous avons tenté de faire de notre mieux pour Barcelone. Avec le retour en Europe, les choses vont probablement s’arranger nous concernant."

Pujolar est toutefois conscient qu’un travail de fond conséquent attend encore son écurie pour viser les points à la régulière.

"A l’heure actuelle, nous pensons avancer dans la bonne direction, même si cela ne bouge pas aussi vite que nous l’aimerions", a-t-il conclu.

La saison dernière, Williams avait créé la surprise au Grand Prix d'Espagne en s'adjugeant la victoire avec Pastor Maldonado, avant que son garage ne soit ravagé par un terrible incendie (cliquez ici pour voir les photos).

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Formule 1
Coulthard ne croit plus en McLaren pour cette saison

David Coulthard a conseillé à demi-mot à McLaren de faire une croix sur la saison actuelle et de concentrer toutes ses ressources sur la campagne 2014, qui sera marquée par d’importants changements au niveau du règlement.

Les Gris réalisent un début de championnat calamiteux, pointant à une décevante sixième place au classement des constructeurs, à 86 points de Red Bull, l'actuel leader.

"Il reste encore beaucoup de courses à disputer (15, ndlr), mais les derniers championnats nous ont montré qu’il était quasiment impératif de terminer toutes les courses dans les points, et même d’inscrire de gros points, pour être sacré. Je pense que cela pourrait être difficile pour McLaren", a déclaré l'ancien pilote écossais.

L’ensemble de nouveautés qu’introduira McLaren ce week-end dans le cadre du Grand Prix d’Espagne s’annonce d’ores et déjà décisif pour la suite de la saison de l’écurie britannique.

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Moto
Jerez : Marquez conclut son week-end par le meilleur temps des tests

Si le top5 des tests de Jerez reste inchangé par rapport à celui de la Q2, l’ordre est toutefois que peu modifié.

En effet c’est Marc Marquez qui, au 27ème de ses 63 tours, a signé le chrono le plus rapide (1.38.824) de la journée.

Il est suivi à 92 millièmes par Cal Crutchlow qui a haussé le rythme en tout début d’après-midi.

Jorge Lorenzo est celui qui a fourni le plus de travail aujourd’hui, avec 81 boucles, il est troisième à 131 millièmes de Marquez.

Quatrième pilote à entrer dans la fenêtre des 1.38, Dani Pedrosa, vainqueur hier, termine ce test à 21 millièmes du Champion du monde.

Valentino Rossi, de son côté, a également attendu le début de l’après-midi pour reprendre sa place dans le top5. Pas de 1.38 pour lui puisqu’il pointe à 573 millièmes du rookie espagnol.

Dovizioso, qui a été devancé par Bautista, est septième et signe un beau chrono sur la Desmosedici laboratoire. Il devance Nicky Hayden qui progresse légèrement par rapport à samedi, Stefan Bradl et Bradley Smith qui améliore son chrono des qualifications de trois dixièmes.

Nous nous réjouissons, bien entendu, d’avoir de plus larges échos de ce test et surtout en provenance de chez Ducati puisqu’en quelque sorte, c’était aujourd’hui le jour1 de l’année 0.

Pos | | Rider | Fastest lap | Lead. Gap | Prev. Gap | Laps 1 | | MARQUEZ, Marc | 1:38.824 | | | 27 / 63 2 | | CRUTCHLOW, Cal | 1:38.916 | 0.092 | 0.092 | 30 / 67 3 | | LORENZO, Jorge | 1:38.958 | 0.134 | 0.042 | 30 / 81 4 | | PEDROSA, Dani | 1:38.979 | 0.155 | 0.021 | 4 / 56 5 | | ROSSI, Valentino | 1:39.397 | 0.573 | 0.418 | 37 / 61 6 | | BAUTISTA, Alvaro | 1:39.457 | 0.633 | 0.060 | 31 / 50 7 | | DOVIZIOSO, Andrea | 1:39.524 | 0.700 | 0.067 | 15 / 47 8 | | HAYDEN, Nicky | 1:39.643 | 0.819 | 0.119 | 21 / 35 9 | | BRADL, Stefan | 1:39.894 | 1.070 | 0.251 | 22 / 71 10 | | SMITH, Bradley | 1:40.009 | 1.185 | 0.115 | 42 / 50 11 | | BARBERA, Hector | 1:40.197 | 1.373 | 0.188 | 3 / 31 12 | | AOYAMA, Hiroshi | 1:40.730 | 1.906 | 0.533 | 10 / 51 13 | | CORTI, Claudio | 1:40.958 | 2.134 | 0.228 | 50 / 58 14 | | PETRUCCI, Danilo | 1:41.029 | 2.205 | 0.071 | 52 / 59 15 | | LAVERTY, Michael | 1:41.045 | 2.221 | 0.016 | 58 / 58 16 | | STARING, Bryan | 1:41.181 | 2.357 | 0.136 | 18 / 46 17 | | EDWARDS, Colin | 1:41.591 | 2.767 | 0.410 | 14 / 43 18 | | HERNANDEZ, Yonny | 1:41.763 | 2.939 | 0.172 | 14 / 62 19 | | PESEK, Lukas | 1:43.017 | 4.193 | 1.254 | 15 / 20

