[Basketball] Sujet Général (3)

Rappel du premier message :

Parlons ici du basketball en général

20:30 Pau-Lacq-Orthez Roanne 77 78 match terminé

20:00 Cholet Paris-Levallois 68 64
20:00 Le Havre Chalon-sur-Saône 86 69
20:00 Limoges Gravelines-Dunkerque 61 54
20:00 Orléans Dijon 76 60
20:00 Lyon-Villeurbanne Antibes 80-59 matchs terminés

Citation :

Nantes 57 – 50 Mondeville, 25ème journée de Ligue féminine. Qu'il est loin le 86-101 du match aller ! La confrontation retour entre Mondeville et Nantes a débouché sur une rencontre autrement plus défensive que la précédente. Le résultat est néanmoins le même puisque les Déferlantes de Nantes ont pris le dessus sur les Lionnes Conquérantes de Mondeville. Mondeville a eu le mérite de bien résister malgré un premier quart-temps difficile (21-11). Bien revenues dans le deuxième quart-temps (33-28 à la mi-temps), totalement relancées dans le troisième (63-41, 30'), les Mondevillaises ont même passé la tête devant au milieu du dernier quart (46-47, 35'). Elles ont moins bien géré les dernières minutes que leurs adversaires. À noter que la meilleure marqueuse mondevillaise de la rencontre n'est pas Courtney Hurt, bloquée à onze unités, mais Marine Johannes (douze points)

01:00 Orlando Minnesota 100 92
01:00 Washington Chicago 78 96
01:30 Cleveland Charlotte 94 96
01:30 Detroit Boston 115 111
01:30 Philadelphie Brooklyn 101 105
02:30 Milwaukee Toronto 98 102
19:00 Miami New York 89-96
21:30 LA Clippers LA Lakers 87-89 matchs terminés

Citation :

Feytiat 72 – 69 Ifs, 22ème journée de Nationale 1 féminine. Malgré un bon retour en fin de match, jusqu'à passer devant au panneau d'affichage, Ifs a terminé la saison régulière par une défaite en déplacement. À la mi-temps, les Ifoises étaient menées de dix points (38-28). Cette défaite n'est pas préjudiciable au classement puisque le CB Ifs était assuré de finir troisième du championnat, et donc de participer aux play-offs. Prochain match : le quart de finale de la Coupe de France, samedi prochain.





C'est par une défaite sans conséquence que le Club Basket d'Ifs a conclu sa saison régulière, hier soir à Feytiat. Il était d'ores et déjà assuré de finir troisième, et donc de participer aux play-offs, avant cette dernière rencontre. La défaite n'en est que moins pénalisante. « On est forcément très déçus parce qu'on est des compétiteurs, mais s'il y avait un match qu'on pouvait perdre, c'était celui-là, reconnaît Vincent Dumestre. Est-ce que cette douche froide ne va pas nous remettre les idées en place ? Le groupe est loin d'être suffisant, néanmoins ce résultat est peut-être un mal pour un bien. Quand on met aussi peu d'intensité, on ne peut pas espérer grand-chose. » Le faible enjeu de la rencontre – il s'agissait essentiellement de préparer les prochaines échéances qui, à l'inverse, seront toutes cruciales – peut amplement expliquer ce coup de mou ifois. Après l'excellente saison réalisée par les Calvadosiennes, il est difficile de leur en tenir rigueur.


À Feytiat, sixième du classement, Ifs a payé une première mi-temps pour le moins compliquée. L'entame s'était pourtant révélée équilibrée, les deux équipes étant au coude à coude dans les premières minutes de jeu. C'est à la fin du premier quart, suite à un passage en zone adverse, que les choses ont commencé à se corser pour Ifs. Déstabilisées par la nouvelle défense feytiacoise, les Ifoises ont subi un premier break pour rejoindre le vestiaire avec dix points de retard (38-28, 20'). « Ce n'était pas cher payé car nous n'avons pas joué en première mi-temps, peste Vincent Dumestre. C'était très décevant. On n'a pas mis de rythme et on a commis beaucoup d'erreurs. » La deuxième mi-temps était d'une autre teneur. Ifs retrouvait ses fondamentaux défensifs et grignotait son retard jusqu'à égaliser dès le troisième quart. Le bon finish local permettait néanmoins à son adversaire d'attaquer les dix dernières minutes avec six points d'avance (51-45, 30').


