[Basketball] Sujet Général (3)

Rappel du premier message :

Parlons ici du basketball en général

Citation :: Ingrid Tanqueray : « J'aurais aimé qu'on essaie de me comprendre »

Sa rupture de contrat avait surpris tout le monde, en particulier ses dirigeants pris au dépourvu. Elle l'a contrainte à une sortie par la petite porte, sans disputer l'ultime rencontre de la saison contre Perpignan. Capitaine de l'USO Mondeville pendant deux ans, native de Caen et formée à Ouistreham, Ingrid Tanqueray a très mal vécu la deuxième année de son retour au pays. Elle a accepté de répondre avec franchise à nos questions.

Comment analysez-vous l'échec vécu cette saison ?

Forcément, ça a été une saison compliquée. Les blessures de Touty et Aminata, qui étaient deux éléments majeurs par leur apport en défense et l'énergie qu'elles peuvent mettre dans le jeu, nous ont tuées dès le début. L'équipe s'est restructurée autour des autres filles, mais ça a changé la philosophie de jeu. On est passé d'une équipe qui défendait à une équipe qui attaquait. L'Euroligue a pesé beaucoup aussi dans le sens où on devait se donner beaucoup pour ne pas prendre des tôles tous les mercredis (sourire). Quand on retournait en championnat le samedi suivant, on n'arrivait plus à rien. Ce ne sont pas les seules excuses non plus. Sur quelques matchs, on a réussi à faire des choses ensemble, pas sur les autres. Pourquoi on ne jouait pas ensemble ? Pourquoi ça n'a pas pris ? L'année dernière, avec une équipe entre guillemets moins forte, on a réussi à finir quatrièmes. Il y a plein d'interrogations. Si ça s'est passé comme ça, je pense que c'est aussi parce qu'il y a eu beaucoup de frustration à certains moment chez les joueuses, beaucoup d'incompréhensions et quelques fois un peu d'injustices. Tout le monde est passé par là à un moment donné.

On a eu le sentiment qu'il manquait cette petite flamme qui avait brillé la saison précédente dans l'équipe.

C'est vrai. L'année dernière, on a fini quatrième parce que tout le monde était solidaire. On a beau dire qu'il n'y a que le terrain qui compte, je suis désolée mais quand tout va bien dans une équipe, les résultats suivent souvent. Il y a eu un manque de solidarité cette année. On ne s'est pas fait mal pour les autres. On a attendu en retour sans forcément avoir donné auparavant. Ça ne pouvait pas marcher.

L'annonce du départ d'Hervé Coudray a-t-elle compliqué la situation entre lui et les joueuses ?

Je ne pense pas que la rupture ait été liée à l'annonce de son départ. À un moment donné, il y a eu une coupure. Point barre. Il faut rester pro et continuer à jouer même si on ne s'entend pas tous. C'est arrivé petit à petit, alors qu'il n'y a pas eu de problème l'année dernière. On a fait le taff jusqu'au bout. Après, contre Nantes en Coupe de France et à Prague pour la qualification en huitième de finale de l'Euroligue, il y a eu des soucis qui n'ont pas été réglés ou expliqués. Au sein de l'équipe, entre le coach et certaines joueuses... J'englobe tout le monde. Ça a pesé dans la balance.

Quels étaient vos rapports avec Hervé ?

(Silence) On n'a jamais vraiment réussi à bien communiquer sur les choses importantes. Ça arrive...

Vous étiez capitaine de l'équipe, comme la saison dernière. Ce rôle a-t-il été difficile à remplir compte tenu du contexte ?

Je n'ai pas eu l'impression d'avoir changé mon comportement par rapport à l'année dernière au niveau du capitanat. Évidemment, cette saison a été compliquée et je n'avais pas forcément l'impression d'être capitaine. Après, c'est peut-être un rôle qui ne me correspond pas. Quand ça va, il n'y a pas grand-chose à dire. Cette saison, à chaque fois que nous avons fait des réunions, j'ai dit ce que j'avais à dire... Ce n'est pas évident d'être capitaine quand on joue mais qu'on n'est pas ensemble. Il n'y avait pas d'esprit d'équipe. Quand tout le monde est dans son coin, c'est dur de faire quelque chose.