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Moto
Pedrosa hier, Marquez aujourd’hui, les Honda au top !

Si on en croit Dani Pedrosa, sa journée a été essentiellement dédiée à travailler sur le package existant de la RC213V (qui, par ailleurs, est déjà très bon).

Dès lors, si l’expérimenté Pedrosa n’a pas testé énormément de choses, on peut estimer qu’il en a été de même pour Marquez.

Quoiqu’il en soit, avec le rookie en haut de la feuille des temps aujourd’hui et la victoire de Pedrosa hier, Honda quitte Jerez avec le plein de confiance quant à la compétitivité de sa moto. L’évolution doit probablement patienter sagement au frigo.

Marc Marquez : « Aujourd'hui, nous avons vécu une journée positive. Nous avons commencé avec la base de réglages d’hier pour tenter de trouver des solutions à certains problèmes que nous avions rencontrés en course et nous avons réussi à trouver des solutions rapidement. Nous avons essayé de nouveaux réglages sur la fourche avant, la suspension arrière et l'électronique. Certaines choses ont fonctionné mieux que d'autres, mais la chose importante est que nous avons été réguliers, ce qui est réellement important en MotoGP. Nous espérons que ce que nous avons fait aujourd'hui nous aidera au cours des prochaines courses ».

Dani Pedrosa : «En général, la journée a été positive. Nous avons travaillé sur différents aspects du set-up afin de trouver un peu plus de grip à l'arrière et de la stabilité en sortie de virage. Certaines choses se sont bien passées et d'autres pourraient encore être améliorées. Nous avons également essayé des choses sur la suspension et l'électronique, mais nous n’avons pas eu énormément d’évolutions à tester. C'est une bonne préparation pour la prochaine manche du Championnat du Monde ».

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ormule 1
Parr voit Williams venir à bout de ses problèmes

Adam Parr, l’ancien numéro deux de l’écurie Williams, est convaincu que la formation dirigée par Sir Frank parviendra à surmonter les difficultés rencontrées sur sa FW35 et qui ternissent son début de saison 2013.

"Je sais qu’ils ont les capacités pour venir à bout de leurs problèmes", a déclaré Parr à la chaîne britannique Sky Sports.

"L’équipe dispose de personnes talentueuses et compétentes, telles que le responsable de l’aéro Jason Somerville, le directeur technique Mike Coughlan et le designer en chef Ed Wood. Je suis totalement convaincu que nous les verrons progresser à Barcelone. Même si c'est passé un peu inaperçu, les progrès étaient déjà là à Bahreïn avec les 11ème et 14ème places à l’arrivée."

"S’ils parviennent à réaliser une course aussi solide que celle d’il y a trois semaines, mais avec une voiture un peu meilleure, alors ils vont pouvoir commencer à marquer des points."

Parr a également soutenu Claire Williams, qui a récemment été nommée team principal adjoint, pour succéder à son père Sir Frank à la tête de l’écurie.

"Ma préférence a toujours été envers Claire. J’ai travaillé avec Claire dès le premier jour que j’ai rejoint l’équipe, a-t-il ajouté. Elle a fait ses preuves et j’étais fier à l’époque de la nommer, ainsi qu’une autre femme, Louise Evans, qui est notre directrice financière, au conseil d’administration de l’équipe."

"Je pense que Claire a tout ce qu’il faut pour être un excellent team principal pour Williams. Mon seul regret est que j’aurais voulu rester là-bas un petit peu plus longtemps pour l’aider au moment de la transition, mais je n’ai jamais voulu devenir le team principal de Williams."