Ifs dans la cour des grands


Cette fois encore, Ifs ne s'en laissait pas compter, revenait rapidement et passait même devant à deux minutes de la fin (64-67). Feytiat restait néanmoins dans le match et reprenait l'avantage à neuf secondes du buzzer. Ifs avait une dernière possession pour s'imposer sur le fil mais Anjale Barrett se faisait pénaliser d'une faite offensive fatale. « On a réagi en deuxième mi-temps en mettant beaucoup plus d'intensité. Ça s'est joué à pas grand-chose, on a eu les balles pour gagner ce match. » Ifs termine la saison régulière avec sept défaites au compteur, toutes concédées à l'extérieur, et quinze victoires. Les Ifoises sont pourtant loin, très loin, d'en avoir fini. Il leur reste deux mois de compétition entre la Coupe de France et les play-offs de N1. Samedi prochain, elles affronteront Chenôve en quart de finale. « C'est une équipe très solide qui elle aussi va participer aux play-offs. Ça va être compliqué. De toute façon, nous n'avons plus d'adversaire facile désormais et on ne s'en plaint pas ! »


Après cette parenthèse coupe (quarts et demies le lendemain en cas de qualification), Ifs s'attaquera à un nouveau championnat. Les play-offs concernent six équipes. Les trois premiers des deux poules s'affronteront en matchs aller/retour. Les résultats obtenus contre les deux autres premiers de sa poule sont déjà comptabilisés. Dans la poule d'Ifs, toutes les équipes sont à deux victoires et deux défaites. « On entre dans la cour des grands et nous sommes le Petit Poucet, estime Vincent Dumestre. C'est super enrichissant. On va acquérir beaucoup d'expérience. Maintenant qu'on est là, ça serait bête de ne pas jouer le coup à fond avec le plus grand sérieux. On va se battre comme on sait si bien le faire. » Début des play-offs samedi 19 avril.

Citation :

Calais 69 – 73 Caen, 24ème journée de Nationale 2. Pourtant mené pendant la quasi-totalité de la rencontre, le Caen Basket Calvados est parvenu à battre Calais, ce vendredi soir. « Très faibles » en première mi-temps, de l'aveu de leur coach, les Cébécistes se sont montrés renversants dans le quatrième quart, remporté de 18 points. Leur adresse extérieure, notamment via Corentin Sauzeau, a permis de faire la différence.



Les adversaires du Caen Basket Calvados doivent parfois se demander ce qu'ils peuvent bien faire pour venir à bout du mastodonte. Prenez Calais. Cinquièmes de la poule, qualifiés pour les quarts de finale de la Coupe de France, les Calaisiens avaient de sérieux arguments à opposer aux Caennais. Plus frais, puisqu'ils n'avaient pas joué deux jours plus tôt en coupe, mieux préparés, pour la même raison, ils pouvaient nourrir de légitimes ambitions face au leader du classement. De fait, Calais a fait la course en tête pendant la quasi-totalité de la rencontre, comptant même 14 points d'avance au moment d'aborder le dernier quart-temps. Et pourtant, les Calaisiens ont subi la même sanction que leurs collègues du championnat, à l'exception de ceux de Tourcoing. On l'a bien compris, ce n'est pas faute d'avoir eu leur chance.


Ce scénario compliqué, Caen l'avait anticipé. « On s'y était un peu préparé après le match intense qu'on avait joué deux jours plus tôt, explique Hervé Coudray. Calais avait eu toute la semaine pour préparer ce match. Nous, un seul entraînement. Les jambes étaient lourdes en première mi-temps. » Après un peu plus de cinq minutes de jeu, Caen déplorait déjà dix longueurs de retard. L'écart allait même se creuser par la suite (25-13, 10'). « Il me semble qu'on était à -18 à un moment, avance Hervé Coudray. On était très lent et pas du tout dans le rythme. On refusait des tirs ouverts à l'extérieur, on forçait à l'intérieur alors que la raquette était verrouillée... C'était vraiment très faible. On aurait très bien pu prendre un gros éclat. On a réussi bon an mal an à contrôler un peu les choses. » À la mi-temps, les Normands déploraient douze longueurs de retard (40-28, 20'). Un déficit conséquent mais loin d'être irrattrapable...