« Je pars sans dire au revoir »

Comment jugez-vous votre retour à Mondeville, après deux années passées à Villeneuve ?

C'est partagé, puisqu'on a terminé quatrième une année et douzième l'autre. J'étais contente l'année dernière et je suis triste cette année. Ce sont deux années complètement opposées. Au niveau personnel, il y a eu des hauts et des bas, comme l'année dernière. Pour passer un cap, il faut que j'arrive à être plus régulière.

Quand vous évoquez les frustrations chez les joueuses, on peut imaginer que vous étiez concernée au vu notamment d'un temps de jeu en baisse tout au long de la saison...

Bien sûr, quand je dis ça, je parle pour moi aussi. On a toutes des responsabilités et je ne m'en coupe pas. Mais à un moment donné, on pouvait comprendre qu'il n'y avait que moi qui étais concernée. C'est un sport co, tout le monde est concerné. À entendre certaines personnes – tout le monde sauf le président – on pouvait en douter. Je ne suis pas toute seule dans l'équipe, même si j'ai ma part de responsabilité. Je ne sais pas quelle joueuse a été irréprochable cette année.

Venons-en à cette rupture de contrat. Pouvez-vous nous exposer votre démarche ?

Au vu de la saison et de mon état d'esprit, de la manière dont j'ai vécu cette saison, je ne me sentais plus à ma place à Mondeville. Avec tout ce qui s'est passé cette année, et malgré le fait que j'ai ma famille et mes amis autour de moi, je n'étais plus bien. J'ai alors commencé à y réfléchir. Je n'ai pas pris la décision sur un coup de tête. J'ai réfléchi. Malgré tout le positif qu'il peut y avoir autour, le basket reste mon métier. Si je ne suis pas bien quelque part, je ne peux pas avancer. J'ai pris une décision et j'en ai fait part au président. Ce n'était pas une période facile puisque mon ami (Quentin Margueritte, ndlr) est décédé. Il ne faut pas croire que ma décision était liée à ça. Mon agent a appelé le président la veille. Ensuite, ça s'est enchaîné. Je n'ai pas joué mercredi parce que je ne pouvais pas jouer. J'ai vu le président jeudi. Je n'ai pas eu le temps de lui expliquer les raisons de ce choix. Il m'a dit que soit je restais mais je serais sur le banc l'année prochaine, soit je quittais le club le jour même. J'ai été un peu prise de court mais j'avais pris ma décision. Je n'allais pas reculer. Je trouve ça dommage que les dirigeants réagissent comme ça. Je peux très bien comprendre qu'ils n'acceptent pas, mais ils auraient pu au moins laisser la saison se finir. J'aurais aimé faire le dernier match. C'est dommage qu'on se soit arrêté là-dessus. Vu la période, j'ai pu relativiser. Il y a pire...

C'est une sortie par la petite porte...

Oui, ce n'est pas évident. Si j'avais joué mercredi, les gens m'auraient vu une dernière fois, j'aurais pu discuter avec eux. Là, je n'ai revu personne. Je pars sans dire au revoir. Sincèrement, je suis un peu déçue parce que j'aurais aimé jouer samedi. Je comprends que le club peut être énervé, que je le mets dans la m... parce qu'il pensait que j'allais rester. Je demande juste aux dirigeants d'essayer de comprendre un minimum. Ils ne m'ont pas laissé le temps d'exposer mes raisons. En dix minutes, c'était bouclé. Ils ne savent même pas pourquoi je pars ! Il y a quatre ans, ils m'avaient fait comprendre qu'il fallait que je parte. Ça marche dans les deux sens. Ce n'est pas pour autant que je leur en veux. C'est le sport.

« J'étais arrivée à un stade où j'étais à bout »

Vous avez tout de même annoncé votre décision tardivement. Vous ne pouviez pas la communiquer plus tôt ?

