[Rugby] Sujet Général (6)

Rappel du premier message :

Parlons ici du rugby en général matchs du top 14 XV de France top 14 transferts....

Bath mène 39-0 face à Brive

Brive réduit le score face à Bath 39-5

Brive réduit le score face à Bath 39-7

Bath 39-7 Brive match terminé

17:30 Toulon Leinster 29 14 match terminé

Citation :: Lancé dans son opération maintien, l'US Oyonnax pourra compter sur un stade Charles-Mathon à guichets fermés le samedi 19 avril, lors de la réception du Stade Toulousain, comptant pour la 25e journée du Top 14. Le promu l'a annoncé ce mardi, à 4 jours d'un déplacement à Perpignan. Face aux joueurs de Guy Novès, l'USO disputera son dernier match de la saison devant son public.

Citation :: Le championnat Honneur s'est achevé dimanche 30 mars sur une surprise : la première défaite d'Hérouville, battu à domicile par le Stade Caennais (12-19). Les deux équipes ont fini aux deux premiers rangs du classement, Hérouville empochant le titre et la montée en Fédérale 3. La superbe saison du RCH ne cache pas les faiblesses du rugby bas-normand, en particulier à l'échelle locale. La Normandie n'est pas une terre de rugby et cela ne fait que se confirmer d'année en année...

Le porte-drapeau du rugby bas-normand est un club féminin. Qualifiée pour les demi-finales du Top 10, l'élite nationale, l'Ovalie Caennaise fait partie de la crème du rugby français depuis plus d'une décennie. Avant de créer leur propre club, les rugbywomen caennaises avaient décroché trois titres de championnes de France sous les couleurs du Caen Rugby Club entre 1999 et 2002. Leur régularité au plus haut niveau force le respect et pourrait inspirer leurs camarades masculins. À l'heure actuelle, aucun club du Calvados n'est représenté au niveau national, malgré les cinq divisions qu'il comporte. « L'Ovalie Caennaise peut être un locomotive si on parvient à fédérer autour de ce projet, estime Francis Costa, Conseiller technique sportif du Comité de Normandie. Si tout le monde se mobilise, ça rejaillira sur l'ensemble du rugby normand. Il faut s'appuyer sur ce qui fonctionne, et aujourd'hui, c'est l'Ovalie. » Les partenaires et joueuses de Stéphanie Provost affronteront Montpellier en demi-finale du championnat de France les 13 et 20 avril prochains. Les internationales seront nombreuses des deux côtés du terrain. Parmi elles figureront deux Caennaises récemment titrées au tournoi des Six Nations. Sandra Rabier et Julie Duval, qui perpétuent la longue tradition des représentantes de l'Ovalie en équipe de France, ont décroché le Grand Chelem. « Le seul rugby de haut niveau existe au travers des filles », souligne celui qui co-entraîne également la formation caennaise.

Il faut descendre bien des échelons dans la hiérarchie française pour voir le meilleur club masculin de la région, et plus encore du département. Si L'Aigle survit tant bien que mal en Fédérale 3, Hérouville et Caen sont en revanche pensionnaires du niveau inférieur. Pour Hérouville, ce n'est plus qu'une question de mois puisque la montée a été validée avant même l'issue d'une saison proche de la perfection. Promu en Fédérale 3 à la surprise générale en 2012-2013, redescendu dans la foulée, le Rugby Club Hérouvillais a montré toute la ressource qu'il possédait au moment de son retour en Honneur. Avant le dernier match de la saison face à Caen, dimanche 30 mars, les Hérouvillais restaient sur quatorze victoires, un match nul et aucune défaite. Ils ont fini par tomber contre le voisin, sans incidence. « On ne s'attendait clairement pas à dominer autant le championnat, reconnaît l'entraîneur Stéphane Guillous. On a réussi à hausser notre niveau de jeu par rapport à la saison dernière. On a rapidement vu que la saison allait se dérouler plus facilement que ce qu'on avait d'abord envisagé. » Cinq journées avant la fin des débats, Hérouville était déjà assuré de devenir champion de Normandie. Désormais, son objectif est d'aller le plus loin possible en championnat de France, compétition qui réunit en fin de saison les meilleurs clubs régionaux. Loin derrière le SCH, mais loin devant le troisième Gravenchon, le Stade Caennais a constitué l'une des bonnes surprises de l'exercice. La troupe d'Alexandre Bouteiller n'était pas attendue à pareille fête après une intersaison agitée (20 départs parmi les 47 joueurs utilisés en équipe première la saison dernière, démission du président...). « Lors des quatre premières séances, j'avais douze mecs à l'entraînement, précise le coach local. C'est pas mal ce qu'on a fait depuis. » Les autres représentants bas-normands, Vire et surtout Flamanville, ont connu une saison plus compliquée.