L'adresse extérieure comme premier remède


La donne n'évoluait pourtant pas vraiment au retour des vestiaires. Caen restait à distance respectable dans le troisième quart-temps et le retour amorcé dans les dernières minutes de la période était douché par deux tirs primés de l'adversaire. De +8, Calais passait à +14 (59-45, 30'). À dix minutes du buzzer, l'avantage était cette fois très intéressant. Caen ne s'en laissait pourtant pas compter. Camille Eleka et surtout Corentin Sauzeau faisaient parler leur adresse derrière la ligne des trois points pour réduire l'écart et offrir un money time décisif à leur équipe. Les dernières minutes de la rencontre étaient bien gérées par les Caennais. « On s'est un peu lâché en deuxième mi-temps. On a pris les tirs ouverts à trois points et notre adresse extérieure a permis de libérer la raquette. On a fini le travail à l'intérieur. On a été capable de jouer ensemble. » Après la défaite frustrante concédée à Gravelines en Coupe de France, Caen se relance immédiatement.


La difficulté avec laquelle ce 23ème succès a été acquis n'est pas pour déplaire à Hervé Coudray. « C'était un bon test car il se peut que le quart de finale des play-offs se joue en trois matchs. Si c'est le cas, on se retrouvera dans une configuration similaire à celle de cette semaine. Il faut dès lors savoir jouer avec la tête et le cœur, ce qui s'est passé ce [vendredi] soir. C'est une victoire intéressante. C'est comme ça qu'on se construit. » Le CBC a désormais du temps devant lui pour préparer les deux derniers matchs de la saison régulière puis les play-offs. Il ne jouera pas le week-end prochain, consacré aux quarts et demies de la Coupe de France. Marc-Henri Brunel, Boris Renaux (touchés chacun à un doigt) et Guillaume Ramirez (petite entorse de la cheville) vont pouvoir se soigner avant les grandes échéances.

Citation :

Elles ne sont pas passées loin, réalisant une belle performance défensive, mais elles ont tout de même perdu. Les Nantaises, chez elles, auront su cadenasser encore plus les velléités offensives de leurs adversaires normandes (57-50). Les Lionnes de l’USOM n’ont plus qu’un match à jouer cette saison, contre le Hainaut.



Elles en ont terminé avec la saison régulière. C’est par une courte défaite (72-69) sur le terrain de Feytiat que le CB Ifs clôture son championnat. Les Normandes sont troisièmes derrière Franconville et Aulnoye. Mais la saison n’est pas finie ! Il y a encore le Trophée Coupe de France et les play-offs !



Le niveau de difficulté augmente avec l’avancée de la saison. Sur le parquet de Calais, les joueurs du CBC ont failli se faire surprendre. Après la défaite à Gravelines… Mais une grande équipe de perd jamais deux matchs de rang selon Hervé Coudray et ses joueurs se sont empressés de ne pas le faire mentir ! Caen s’impose à Calais (69-73) et continue son bonhomme de chemin en tête du classement, devant Berck et Lorient.



Ce dernier match de championnat était-il le match de trop ? Toujours est-il que les Caennais de l’ASPTT ont calé face à Saint-Nazaire (85-47). Les Normands terminent donc quatrièmes, derrière le trio formé par Brest, Saint-Nazaire et Le Mans. Ils auront réalisé une excellente saison avec un total de 15 victoires pour 7 défaites.



Deux belles victoires pour finir ! La première très probante de la part des joueuses de l’Avant Garde de Caen qui ont retrouvé leur allant offensif contre Nantes (85-47). La seconde plus dans la douleur pour Douvres face à Touvois (67-63). Douvres est finalement 6ème du classement avec 12 victoires pour 10 défaites et l’Avant Garde est 5ème avec 13 victoires et neuf défaites.Elles ne sont pas passées loin, réalisant une belle performance défensive, mais elles ont tout de même perdu. Les Nantaises, chez elles, auront su cadenasser encore plus les velléités offensives de leurs adversaires normandes (57-50). Les Lionnes de l’USOM n’ont plus qu’un match à jouer cette saison, contre le Hainaut.