Parr a été contraint de quitter l’écurie de Grove au début de la saison dernière sous la pression de Bernie Ecclestone.

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Moto
Marquez et Pedrosa : le making of de la pub Repsol [Video]

La comm Repsol a l’art de nous envoyer un grand nombre de vidéos qui n’ont pas toujours beaucoup d’intérêt mais celle-ci a tout de même l’avantage de montrer la bonne ambiance qu’il règne entre les pilotes officiels Honda.

Rappelons tout de même que cette vidéo a été tournée à Jerez, en mars, lors des derniers tests officiels de la présaison.

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Moto
Spies sera de retour au Mugello

Comme nous vous l’annoncions hier, Ben Spies manquera le Grand Prix de France.

Le Texan a subi un examen médical à Dallas et son médecin lui a vivement recommandé de prendre encore un peu de repos.

Toutefois, comme nous l’apprend Pramac, son écurie, l’Américain devrait être de retour au Mugello.

En attendant, c’est Michele Pirro qui prendra place sur la GP13 de l’Américain.

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Formule 1
Alonso refera-t-il le coup de 2011 ?

F1i

Fernando Alonso sera-t-il capable de rééditer dimanche à Barcelone l’exploit qu’il y avait accompli en 2011 au moment du départ ?

Il y a deux ans, le pilote Ferrari, qualifié en quatrième position sur la grille, avait réussi à dépasser Lewis Hamilton, Sebastian Vettel et... le poleman Mark Webber lors des premiers mètres de la course (image ci-contre), en se déportant à droite et en faisant un parfait usage de son KERS.

Malgré ce parfait envol, il ne termina que cinquième, au volant d'une F150 manquant cruellement de grip. Cette saison, l'Espagnol est passé de la cinquième à la deuxième place à Melbourne, et a gagné des positions à tous les Grands Prix sauf Bahreïn.

Si le temps de réaction du pilote entre en ligne de compte au moment du départ, celui-ci est une manœuvre très technique, qui – on l'ignore souvent – suppose une préparation et une exécution sans faille.

“Avec le tour de qualification, le départ est le moment le plus intense du week-end, explique Jérôme D’Ambrosio, pilote de réserve chez Lotus, dans le nouveau numéro de F1i Magazine. À Monaco ou en Hongrie, la moitié de la course – voire plus – se joue à ce moment-là. Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, le départ en F1 n’est pas seulement une question de réflexes. C’est beaucoup moins instinctif que dans les catégories inférieures.”

De fait, comme vous le découvrirez dans le numéro de F1i Magazine qui vient de paraître, la procédure à suivre lors des tours d’installation et de formation (pour trouver le point de friction de l’embrayage, chauffer les pneumatiques et les freins, etc.) est pour le moins complexe, tout comme l’utilisation des deux palettes d'embrayage au volant.

En guise de mise en bouche, retrouvez ci-dessous un montage vidéo qu’Antti Kalhola a consacré au départ

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Alexis Masbou a connu un week-end plus que compliqué pendant toutes les séances d’essais libres du Grand Prix d’Espagne, à Jerez.

Pourtant, l’issue aura finalement été heureuse parce qu’après une qualification correcte (treizième) le Français gagnait trois places en course pour obtenir son second top 10 d’affilée après celui obtenu à Austin.

Mais tout ça n’a pas été sans peine puisqu’après un warm-up préoccupant (17ème) au cours duquel Alexis et son écurie comprenaient qu’ils avaient fait fausse route, ils se voyaient contraints de prendre un risque qui, heureusement, se montrait payant.

GPi : Alors, Alexis, ce Grand Prix d’Espagne ?

Compliqué (rires) ! Comme annoncé, il a été compliqué même si on a réussi à bien redresser la barre après le warm-up. Dans cette dernière séance, on a remarqué que ce n’était pas possible de faire des chronos réguliers identiques à ceux de la qualification. Alors, juste avant le départ, on a changé quelques petites choses sur le set-up. On a pris un risque mais on n’avait pas le choix car sans ça, nous n’aurions jamais pu ramener les points de la dixième place.

La course en elle-même s’est plutôt bien passée. J’ai réalisé un départ plutôt correct mais j’ai été rapidement distancé par le groupe de devant.

Par la suite j’ai essayé de remonter mais malheureusement, les chronos étaient plus ou moins similaires et je n’ai pas su réduire l’écart. Alors je me suis battu avec Fenati et McPhee.