Je suis arrivée à un stade, notamment contre Basket Landes ici, où j'étais à bout. C'est là que je me suis dit : "il va falloir quelque chose, ça ne pourra pas aller comme ça l'année prochaine". Même si je savais qu'il y aurait des changements, notamment au niveau de l'entraîneur, je serais restée dans un club où ça s'était mal passé l'année précédente. Cette année, ça a été la désillusion.

Romain L'Hermitte, dans Ouest-France, a dit que votre départ était à l'image de votre investissement en fin de saison. C'est difficile de lire ça ?

Oui, surtout que lui, je ne l'ai pas entendu parler du tout. Il me disait "Ingrid, je veux compter sur toi, je veux que tu sois là, je veux ceci, je veux cela". Ça me fait bien rire les gens qui règlent leurs comptes dans les journaux sans t'avoir dit quoi que ce soit en face. Il y a des limites. Je trouve ça petit. En plus, de quelle fin de saison parle-t-il en dehors du match de Basket Landes chez nous ? Je n'ai pas joué les deux derniers matchs. Contre Montpellier et Nantes, où j'ai joué 18 minutes, je n'ai pas fait des matchs dégueulasses. À Basket Landes, je n'ai pas beaucoup joué parce que je m'étais blessée à Lyon. On en revient au milieu de la saison. C'est un monde où il n'y a pas de franchise. Je trouve avoir été honnête avec le club. J'aurais très bien pu rester, mais sans adhérer complètement, sans en avoir vraiment envie.

Que ferez-vous l'année prochaine ?

Pour l'instant, je ne sais pas, sincèrement. Je n'ai encore signé nulle part. J'ai des contacts, j'ai des choix à faire. J'ai envie de continuer sur ma lancée, d'avoir une coupe d'Europe l'année prochaine.

Le stage en équipe de France se profile, quelle est votre approche ?

En dehors du départ de Flo Lepron à mon poste, ce n'est pas évident (sourire). Il reste quand même Dumerc et Lawson. Je ne sais pas le style d'équipe que le sélectionneur veut reconstruire dans le secteur extérieur. Ça reste une belle opportunité de pouvoir faire ce stage. J'aurai peut-être plus de chances l'année prochaine, puisqu'Edwige ne sera plus là. J'espère qu'un jour, ce sera mon tour.

Le fait d'en avoir fini avec cette saison vous a-t-il soulagé d'un poids ?

Forcément, quand tu n'es pas bien et que personne ne l'est, tu es content d'en avoir fini, même si tu espérais tout autre chose. C'est un soulagement et ça fait du bien. Maintenant, je veux d'abord prendre du plaisir dans le basket. C'est ce qui a manqué pour tout le monde cette année.

Citation :: Cavaliers: Coach Scott prend la porte

Cleveland, par la voix de son directeur général Chris Grant, a annoncé ce jeudi sur son site Internet avoir mis un terme au contrat de son entraîneur Byron Scott. Ce dernier paie l’insuffisante treizième place des Cavaliers au classement de la Conférence Est (24 victoires, 58 défaites). Scott, 52 ans, avait pris les Cavs en main il y a trois ans. Son bilan à la tête de la franchise de l'Ohio ? 64 succès pour 166 revers. C'est Grant qui se chargera de lui trouver un remplaçant.

Citation :: France-Parker: "On progresse chaque année"

Alors qu'il s'apprête à disputer à partir de dimanche avec les Spurs le premier tour des playoffs face aux Lakers, Tony Parker a évoqué l'équipe de France jeudi lors d'une conférence de presse. Pour la star du basket tricolore, l'arrivée d'une nouvelle génération ne peut être que bénéfique pour la sélection nationale: "Je pense que l’avenir du basket français est entre de bonnes mains. Il y a des joueurs talentueux. Evan Fournier est en train de faire son petit trou à Denver. Il a su saisir sa chance après la blessure de Gallinari. Après Westermann, Gobert, ce sont des joueurs talentueux que l’on va voir cet été en équipe de France". Quant à l'Euro, prévu en septembre en Slovénie, TP espère que les Bleus sauront encore hisser leur niveau de jeu: "On progresse chaque année. On a fait deux médailles durant ces cinq, six dernières années. Il ne reste plus que la dernière marche. C’est la plus dure, la plus haute. Il faut que l’on continue à y croire. On n’est plus très loin de l’Espagne. A nous de bien travailler cet été, d’arriver en forme, pour faire le meilleur championnat d’Europe possible. Après, c’est encore très, très loin. On a le temps. Ça ne sert à rien de trop anticiper. Il peut se passer encore tellement de choses".