Elles en ont terminé avec la saison régulière. C’est par une courte défaite (72-69) sur le terrain de Feytiat que le CB Ifs clôture son championnat. Les Normandes sont troisièmes derrière Franconville et Aulnoye. Mais la saison n’est pas finie ! Il y a encore le Trophée Coupe de France et les play-offs !



Le niveau de difficulté augmente avec l’avancée de la saison. Sur le parquet de Calais, les joueurs du CBC ont failli se faire surprendre. Après la défaite à Gravelines… Mais une grande équipe de perd jamais deux matchs de rang selon Hervé Coudray et ses joueurs se sont empressés de ne pas le faire mentir ! Caen s’impose à Calais (69-73) et continue son bonhomme de chemin en tête du classement, devant Berck et Lorient.



Ce dernier match de championnat était-il le match de trop ? Toujours est-il que les Caennais de l’ASPTT ont calé face à Saint-Nazaire (85-47). Les Normands terminent donc quatrièmes, derrière le trio formé par Brest, Saint-Nazaire et Le Mans. Ils auront réalisé une excellente saison avec un total de 15 victoires pour 7 défaites.



Deux belles victoires pour finir ! La première très probante de la part des joueuses de l’Avant Garde de Caen qui ont retrouvé leur allant offensif contre Nantes (85-47). La seconde plus dans la douleur pour Douvres face à Touvois (67-63). Douvres est finalement 6ème du classement avec 12 victoires pour 10 défaites et l’Avant Garde est 5ème avec 13 victoires et neuf défaites.

Euroligue Femmes

17:30 Prague Bourges 56 51

Pro A

20:30 Nanterre Strasbourg 89 91 matchs terminés

Citation :

Nanterre se tire une balle dans le pied



Nanterre défendra-t-il son titre en play-offs ? Rien n'est moins sûr... Le champion de France a plombé ses chances lundi en s'inclinant sur son parquet face à Strasbourg (89-93) lors de la 26e journée, remake de la dernière finale de Pro A remportée par le club francilien.

Une défaite d'autant plus cruelle pour la JSF qu'elle a mené ce match jusqu'à l'entame du dernier quart-temps. La SIG, conduite par Antoine Diot (21 points, 12 rebonds), en profite de son côté pour revenir à hauteur de Limoges en tête du classement en attendant Le Mans ou Nancy qui s'affronteront mardi en clôture de cette journée en Lorraine.

Les hommes de Pascal Donnadieu, désormais dans l'obligation de remporter leurs quatre derniers matches pour garder un infime espoir de défendre son titre en play-offs, auront l'occasion d'évacuer rapidement cette défaite, attendus dès mercredi dans le Var face à Hyères-Toulon en Coupe de France pour tenter de se qualifier pour la deuxième année consécutive pour la finale.

Colombelles 58-96 Lisieux en amical

Citation :

Nanterre défendra-t-il son titre en play-offs ? Rien n'est moins sûr... Le champion de France a plombé ses chances lundi en s'inclinant sur son parquet face à Strasbourg (89-93) lors de la 26e journée, remake de la dernière finale de Pro A remportée par le club francilien.

Une défaite d'autant plus cruelle pour la JSF qu'elle a mené ce match jusqu'à l'entame du dernier quart-temps. La SIG, conduite par Antoine Diot (21 points, 12 rebonds), en profite de son côté pour revenir à hauteur de Limoges en tête du classement en attendant Le Mans ou Nancy qui s'affronteront mardi en clôture de cette journée en Lorraine.

Les hommes de Pascal Donnadieu, désormais dans l'obligation de remporter leurs quatre derniers matches pour garder un infime espoir de défendre son titre en play-offs, auront l'occasion d'évacuer rapidement cette défaite, attendus dès mercredi dans le Var face à Hyères-Toulon en Coupe de France pour tenter de se qualifier pour la deuxième année consécutive pour la finale.