GPi : Tu avais annoncé qu’il serait important de rester sur les roues car avec le nombre de chutes pendant le week-end, il y aurait peut-être un beau coup à jouer. C’est ce que tu as fait et c’est ce qui s’est passé. Un top 10 positif donc ?

La position en course mais aussi, ce que nous avons pris comme pari sur la moto avant le Grand Prix sont deux enseignements positifs de ce week-end. Je pense que ce qu’on a modifié, on ne l’a pas encore utilisé à 100% et c’est de bon augure pour la suite puisque je suis convaincu qu’il nous reste de la marge.

Ce week-end a été difficile et on est parti de trop loin pour faire mieux que ça. Mais bon, je vais retenir que nous avons bien sauvé les meubles, que nous nous sommes bien qualifiés, que nous avons disputé une course solide et que nous avons ramené quelques points.

GPi : Ce que vous avez trouvez sur la moto pourra t’aider dans le futur ?

On se cherche toujours un peu et on a besoin de roulage sur cette moto pour adapter des choses et être mieux dessus. Parfois ça fonctionne, parfois ça ne fonctionne pas. Nous avons obtenu des informations supplémentaires grâce à nos trouvailles mais bon, c’est aussi vrai qu’il faut adapter les réglages en fonction du circuit sur lequel on se trouve.

Toutefois, ces différentes modifications nous donnent une direction pour le prochain Grand Prix. C’est toujours bon à prendre, surtout parce que je pense que nous avons réussi à débloquer quelque chose qui nous bloquait depuis le début.

GPi : Ce nouveau top 10 n’a pas été la seule bonne nouvelle du week-end puisque tu as dépassé le cap fixé des 10000 euros pour le financement de la « fureur de vaincre » (lire ici) !

En effet, il reste jusqu’à ce soir minuit pour participer et continuer à faire grimper le compteur. Avec 2000 euros supplémentaires, nous aurions pu couvrir un Grand Prix de plus mais je suis vraiment très heureux car nous avons réussi notre pari mais aussi parce que les gens ont crû en notre projet.

C’est vrai que nous aurions aimé couvrir un évènement en plus mais arriver au bout du financement, ça augure du meilleur pour la suite. Je tiens à remercier toutes ces personnes qui ont cru en nous et quoi ont participé à ce bel élan populaire ».

Vous aussi vous avez envie de participer au projet d’Alexis ? Un seul moyen, utilisez le module ci-dessous avant ce soir, minuit !

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Moto
CEV : Cresson, Quartararo, Danilo et Casadesus en test au motorland

Après un week-end de course très pluvieux, les francophones de la catégorie Moto3 en Championnat d’Espagne se dirigeront vers le soleil d’Aragon. Ils seront au nombre de quatre et effectueront des tests de trois jours dès ce mercredi.

Le belge Loris Cresson effectuera le test le mercredi mais rien n’est encore confirmé pour la journée du jeudi. Il en profitera pour approfondir les différents réglages de sa moto qu’il continue de découvrir.

Fabio Quartararo sera également de la partie et roulera le mercredi ainsi que le jeudi. Son objectif étant de réaliser un chrono en petit 2 minutes et 2 secondes… autant dire être aux avants postes, comme il a su le faire lors de son premier week-end.

Jules Danilo essayera de retrouver la chance qu’il avait perdu lors de son week-end compliqué sur le circuit de Catalunya. Tout comme Fabio il roulera le mercredi et le jeudi, et voudra retrouver la confiance avant le Grand-Prix de France Moto3 qu’il effectuera en tant que pilote invité.

Enfin, Hugo Casadesus nous disait avoir hâte de découvrir ce circuit d’Aragon sur lequel il roulera jeudi et vendredi, afin de préparer au mieux la prochaine manche du CEV, le 26 mai prochain, sur cette même piste. Stay Tuned ! Rejoignez-nous sur Twitter

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Formule 1
Lotus perd son directeur technique !

Le directeur technique du Lotus F1 Team ne sera pas présent dans le paddock de Barcelone, et pour cause : sa collaboration avec Enstone a pris fin.

Il y a quelques semaines, lors de l'annonce de l'arrivée probable de Paddy Lowe chez Mercedes, il avait été question qu'Allison remplace l'ingénieur irlandais chez McLaren. Une offre lui aurait été faite dans ce sens, mais il l'avait déclinée, ce qui avait poussé Woking à promouvoir en interne Tim Goss au poste de directeur technique.