Citation :: Euroligue (M): Le Barça arrache un match 5

Mené 2-1 par le Panathinaïkos, le FC Barcelone s’est imposé à Athènes (60-70) dans le match 4 des quarts de finale de l’Euroligue. Navarro a terminé meilleur marqueur de la rencontre avec 17 points au compteur. Ce succès permet aux Catalans de rester en course pour le Final Four, avec un match 5 à disputer mardi prochain.

19:30 Lyon-Villeurbanne Gravelines-Dunkerque

Citation :: Dernier match à domicile pour les joueurs de CBC qui reçoivent la lanterne rouge, Maubeuge, samedi à 20h00. L’enjeu est minime pour les basketteurs caennais qui s’appliqueront certainement à terminer au mieux cette saison. La troisième place est accessible, théoriquement.

Citation :: New Orleans: Les Hornets se transforment en Pelicans

La saison terminée pour New Orleans, qui ne participera pas aux playoffs de la NBA, le club change de nom, puisque les Hornets laissent la place aux Pelicans. Un changement annoncé en début d'année et oficialisé jeudi par le président Tom Benson: "Le pélican est un symbole de notre ville et de notre région, et nous sommes excités de débuter une nouvelle ère dans l'histoire du basket de la Louisiane." Le club change du coup de site Internet, de logo, de mascotte, tandis que les cheerleaders effectueront leurs chorégraphies affublées d'un nouvel accoutrement. Les nouvelles couleurs ? Bleu, or et rouge

Citation :: Toulouse: Misura, une "bombe" au TMB !

Toulouse sera très glamour la saison prochaine. Assuré de son maintien en ligue féminine de basket-ball (LFB) à l’issue de la phase régulière, le TMB a enregistré la signature d’Antonija Misura. C’est la meneuse internationale croate (24 ans, 1,81 m) qui l’a annoncé vendredi sur son compte Twitter. Celle qui évoluait depuis 2007 au ZKK Šibenik, dans son pays natal, s’est fait remarquer l’été dernier en étant élue plus belle athlète des Jeux Olympiques de Londres. Mais Antonija Misura, qui aurait signé un contrat de trois ans selon Sibenskiportal.hr, est aussi une bonne basketteuse puisqu’elle tournait cette saison à 18.5 points et 4.7 passes de moyenne par match.

19:30 Lyon-Villeurbanne Gravelines-Dunkerque

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allez Lyon ce soir au basket

allez Caen basket demain

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19:30 Lyon-Villeurbanne Gravelines-Dunkerque

Citation :: ulls: Le premier tour sans Noah ?

oakim Noah pourrait manquer l’intégralité du premier tour des playoffs entre Chicago et Brooklyn, a confié Tom Thibodeau à ESPN.com. Le pivot français des Bulls souffre toujours de la voûte plantaire et sa blessure est toujours évaluée au jour le jour par le staff de la franchise de l’Illinois. "On prendra les choses comme elles viennent", a ajouté le coach de l’équipe, classée cinquième de la conférence Est à l’issue de la saison régulière. C’est donc Nazr Mohammed qui devrait débuter au poste 5, que "Jooks" soit là ou pas.

Dunkerque mène 12-10 à Lyon V.

Allez Lyon V.

14-14

Allez Lyon V.

Lyon V. mène 17-16 face à Dunkerque

Allez Lyon V. on met plus de points

18-16

Allez Lyon V. on met plus de points

20-16