15:00 Bourges Ekaterinbourg 43 82
17:30 Galatasaray Istanbul Fenerbahçe Istanbul 54 57

10:00 Bourges Orenbourg 65 52

20:00 Gravelines-Dunkerque Cholet 90 64
20:30 Antibes Pau-Lacq-Orthez 70 72
20:30 Paris-Levallois Lyon-Villeurbanne 79 53 matchs dtermiéns

20:00 Le Mans Le Havre 59 69
20:00 Roanne Nanterre 60 65
20:00 Strasbourg Orléans 84 67

Euroligue Femmes

12:30 Bourges Ekaterinbourg 58-96 matchs terminés

01:00 Charlotte Philadelphie 111 105
01:00 Washington Milwaukee 104 91
01:30 Atlanta Miami 98 85
01:30 Cleveland Boston 99 111
02:00 Houston New Orleans 111 104
02:30 Dallas Phoenix 101 98
03:00 Denver Utah 101 94
19:00 New York Chicago Parier
22:30 Detroit Toronto matchs terminés

Citation :

Ça passe pour Ifs (lire par ailleurs), ça casse pour les U17 du CBC, logiquement battus par Gravelines en quart de finale de la Coupe de France (51-69). Le parcours n'en reste pas moins très satisfaisant.

Citation :

Le club caennais a néanmoins connu une belle soirée avec la victoire de son équipe réserve en Pré-Nationale face à Ouistreham (56-83). La montée en Nationale 3 est quasiment acquise. Caen évoluait notamment avec Boris Renaux et Claude Jean-Pierre, habitués des joutes de N2.

Citation :

Le plateau quarts/demies de Coupe de France laisse un léger goût d'inachevé pour le CB Ifs. Qualifiées à l'issue d'un match au scénario spectaculaire contre Chenôve, samedi soir (85-80), les Ifoises se sont fait sortir de la compétition le lendemain par Geispelsheim (58-74). Dommage, si près de la finale. Cette participation aux demi-finales du Trophée Coupe de France reste néanmoins une belle performance.



En Coupe de France toujours, mais chez les jeunes, il n'y a pas eu d'exploit pour les U17 du CBC. Dernier club amateur présent en quart de finale, Caen s'est fait sortir par le centre de formation de Gravelines (51-69). Le plateau se déroulait à Yzeure.



L’équipe réserve du CBC a fait un très grand pas vers la Nationale 3 en s'imposant largement face à Ouistreham, samedi soir (56-83). Devant une salle pleine et dans une grosse ambiance, les Caennais de Boris Renaux et Claude Jean-Pierre ont capitalisé sur leur excellent début de match. Ils ont l'équivalent de deux victoires d'avance sur l'AJSO, ce qui leur donne le droit à un faux pas sur les trois dernières journées de Pré-Nationale.



Les joueuses de l'USO Mondeville, en Ligue féminine, finiront leur saison mercredi au Hainaut.

20:30 Dijon Limoges 81 69

19:00 Chalon-sur-Saône Nancy 39 51 match terminé

18:00 CSKA Moscou Panathinaikos Athènes 77 74
20:45 Milan Maccabi Tel Aviv 48-87 matchs terminés

Citation :

Citation :

Basket. Hainaut 81 – 78 Mondeville, 26ème journée de Ligue féminine. Voilà, c'est fini ! C'est sur une courte défaite que la saison s'est achevée pour l'USO Mondeville, ce mercredi soir à Saint-Amand. Les Mondevillaises ont couru après le score pendant la totalité de la rencontre, souvent sur un écart restreint. Revenues à un point dans les dernières secondes de jeu, elles se sont finalement inclinées logiquement. Mondeville termine l'exercice au douzième rang.




Ça n'aurait pas été le casse du siècle, mais Mondeville n'est pas passé loin d'un joli hold-up, ce soir. « Sans une grosse erreur d'arbitrage à trois secondes de la fin, on aurait pu gagner », avance Romain L'Hermitte. Les Mondevillaises étaient revenues à un point seulement de leurs adversaires quand le corps arbitral a omis de siffler une touche pourtant manifeste à en croire l'entraîneur bas-normand. Derrière, le Hainaut a stoppé un 12-0 pour assurer son succès, au demeurant tout à fait logique. « Ce n'est pas une courte défaite, contrairement à ce que le score pourrait laisser penser. Nous avons été largement dominés. L'écart s'est resserré seulement parce que le Hainaut a fait jouer toutes ses jeunes. » En-dehors de Carine Paul, il n'y avait effectivement que des espoirs côté hennuyer dans la dernière minute de jeu. Cela a failli coûter cher aux locales puisque Marine Johannes ne s'est pas fait prier pour exploiter la faille. Ses trois tirs à trois points ont fait mouche. Le retard concédé par Mondeville est passé de -13 à 1'28 de la fin à -1 dans les dernières secondes. Aussi spectaculaire fut-elle, la remontée n'a pas été suffisante. « Il n'y a pas eu photo sur le match car, comme trop souvent cette saison, nous n'avons pas mis suffisamment d'intensité, déplore Romain L'Hermitte. On a joué soft. On ne peut pas être facile contre Astou Traoré. »