Cette fois, on ignore quelle serait la destination d'Allison même si certains évoquent... Mercedes et Ferrari ! Quoi qu'il en soit, il s'agit d'un coup dur pour Lotus, dont Allison est le pilier technique depuis son retour après cinq années passées chez Ferrari.

Pour succéder à Allison, Lotus puiserait dans son vivier d'ingénieurs en interne, avec le jeune Nick Chester (43 ans) favori pour prendre la tête du département technique à Enstone. Il est actuellement directeur de l'ingénierie et connaît la maison depuis plus de dix ans, après avoir fait ses classes chez Simtek puis Arrows.

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Moto
L’opération d’Andrea Iannone s’est bien déroulée. Il devrait être au Mans

Andrea Iannone, le pilote Pramac Racing, s’est rendu à Barcelone pour s’y faire opérer à la clinique universitaire Dexeus, par le très renommé Professeur Mir.

L’Italien devait y subir une opération sur son avant-bras droit afin d’éliminer son problème de syndrome des loges. Et tout s’est très bien passé même si, actuellement, l’Italien semble souffrir énormément.

« Je ne peux pas dire que ce soit le meilleur moment de ma vie. Après le week-end Jerez je me suis rendu à Barcelone pour subir une intervention chirurgicale sur mon bras droit, pour résoudre le problème qui me poursuit depuis le Qatar, mais maintenant je me sens vraiment mal. Je suis sûr que ça va prendre un peu de temps mais je suis confiant parce que le professeur Mir a opéré de nombreux autres pilotes avant moi et il a une expérience précieuse à cet égard.

En fait, il m'a dit qu'il n'avait pas souvent vu un muscle aussi serré, mais tout va bien, je dois juste attendre que la douleur passe. Il est également intervenu sur la blessure au genou afin de permettre une guérison plus rapide et même si j'ai souffert, je suis heureux d’avoir subi cette intervention ».

En toute logique et s’il cicatrise bien, l’Italien devrait donc être présent au Mans.

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Formule 1
Boullier : "Cette guerre des salaires est débile !"

Le team principal de l’écurie Lotus, Eric Boullier, a vivement critiqué la "guerre des salaires" à laquelle se livrent les principales formations du plateau.

Une guerre qui a coûté à Lotus son talentueux directeur technique, James Allison, père des compétitives E20 et E21. Le Britannique a accepté une offre d’une écurie rivale, probablement Ferrari, qu’il ne pouvait refuser.

"Notre politique est la même depuis trois ans. On ne veut pas de cette inflation à deux chiffres que certaines écuries entretiennent. Cette guerre des salaires est débile, insupportable et dangereuse !", lâche Boullier dans les colonnes du magazine Auto Hebdo.

"Des équipes n’en sortiront pas intactes. Nos postes clés sont payés 50% de ce qui se fait chez Red Bull On joue sur d’autres tableaux. L’ambiance, l’évolution interne, le confort de travail, la souplesse."

Le départ d’Allison est un sérieux coup dur pour Lotus, qui tente de convaincre son pilote-vedette Kimi Räikkönen de reconduire son contrat pour la saison 2014.

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Formule 1
Schumacher ne sera pas seul sur la Nordschleife

Michael Schumacher ne sera pas seul en piste sur la Nordschleife, le 19 mai prochain, pour promouvoir les 24 heures du Nürburgring et la marque AMG de Mercedes-Benz.

Le septuple Champion du monde, qui prendra le volant d’une Mercedes W02 F1 de 2011, sera accompagné de Nico Rosberg, Bernd Schneider, Karl Wendlinger et Bernd Mayländer.

Ces quatre hommes piloteront une Mercedes-Benz A 45 AMG, une E 63 AMG, une SLS AMG Black Series et une SLS AMG GT3 de course. Ces modèles sportifs produits par AMG partiront dans l’ordre inverse de leur niveau de performance pour que les cinq véhicules, F1 comprise, atteignent la ligne d’arrivée en même temps.

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Formule 1
Lotus "ne s’écroulera pas" sans Allison

Eric Boullier estime que son écurie ne souffrira pas du départ de James Allison, son ancien directeur technique, père des compétitives E20 et E21.