La formation comme credo

Dans la Normandie réunifiée du comité, seul Rouen, dont l'entraîneur n'est autre qu'un ancien international anglais, Richard Hill, surnage. Deuxième de Fédérale 2, le club haut-normand s’appuie sur des moyens financiers conséquents pour envisager l'avenir un cran plus haut. Il alimente une dynamique d'ensemble positive puisque la Seine-Maritime compte 3074 licenciés, contre seulement 1178 pour le Calvados. En dépit de cet îlot, le constat est sans appel. La Normandie, a fortiori la Basse-Normandie, « n'est pas une terre de rugby ». Les explications sont historiques et culturelles, mais pas seulement. « Il faut un minimum d'argent pour exister à un certain niveau. Les clubs locaux ne sont pas assez fortunés, même s'ils sont bien suivis par les collectivités locales, précise Francis Costa. On a du mal à attirer des partenaires privés. » Le rugby a aussi le sentiment de subir l'évolution des mentalités dans une société en mouvement. « Les gens consomment, soupire Alexandre Bouteille. Le sens du sacrifice, la notion de passion s'estompent. Avant, on venait pour vivre une aventure. Maintenant, c'est de plus en plus compliqué de motiver les gens pendant toute une saison. » Les perspectives ne sont pas forcément réjouissantes à en croire les acteurs locaux. Certes, Hérouville évoluera en Fédérale 3 la saison prochaine, mais le fond du problème persiste. « Le niveau régional a pas mal régressé, estime l'entraîneur caennais. Derrière Hérouville, qui a survolé les débats, tous les clubs sont en difficulté. On est tous en souffrance au niveau des effectifs. » Francis Costa le reconnaît, « le rugby a du mal à se structurer et à fédérer autour de projets ». Il y a pourtant des choses qui évoluent, à l'image de la section sportive au lycée d'Honfleur, qui compte néanmoins un jeune international dans ses rangs, ou de celle qu'accueille le collège Guillaume de Normandie à Caen. « On intervient aussi dans les écoles », complète le CTS.

À l'échelle des clubs masculins, Hérouville – on l'aura compris – entretient la meilleure dynamique locale à l'heure actuelle. Les Hérouvillais ont parfaitement géré la relégation et auront des arguments intéressants en vue du maintien la saison prochaine. Pourtant, le club de l'agglomération caennaise n'est pas épargné par les handicaps, en particulier structurels. « On a 300 licenciés, c'est un peu le maximum, expose le président Philippe Gomont. Pour se développer, il faut des structures. Nous n'avons qu'un terrain et deux vestiaires. La ville a dépensé 400 000 euros sur le stade Montmorency ces dernières années, mais l'idéal serait d'avoir un deuxième terrain. » La situation du Stade Caennais est bien différente puisque le club de la capitale régionale, fruit de la fusion entre le Caen Rugby Club et Caen Sud en 2007, a des structures bien supérieures... mais une dynamique bien inférieure ! Alors qu'il ambitionnait la Fédérale 1 il y a quelques années, il est aujourd'hui en pleine reconstruction. Le niveau fédéral, il le vise à moyen terme sans se projeter plus loin que la Fédérale 3. Le Stade Caennais n'a pas encore digéré la fusion. « Il y a eu des prémices de sursaut ces trois dernières années, sans suite. On devrait avoir plus de stabilité dans les années à venir », espère Alexandre Bouteille. Avec des équipes jeunes de qualité parmi les cadets et les juniors, Caen peut garder des raisons de croire en l'avenir. Reste que dans une région où le rugby fait figure de parent pauvre, les doutes sont réels quant à la capacité de voir grandir deux clubs voisins. Hérouville, d'ailleurs, affiche des intentions modestes. « On veut rester un club amateur, sans ambition professionnelle, alors que la Fédérale 2 est semi-pro. Nous tenons à notre identité festive et familiale. Plus haut, ça n'a rien à voir. » Le plus ancien club de l'agglomération caennaise, âgé de 33 ans, doit miser lui aussi sur la formation. Il faudra de la patience au rugby local pour remonter la pente

20:45 Clermont Castres 23 11 match terminé

14:55 Bordeaux-Bègles Toulon 20 22 match terminé

C'est partit entre Bayonne et Stade Français allez le Stade Français

Montpellier mène 7-0 face à Grenoble

Montpellier mène 10-0 face à Grenoble

Perpignan mène 3-0 face à Oyonnax

Stade Français ouvre le score face à Bayonne 3-0

Grenoble réduit le score à Montpellier 10-3

Racing Métro 92 ouvre le score sur un essai 5-0 face à Biarritz

Bayonne égalise face au Stade Français 3-3

Racing Métro 92 mène 7-0 face à Biarrritz

Grenoble réduit le score à Montpellier 6-10

Perpignan mène 6-0 face à Oyonnax

Bayonne mène 6-3 face au Stade Français

Perpignan mène 13-0 face à Oyonnax

Bayonne mène - face au Stade Français

Montpellier mène 17-6 face à Grenoble

Oyonnax réduit le score face à Perpignan 13-3