La meilleure marqueuse du championnat de France, à deux unités seulement de la barre des 500 points en une saison (498 points, soit surtout 19,2 points de moyenne par match), a causé bien des misères aux Mondevillaises. 32 points, 15 rebonds, 36 d'évaluation : Astou Traoré a porté son équipe à bout de bras. « Voilà ce que ça donne quand on ne met pas d'énergie ni d'agressivité face à une joueuse de ce calibre », dit en substance Romain L'Hermitte. La Sénégalaise s'est même permis d'inscrire un tir à trois points dans le premier quart-temps, offrant un premier break à sa formation (16-8, 6'). C'est ensuite sur lancer-franc qu'elle lui a fait franchir la barre des dix points (20-9, 11'). L'adresse longue distance de Julie Vanloo et Amanda Lassiter, avant deux autres lancers de Courtney Hurt, ont réduit l'avance nordiste à trois longueurs. Mondeville était dans le match et revenait sur les talons de son adversaire après deux points de Sandra Dijon (23-22, 12'). Le manque de réussite offensive de part et d'autre maintenait un faible écart et quand le Hainaut reprenait quelque peu les devants (26-29, 17'), la raquette mondevillaise s'empressait de le restreindre. À la mi-temps, les locales continuaient cependant de faire la course en tête (38-33, 20').


Le Hainaut conservait les commandes au retour des vestiaires sans pour autant parvenir à se détacher définitivement. La différence oscillait entre quatre et dix points pour s'arrêter à huit en fin de troisième quart après un dernier panier d'Oumou Touré (58-50, 30'). Pour revoir le Hainaut au-dessus des dix points, il n'allait pas falloir attendre longtemps. Pauline Akonga portait l'avance locale à douze unités (62-50, 31'). Adroite derrière la ligne des 6,75 mètres, Julie Vanloo (17 points) relançait le suspense avec deux paniers primés (67-63, 35'). Astou Traoré répondait immédiatement. La suite, on la connaît. Elle n'a pas tourné en faveur des Normandes. Le résultat laisse des regrets à Romain L'Hermitte. « On est au-dessus de cette équipe collectivement, que ce soit offensivement ou défensivement, estime le technicien. C'est la première fois cette saison que même en jouant très soft, on tient. Contre Basket Landes, on avait pris trente points en cinq minutes. » Cette défaite n'est pas totalement sans conséquence pour l'USOM, qui recule d'une place au classement et finir l'exercice au douzième rang. Si elles s'étaient imposées de onze points minimum, les Calvadosiennes auraient terminé deux places de mieux. « Ça aurait été une belle récompense mais on mérite notre classement. » Romain L'Hermitte peut désormais se consacrer exclusivement à la saison prochaine désormais. Sans Kadidia Minté, Lorena Infantes, Amanda Lassiter et Oumou Touré, dont il a confirmé les départs, probablement avec Sandra Dijon. « C'est en très bonne voie », indique-t-il. Pour Touty Gandega et Courtney Hurt, les discussions continuent. Les choses mettent plus de temps à se décanter cette saison en Ligue féminine sur le plan des transferts...


Hainaut : Basque 15, Traoré 32, Garcia 9, Barba 3, Désir 2, Akonga 16, Preiss 4.

48 % de réussite au tir (5/12 à trois points), 48 rebonds, 19 passes décisives, 16 ballons perdus, 4 interceptions.



Mondeville : Gandega 4, Touré 4, Infantes 2, Minté 9,Hurt 15 puis Vanloo 17, Johannes 11, Dijon 8, Lassiter 8, Millavet.

42 % de réussite au tir (10/26 à trois points), 33 rebonds, 16 passes décisives, 11 ballons perdus, 8 interceptions.