Le Britannique a décidé de quitter l'équipe d'Enstone, cédant aux sirènes de Ferrari ou Mercedes, avec sans doute une meilleure rémunération à la clé.

"Celui qui préfère l’argent a le droit de partir. L’édifice ne s’écroulera pas, a confié Boullier à nos confrères du magazine Auto Hebdo. Une équipe de F1 d’il y a quinze ans comptait 150 personnes. Le directeur technique était le pilier de ce groupe. Aujourd’hui, une bonne équipe compte 600 personnes. Ça ne peut donc pas être James Allison qui dessine, conçoit, apporte les idées et fait qu’une F1 soit bonne, excellente ou mauvaise."

"Si James décide de partir, nous ne l’empêcherons pas. Notre organisation est faite de telle façon que les individualités ne comptent pas, même si chacun est important. C’est l’équipe, le groupe qui est fondamental. Son départ provoquera un peu de bruit, parce que Lotus l’a mis en avant, que les gens le connaissent, mais ça ne sera pas la chute de l’empire romain !" précise le Français.

"Je ne veux surtout pas être dans le même modèle que Red Bull, totalement dépendante d’Adrian Newey. On ne peut pas prendre le risque de jouer la vie d’ne équipe, ses propriétaires ou actionnaires, ni le contrat des sponsors et partenaires sur la présence, d’une seule tête."

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Formule 1
Les enjeux du Grand Prix d’Espagne

Avantage au poleman

Les qualifications ont toujours été déterminantes en Catalogne : neuf des dix dernières courses disputées sur cette piste ont été remportées depuis la pole position. L’an dernier n’a pas fait exception, malgré le DRS (introduit en 2011), avec la victoire du poleman Pastor Maldonado. A ce jour, après quatre manches, Sebastien Vettel est le pilote qui est partie de la première place de grille le plus souvent (deux poles, contre une chacun à Nico Rosberg et Lewis Hamilton, qui ne s’est jamais imposé en Espagne). Si le Champion du monde en titre est le favori, la hiérarchie dépendra de l’ampleur du développement de chaque écurie. Si McLaren va apporter un nouveau package assez conséquent pour faire progresser une MP4/28 mal née, toutes les formations vont introduire sur ce juge de paix aérodynamique de nouvelles pièces assez conséquentes (fond plat, ailerons avant et arrière, échappements, etc.), fruits d’une dizaine de semaine de travail en soufflerie à l’usine. Les performances de Lotus seront particulièrement scrutées alors que son directeur technique James Allison est en partance.

Quel impact pour le nouveau Pirelli dur ?

Le manufacturier italien proposera des médiums et des tendres en Espagne. Un choix d’autant plus conservateur que le mélange dur a été modifié pour se rapprocher de la spécification 2012 : “Nous allons effectivement amener une version révisée de notre pneu dur, dont les caractéristiques sont plus proches du mélange 2012, confirme Paul Hembery, le directeur de Pirelli Motorsport. Ce nouveau pneu offre une fenêtre de fonctionnement à température plus large, mais délivre un petit peu moins de performance pure. Cela permettra aux équipes d’envisager de plus larges palettes stratégiques en course qu’auparavant. Les autres produits resteront inchangés cette année. Il s’agit presque d’une tradition pour nous, puisque nous avions déjà fait évoluer notre pneu dur au Grand Prix d’Espagne 2011, lors de notre première saison en F1.” Si certains estiment que ce changement pourrait défavoriser Mercedes en particulier (cliquez ici pour lire notre article), il est encore trop tôt pour connaître l’impact précis de cette mesure.

Entre le médium et le tendre, la différence au tour est comprise entre 0,5 et 0,8 seconde. On devrait assister à des stratégies à deux ou – plus probablement – trois arrêts (aux tours 10, 26 et 44).

Prophète en son pays ?

S’il est un candidat au titre pour lequel le Grand Prix d’Espagne présente un lourd enjeu, c’est bien Fernando Alonso. Après un abandon en Malaisie et un problème technique qui a ruiné sa course à Bahreïn, le régional de l’étape n’occupe que le quatrième rang au classement, avec pas moins de 30 points de retard sur le leader Vettel… La F138 n’est pas la monoplace la plus rapide du plateau, mais Alonso est toujours galvanisé sur ses terres. Avec un peu de réussite (celle qui ne le quittait pas la saison passée) et de meilleures qualifications, il pourrait monter sur le podium. Mais cela sera-t-il suffisant ?