Citation :

La réserve du CBC quasiment en Nationale 3


Basket. Ouistreham 56 – 83 Caen BC 2, Pré-Nationale. L'équipe réserve du Caen Basket Calvados a fait un pas probablement décisif vers la montée en Nationale 3 en s'imposant très nettement sur le terrain de Ouistreham, samedi soir. Les Caennais, bien aidés par la présence de Boris Renaux et Claude Jean-Pierre, n'ont jamais douté dans le sillage d'une excellente entame. Pour Ouistreham, les regrets sont grands.


Ouistreham ou Caen, il était écrit que la montée en Nationale 3 se jouerait entre ces deux formations. En début de saison, l'AJSO d'Oscar De Bruyne partait même avec la faveur des pronostics, elle qui avait échoué de peu dans cet exercice la saison précédente. Les matchs de préparation n'avaient fait qu'accentuer le sentiment, Caen s'étant lourdement incliné face à Ouistreham. En première partie de saison, Ouistreham a gagné la totalité de ses matchs, soit quatorze, sur un écart moyen de 44 points (101-57). Dans la poule haute, les hommes de Gilles Bailluet constituent à la fois la meilleure attaque et la meilleure défense du championnat. Ils avaient clairement les armes pour retourner en Nationale 3, niveau auquel ils évoluaient il y a deux ans. Pourtant, entre le CBC et eux, il n'y a pas eu photo lors des deux confrontations. Au match aller, Caen s'était imposé de 19 points avec une formation estampillée Pré-Nationale. Au retour, et alors même que la défaite des Cébécistes la semaine précédente contre Alençon avait totalement relancé le championnat, Ouistreham a de nouveau sombré. « Les deux matchs n'ont rien à voir, précise Gilles Bailluet. Le match aller, on le perd parce qu'on est vraiment mauvais. Sur la première phase, on avait eu quasiment aucune opposition, contrairement au CBC. Quand on l'a joué, il était prêt au combat. Pas nous. La montée, on ne la perd pas (samedi) soir, on la perd au match aller. » Ouistreham a livré une copie plus cohérente au retour. Problème, il y avait en face une formation très performante. Le Caen Basket Calvados avait sorti la grosse artillerie pour mettre toutes les chances de son côté.


[Grégoire Henry à la relance : Ouistreham a souffert contre Caen, sans grande surprise.]

Grégoire Henry à la relance : Ouistreham a souffert contre Caen, sans grande surprise.



Un match sous haute intensité


Boris Renaux, Claude Jean-Pierre et Romain Coeuret étaient présents sur la feuille de match au Cosec. La N2 étant privée de compétition, coup de pouce du calendrier fort appréciable, Nadir Naïdji avait pu aligner ces trois joueurs non-brûlés (les sept autres éléments de l'équipe première n'avaient pas le droit de participer). « Ça compliquait sérieusement les choses, on le savait, expose Gilles Bailluet. Ça me reste un peu en travers de la gorge mais je respecte totalement la décision du CBC. Si j'avais été dans la même situation qu'eux, j'aurais fait exactement la même chose. Ce qui me gène là-dedans, c'est la formule. C'est une catastrophe ! On a offert sur un plateau cette possibilité au CBC. C'est ça qui est grave. Quand vous faites un championnat avec des matchs qui comptent, d'autres qui ne comptent pas, que vous permettez à des équipes réserves d'améliorer leur effectif avec des éléments de l'équipe première, ce n'est pas normal... » Pas aidé par les éléments extérieurs, Ouistreham s'est aussi sérieusement compliqué la tâche en entamant le match à l'envers. Après six minutes de jeu, les joueurs de la côte avaient déjà quinze points de retard (2-17). Le jeu caennais était d'une justesse à toute épreuve derrière le chef d'orchestre Boris Renaux et le patron défensif Claude Jean-Pierre. « Je craignais leur adresse, leur euphorie, indique Nadir Naïdji. On avait décidé de les prendre à la gorge avec une défense très agressive et en essayant de produire du jeu rapide. Le but était de les étouffer, de ne pas les laisser espérer. C'est ce qu'on a réussi à faire en début de match. »


[Boris Renaux a apporté sa vitesse au jeu caennais. Il n'a pas ménagé ses efforts, à l'image de cette action qui lui a valu une lourde chute.]

Boris Renaux a apporté sa vitesse au jeu caennais. Il n'a pas ménagé ses efforts, à l'image de cette action qui lui a valu une lourde chute.



Groggy, Ouistreham a néanmoins réussi à reprendre ses esprits avant que les jeux ne soient faits. À coups de trois points, secteur dans lequel Caen s'est également montré très performant, les Maritimes comblaient une partie de leur retard (20-31, 13'). L'espoir renaissait chez les locaux, portés par un public très nombreux et particulièrement actif. Le match se durcissait et, au courage, Ouistreham relançait les débats. Sous le panier, Ndoye ramenait les siens à cinq longueurs seulement (26-31, 16'). Son contre, quelques instants plus tard, faisait lever la salle. L'intensité atteignait des sommets malgré pas mal de maladresses. « On a paniqué parce qu'on a eu du mal à attaquer leur zone 1-3-1 », estime Nadir Naïdji. Il fallait l'expérience et la maîtrise de Boris Renaux pour remettre de l'ordre dans la maison caennaise. À la passe et derrière la ligne des trois points, le meneur de jeu permettait à son équipe de reprendre de l'air (28-41, 19'). De son côté, Ouistreham accusait le coup dans l'adresse, clairement insuffisante. « Notre entame de match nous a mis dans une situation très difficile, reconnaît Gilles Bailluet. On est revenu dans un premier temps mais on a laissé trop de gomme. Après, ce n'était pas possible. Quand ils passent en zone, on ne trouve pas de solution sur les shoots extérieurs, on est maladroits et statiques. À côté de ça, j'ai aussi des joueurs cadres qui passent totalement au travers... » À la mi-temps, la messe n'était pourtant pas encore dite (29-43, 20').


« Ça ne reflète pas la saison », Gilles Bailluet


L'entame du troisième quart allait réduire à néant toute once de suspense. Jonathan Akylangongo et Robin Lecoutey à trois points atteignaient la barre des vingt points d'avance (33-53, 24'). Oscar De Bruyne avait beau faire valoir lui aussi son adresse extérieure, Ouistreham restait loin derrière. Ce n'était pas faute de déployer l'énergie du désespoir, visible notamment au rebond. Trop maladroit, Ouistreham était contraint de laisser filer son adversaire dans un dernier quart-temps interminable. Les locaux terminaient la rencontre sur les rotules, battus « par plus forts », de l'aveu de leur coach. « On n'a pas fait ce qu'il fallait pour gagner », constate Gilles Bailluet, qui a, en outre, dû se passer des services de Théo Van Butsel. Côté caennais, le discours est évidemment bien différent. « On a maîtrisé la deuxième mi-temps, j'ai bien aimé la sérénité dont on a fait preuve, souligne Nadir Naïdji. On est resté sereins. Les renforts de la N2 ont été super positifs. Les mecs ont tous eu un comportement exemplaire, y compris ceux qui n'ont pas joué ou qui ont moins joué. Ce n'est pas facile de faire toute une saison et de laisser sa place sur un match comme celui-là. Je tire un grand chapeau aux joueurs qui ont décidé pour certains de laisser leur place. Ces gamins-là aiment le CBC et c'est ce qui est important. »


[Ça s'est bagarré sous les paniers...]

Ça s'est bagarré sous les paniers...



À trois journées du dénouement, Caen a une victoire d'avance sur Ouistreham et un goal average favorable. « Il reste trois matchs, il nous faut deux victoires pour monter. Il y a encore du boulot. C'est une super saison. J'ai toujours cherché à leur faire comprendre qu'on pouvait y arriver ensemble. Ils ont bu mes paroles. On est une équipe solidaire, c'est ce qui fait notre force. » Pour Ouistreham, le deuxième échec consécutif qui se dessine est forcément dur à digérer. « On avait essayer de bâtir une équipe pour la montée en Nationale 3, rappelle Gilles Bailluet. Le championnat n'est pas fini mais ces deux défaites compromettent sérieusement la montée, c'est évident. Il ne faut pas rêver, Noël est passé. Ce qui est dommage, c'est que ça ne reflète pas la saison. Dans une formule normale, on finissait devant à 90 % parce que le CBC n'aurait jamais été dans la situation dans laquelle il était (samedi) soir. Mais s'ils sont là, c'est aussi parce qu'ils ont montré des choses. » Le CBC pourrait bien avoir une équipe en Nationale 1 et une autre en Nationale 3 la saison prochaine...

Allez Colombelles ce week-end